Fils et chargé de mission du président guinéen, Mohamed Alpha Condé ferait, à en croire Le Parisien et l’AFP, l’objet depuis la fin du mois de mai d’une enquête de police concernant le financement présumé de ses activités lors de ses passages à Paris.
À N’Zérékoré, des affrontements entre partisans du président Alpha Condé, candidat de la majorité en campagne pour le scrutin du 11 octobre, et sympathisants de candidats de l’opposition dont son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo, ont fait un mort et 80 blessés.
De violents affrontements entre militants du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, et ceux de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), ont éclaté vendredi 2 octobre et se sont poursuis samedi, à Nzérékoré. Bilan : au moins 17 blessés, dont 14 par balles.
L’opposition guinéenne a réclamé jeudi le report pour au moins une semaine du premier tour de l’élection présidentielle prévu le 11 octobre. Elle a évoqué des « problèmes absolument sérieux » risquant d’entacher la crédibilité du scrutin.
Bannis de leur propre pays, ils continuent de rêver au fauteuil présidentiel, comme l’ont fait avant eux Alexis Sinduhije au Burundi ou Gilchrist Olympio au Togo. Gros plan sur ces exilés qui se voient chefs d’État.
À moins d’un moins de la présidentielle, alors que des observateurs internationaux commencent à se déployer sur le terrain, l’opposition guinéenne menace une nouvelle fois de boycotter le scrutin. En cause, selon elle : le non-respect par le gouvernement de l’accord politique signé en août.
La mission d’observateurs électoraux de l’Union européenne a commencé à se déployer en Guinée mardi, en vue de la présidentielle du 11 octobre. À terme, elle devrait compter 70 membres.
La Guinée va mobiliser plus de 18 000 hommes, pour l’essentiel des policiers et des gendarmes, afin d’assurer la sécurité de la campagne et de l’élection présidentielle du 11 octobre, a annoncé vendredi à un responsable de la police.
Macky Sall, le chef de l’État sénégalais et président en exercice de la Cedeao, a convié ses homologues ouest-africains pour un sommet extraordinaire à Dakar, samedi 12 septembre. Il devrait notamment y être question de la crise politique qui secoue la Guinée-Bissau et des prochaines élections présidentielles au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Guinée-Conakry.
De Paris à Bruxelles, tour d’horizon d’une diaspora africaine déterminée à faire entendre sa voix pour les élections à venir à Abidjan, Conakry et ailleurs. Focus sur les Guinéens qui, en vue de la présidentielle d’octobre, organisent depuis plusieurs semaines des tournées auprès des communautés pour soutenir leur candidat favori.
Les candidats à l’élection présidentielle guinéenne, prévue pour le 11 octobre, sont connus. Présentation de ces huit prétendants à la magistrature suprême, qui ont déposé leur dossier avant la date limite du 1er septembre.
Côte d’Ivoire, Guinée, Burkina Faso, Tanzanie… Les électeurs d’un certain nombre de pays du continent sont appelés aux urnes dans les semaines qui viennent pour élire leur président. Mais quels sont les critères d’éligibilité des candidats ? Jeune Afrique a passé au crible les Constitutions et lois électorales de tous les États africains.
Lors d’une conférence de presse au Palais Sékhoutouréya ce jeudi, le président guinéen a estimé que Dadis était libre de porter plainte contre l’État mais a préféré ne pas s’étendre sur la question pour commenter l’accord pour la présidentielle et l’éventuelle homologation du vaccin contre Ebola.
Sans surprise, Alpha Condé, président guinéen sortant, a été investi mardi candidat à la présidentielle d’octobre par son parti, le Rassemblement pour le peuple de Guinée (RPG).
Face au sortant, Alpha Condé, les principaux candidats déclarés au premier tour de la présidentielle se quittent, se rapprochent, se jaugent. À deux mois du scrutin, aucun jeu n’est vraiment fait.
Sidya Touré, président de l’UFR, vise désormais en solo la présidentielle guinéenne du 11 octobre prochain. L’ex-Premier ministre expose à « Jeune Afrique » ses motivations et clarifie ses relations avec le président Alpha Condé mais aussi avec les autres membres de l’opposition. Interview.
L’ex-chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, a été inculpé le 9 juillet pour complicité d’assassinats, séquestration et viols, lors du massacre du 28 septembre 2009. Son procès ne se tiendra certainement pas avant la présidentielle prévue en octobre, à laquelle il s’est déjà porté candidat, et jusqu’au verdict, il sera considéré comme innocent.
L’ancien chef de la junte guinéenne est entendu depuis mercredi matin par des juges guinéens à Ouagadougou, où il vit en exil depuis 2010. Il pourrait être inculpé d’ici la fin de la semaine.
En 2009, les soldats de Moussa Dadis Camara tiraient sur les camarades de Cellou Dalein Diallo. Aujourd’hui, l’ancien putschiste et l’opposant s’allient pour empêcher la réélection d’Alpha Condé…
Les uns préfèrent les coulisses de Sékhoutouréya, les autres montent en première ligne, tous sont derrière Alpha Condé. Et constituent la dream team du chef de l’État sortant.
L’annonce de la candidature présidentielle de Moussa Dadis Camara bouleverse l’échiquier politique guinéen. Que cherche l’ex-putschiste exilé à Ouagadougou ? Sera-t-il autorisé à rentrer au pays ?
En exil au Burkina Faso depuis 2010, l’ancien chef de la junte a annoncé lundi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, qu’il se portait candidat à l’élection présidentielle guinéenne prévue au mois d’octobre prochain.
Le bras-de-fer se poursuit en Guinée. L’opposition a appelé mardi soir à de nouvelles manifestations dans tout le pays contre le calendrier électoral, qu’elle souhaite modifier.
Le calendrier électoral en Guinée ne sera pas modifiée, a déclaré en substance Alpha Condé, en visite mercredi à Paris, où il a rencontré le président français François Hollande.
L’opposition a appelé à manifester lundi devant le siège de la Ceni. La veille, une délégation du gouvernement s’était rendu au domicile de Cellou Dalein Diallo pour tenter de relancer le dialogue.
L’opposition guinéenne manifestera jusqu’à ce que le président Alpha Condé accepte une modification du calendrier électoral et l’organisation des scrutins locaux avant la présidentielle, a réaffirmé vendredi l’opposition, après des violences meurtrières en début de semaine.