La police ougandaise a indiqué mercredi que Kizza Besigye, le chef de l’opposition, a été arrêté une nouvelle fois à Kampala. Une arrestation qui intervient à la veille de l’investiture du président Yoweri Museveni, réélu en février pour un cinquième mandat à l’issue d’un scrutin controversé.
Le président ougandais Yoweri Museveni a remercié dimanche les Ougandais de l’avoir réélu pour un cinquième mandat à l’issue d’un scrutin dénoncé comme « frauduleux » par des partis de l’opposition, qu’il a qualifiés de « trouble-fêtes ».
Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 30 ans, a été réélu président de l’Ouganda pour un cinquième mandat de cinq ans, a annoncé samedi la Commission électorale.
Le chef de l’État sortant, Yoweri Museveni, est largement en tête de l’élection présidentielle en Ouganda, avec 61,55% des voix sur 83% des bureaux de vote dépouillés, selon les résultats partiels publiés samedi matin par la Commission électorale.
Déjà interpellé le 15 février, Kizza Besigye, opposant historique à Yoweri Museveni, a de nouveau été brièvement arrêté jeudi, alors que les opérations de vote ont pris du retard.
Au pouvoir depuis trente ans, Yoweri Museveni tentera d’obtenir un cinquième mandat de président le 18 février. Avec déjà la quasi-certitude de l’emporter face à une opposition divisée.
À trois jours de la présidentielle, au moins une personne est morte lundi dans de violents heurts entre opposition et forces de l’ordre, qui ont lancé des gaz lacrymogènes et brièvement arrêté Kizza Besigye, l’un des principaux candidats de l’opposition ougandaise.
C’est sans la doute la campagne électorale la plus digitale de l’histoire des Grands Lacs. Depuis son lancement au début de juillet 2015 et à quelques jours de la présidentielle prévue le 18 février, les candidats se livrent une virulente bataille 2.0 sur les réseaux sociaux.
En Ouganda, la coalition de l’opposition n’a pas réussi à désigner un candidat à la prochaine présidentielle face au président sortant. Ils seront donc deux à se mesurer à Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986.
« L’Ouganda est à la croisée des chemins » et le pays risque « le chaos » s’il ne revoit pas l’organisation des élections de 2016 pour faire en sorte qu’elles soient incontestables, estime Kizza Besigye qui devrait affronter pour la 4e fois à la présidentielle de 2016 le président Yoweri Museveni.
Deux candidats déclarés à la présidentielle ougandaise de 2016, Amama Mbabazi et Kizza Besigye, ont été arrêtés jeudi par la police. On leur reproche de participer à des activités politiques alors que la campagne officielle n’a pas encore été lancée.
Le patron de la police ougandaise a interdit à l’ex-Premier ministre Amama Mbabazi, candidat déclaré à la présidentielle de 2016, d’organiser des meetings dans le pays, les déclarant « illégaux ».
L’ancien Premier ministre ougandais, Amama Mbabazi, a annoncé lundi sa candidature à la présidentielle de 2016 en Ouganda. Il devrait y affronter le président sortant, Yoweri Museveni. Son ancien compagnon d’armes pendant 40 ans.
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a limogé mercredi le secrétaire général de son parti, Amama Mbabazi, qui reste cependant son Premier ministre. Une décision qui traduirait de potentiels règlements de comptes dans la perspective de la présidentielle de 2016.
L’Ouganda a encore durci sa loi réprimant l’homosexualité. Lundi, le président Yoweri Museveni a signé le texte prévoyant notamment la prison à vie pour les récidivistes ou encore la dénonciation obligatoire des homosexuels. Non sans arrière-pensées.