Le président sortant n’a pas encore déclaré sa candidature, mais son ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, mise déjà sur lui. De passage à Paris, il s’active pour défendre l’image du chef de l’État sénégalais.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
Commissions, missions d’observation, biométrie, vote électronique… Tous ces outils déployés sur le continent doivent conduire à améliorer la fiabilité des scrutins.
Nous avons tous vécu avec effarement le dénouement du processus électoral en Gambie. Cette tragédie a eu lieu dans notre propre chair. Nous disons « notre », car l’événement a lieu au cœur d’un même peuple que je nommerai pour l’occasion Gambisen ou Sengambie.
Selon la force ouest-africaine en Gambie (Ecomig), un soldat et ancien membre de la garde rapprochée de l’ex-président Yahya Jammeh, a été trouvé en possession d’une arme à feu dans une mosquée de Banjul. Un lieu de prière où se trouvait le nouveau chef de l’Etat, Adama Barrow.
Parce que les images permettent parfois d’en dire plus que les mots sur les événements et la façon dont la population les a vécus, Jeune Afrique a choisi de revenir sur les derniers jours de Yahya Jammeh en Gambie, en janvier 2017, au travers de plusieurs photographies prises par Sylvain Cherkaoui.
Depuis l’éclatement de la crise politique en Gambie, en décembre, de très nombreuses personnes ont fui le pays par crainte de troubles. Selon l’ONU, au moins 8 000 d’entre elles seraient de retour depuis le départ en exil de l’ex-président Yahya Jammeh.
Le porte-parole de l’armée sénégalaise a annoncé jeudi soir que les troupes de Dakar avaient pénétré le même jour sur le sol gambien. Une intervention qui survient juste après après que le Conseil de sécurité de l’ONU a soutenu à l’unanimité les initiatives menées par la Cedeao pour pousser le président sortant Yahya Jammeh à quitter le pouvoir.
Adama Barrow a prêté serment à l’ambassade de Gambie à Dakar jeudi 19 janvier. Il a profité de son premier discours en tant que président pour demander aux forces militaires de lui témoigner « leur loyauté ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU examine ce jeudi, à 18h GMT, le projet de résolution autorisant la Cedeao à intervenir militairement en Gambie pour assurer la transition démocratique entre Yahya Jammeh et Adama Barrow.
La Gambie est suspendue à la cérémonie d’investiture du président élu, Adama Barrow, prévue ce jeudi en présence de certains chefs d’État africains, dans un lieu encore inconnu. L’armée sénégalaise a posé un ultimatum à Yahya Jammeh mercredi soir, mais ce matin, aucun mouvement de troupes n’a été signalé.
Alors que Yahya Jammeh s’accroche toujours au pouvoir, l’armée sénégalaise, massée à la frontière gambienne, a annoncé mercredi que la force régionale interviendrait si aucune autre solution à la crise politique n’était trouvée avant minuit.
À la veille de la fin officielle de son mandat, Yahya Jammeh refuse toujours de mettre un terme à ses vingt-deux années de règne. Voyage en schizophrénie sur les terres de ce leader autoritaire.
À deux jours de l’investiture du nouveau président Adama Barrow, Yahya Jammeh a déclaré l’état d’urgence en Gambie alors que ses homologues de la région l’appellent à quitter le pouvoir et qu’un navire de guerre nigérian fait route vers les côtes de son pays.
Dans une interview accordée à BBC, Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle gambienne, a estimé ce vendredi qu’il n’était « pas nécessaire » que Yahya Jammeh, le président sortant, s’exile à l’étranger. Pour lui, des « pourparlers directs » pourraient suffire à résoudre la crise post-électorale.
Le président béninois, en visite ce mercredi en Côte d’Ivoire, a déclaré qu’il serait à Banjul le 19 janvier, aux côtés de son homologue ivoirien. À cette date doit s’achever le mandat du Gambien Yahya Jammeh, président sortant qui conteste la victoire d’Adama Barrow à la présidentielle du 1er décembre.
Dans un discours télévisé diffusé mardi, le président gambien a affirmé qu’il s’en remettait à la Cour suprême − laquelle ne pourra siéger avant mai − pour trancher le contentieux électoral. Il a par ailleurs annoncé la nomination d’un médiateur pour dialoguer avec l’opposition.
Faute de juges disponibles, la Cour suprême gambienne a annoncé mardi ne pas pouvoir statuer avant plusieurs mois sur le recours du président Yahya Jammeh contre sa défaite électorale face à l’opposant Adama Barrow.
La crise politique actuelle en Gambie est préoccupante à plusieurs égards car elle dénote une carence d’éthique du pouvoir politique, couplée à une malencontreuse et récurrente inélégance électorale chez les tenants et postulants africains du pouvoir.
Douze diplomates gambiens ont été limogés par le chef de l’État Yahya Jammeh. Ils avaient invité ce dernier à céder le pouvoir à Adama Barrow, vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Alieu Momarr Njie, a fui la Gambie pour le Sénégal, selon des sources familiales. Un exil forcé, compte tenu des menaces qu’il aurait reçues depuis qu’il a déclaré Adama Barrow vainqueur du scrutin présidentiel du 1er décembre.
La radio communautaire gambienne Teranga FM, plusieurs fois réduite au silence depuis sa création en 2009, a été fermée ce dimanche sur ordre de l’Agence nationale du renseignement (NIA) pour un motif non précisé.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a félicité Adama Barrow pour sa victoire à l’élection présidentielle en Gambie, et a appelé à un transfert « pacifique, rapide et ordonné » du pouvoir.
Macky Sall suit de près la situation en Gambie. Après avoir fait pression pour que Yahya Jammeh accepte de quitter le pouvoir, il laisse le champ libre à la médiation de la Cedeao.
Le président de la Commission de le Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Marcel de Souza, a assuré à Jeune Afrique que, s’il privilégiait toujours le processus diplomatique, le recours à la force militaire pour déloger Yahya Jammeh n’était plus à exclure.
Le président de la Cour suprême a annoncé mercredi que son institution examinerait le 10 janvier le recours déposé par le parti de Yahya Jammeh, soit neuf jours avant l’expiration du mandat du président sortant selon le délai constitutionnel.
Le président sortant Yahya Jammeh, qui conteste les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre, a déclaré mardi soir à la télévision publique qu’il ne quitterait pas le pouvoir. Plus tôt, le porte-parole de l’opposition avait affirmé que le chef de l’État, qui a dirigé la Gambie pendant 22 ans, ne serait pas menacé de poursuites par le pouvoir d’Adama Barrow, vainqueur déclaré du scrutin.
Le représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a affirmé mercredi à l’AFP que le président gambien Yahya Jammeh devait « être prêt à céder le pouvoir » en janvier. Il a également condamné le fait que la Commission électorale ait été assiégée mardi et mercredi par des éléments de l’armée gambienne, en pleine visite d’une délégation de chefs d’État de la Cedeao.
Malgré la médiation ouest-africaine et les pressions internationales, le parti de Yahya Jammeh a officiellement saisi ce mardi 13 décembre la Cour suprême gambienne pour demander l’annulation des résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre, remportée par Adama Barrow avec près de 19 000 voix d’écart.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) envoie ce mardi une délégation à Banjul afin de convaincre Yahya Jammeh d’abandonner le pouvoir. Donné perdant à la présidentielle du 1er décembre, le président sortant rejette les résultats du scrutin.