« Liberté, égalité, ambiguïté ? » C’est le titre de la missive adressée par les deux activistes congolais au président français. Il y dénoncent notamment la poursuite de la coopération militaire entre les deux pays.
Les nouvelles technologies sont-elles la garantie de résultats incontestables lors des élections ? De nombreux pays ont tenté l’expérience. Mais les machines, hélas ! ne peuvent pas tout.
Joseph Kabila, président de la RDC, a une intense activité diplomatique ces dernières semaines. Une sollicitude qui, selon une source onusienne, a pour but de « faire baisser la pression interne et internationale ».
L’année 2018 sera à quitte ou double pour l’avenir ou le devenir de certaines démocraties africaines. L’attention va se concentrer sur le Zimbabwe, pays en pleine refonte. Mais le Cameroun de Paul Biya, le Mali d’IBK ont aussi rendez-vous dans les urnes. Enfin le feuilleton des élections congolaises devrait connaitre son lot de rebondissements. Détails en infographie.
L’International Crisis Group publie ce lundi un rapport sur la crise politique en République démocratique du Congo qui encourage chaque camp à s’engager pour respecter le nouveau calendrier électoral et sortir le pays de l’ornière. Richard Moncrieff, directeur Afrique centrale de l’ICG, analyse la situation pour Jeune Afrique.
L’opposition ainsi que plusieurs mouvements citoyens avaient appelé jeudi à une journée de mobilisation contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila. Les rassemblements – interdits par les autorités – ont été systématiquement dispersés et plusieurs membres du Rassemblement de l’opposition (Rassop) ont été arrêtés.
Ce 29 novembre, les Nations unies ont demandé aux autorités congolaises le « respect des libertés » à la veille d’une marche de l’opposition contre le président Joseph Kabila, toujours interdite par les autorités malgré une ultime réunion.
Ce 27 novembre, l’influent épiscopat congolais a exhorté le président Joseph Kabila à prendre l’engagement public de ne pas se représenter à la présidentielle du 23 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC) pour permettre la tenue d’élections dans un climat apaisé.
Le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, se rend ce lundi à Kinshasa. Une visite qui s’annonce délicate en raison de la crise en République démocratique du Congo (RDC) et des relations houleuses que le pays entretient avec l’ex-puissance coloniale.
La République démocratique du Congo a tenté de rassurer ses partenaires occidentaux avec l’annonce ce 5 novembre d’un calendrier électoral qui prévoit des élections en décembre 2018.
En République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale (Céni) a annoncé ce 5 novembre un calendrier qui permet au président Joseph Kabila de rester au pouvoir jusqu’au début de 2019, fixant la date de la présidentielle au 23 décembre 2018. De son côté, l’opposition redouble d’ardeur pour demander son départ fin 2017.
Tête-à-tête entre Nikki Haley et Joseph Kabila, processus électoral en panne, rapports avec les pays voisins… Jean-Claude Mokeni, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat congolais, revient pour Jeune Afrique sur les derniers rebondissements politiques en RDC.
Quatre civils et un policier ont été tués lundi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, en marge d’une manifestation de la société civile qui appelait au départ du président Joseph Kabila d’ici fin 2017.
Deux mois avant la fin de l’année, échéance prévue par l’accord de la Saint-Sylvestre pour la tenue des élections en RDC, le calendrier électoral n’est toujours pas connu. Ce qui fait dire à Ève Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC), que le pays s’approche d’une situation d’exception. Interview.
Le 15 octobre à Kinshasa, le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé son « soutien au processus électoral en cours en République démocratique du Congo » après une rencontre avec son homologue congolais Joseph Kabila.
S’alignant presque sur la ligne de la Majorité présidentielle (MP), la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a laissé entendre que les élections reportées « au plus tard en décembre » auront finalement lieu en 2019. Connivence ou coïncidence ?
De l’audace, Bruno Tshibala en a à revendre. Devenu Premier ministre, cet ancien compagnon de route de Tshisekedi rêve de reprendre les rênes du premier parti d’opposition. Peu lui importe qu’il en ait été exclu.
Dans sa dépêche du mardi 10 octobre, la Commission électorale indépendante (Ceni) indique qu’il lui faudra plus de 500 jours après la fin du recensement des électeurs pour organiser le scrutin présidentiel, renvoyant de facto à 2019 l’élection à l’issue de laquelle Joseph Kabila doit être remplacé.
Après son passage la semaine dernière au siège d’Atlantic Council à Washington, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a regagné dimanche soir Kinshasa où il compte publier incessamment le calendrier électoral tant attendu en RDC. En voici les « grandes lignes ».
Près d’une cinquantaine de manifestants ont été arrêtés le 30 septembre dans deux villes de la République démocratique du Congo pour avoir réclamé la convocation de la présidentielle au plus tard le 31 décembre.
Lors de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale congolaise, son président, Aubin Minaku, a invité le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à « s’assumer pleinement ». Cela passe, selon lui, par « la publication au plus vite » du calendrier électoral en RD Congo.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a organisé le 26 et le 29 août les deux tours de l’élection des gouverneurs dans huit provinces de la RDC où les postes étaient vacants.
À l’issue d’une la réunion de la SADC (la communauté de développement d’Afrique australe) organisée à Pretoria, le président sud-africain Jacob Zuma a approuvé, dimanche, la nomination d’un envoyé spécial en République démocratique du Congo (RDC) qui aura pour mission « suivre le processus électoral ».
Pourquoi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) organise t-elle des élections de gouverneurs dans 11 provinces de la RDC, alors que les Congolais attendent d’elle qu’elle se penche avant tout sur la présidentielle ? En raison d’un « vide juridique » dans certaines provinces, répond le gouvernement.
L’opposition congolaise a dévoilé samedi son calendrier d’actions « pour obtenir le départ » du président Joseph Kabila avec deux journées villes mortes les 8 et 9 août, des meetings le 20 août et un appel à la désobéissance civile à partir du 1er octobre, a constaté l’AFP.
De passage à Paris, Ida Saywer, directrice pour l’Afrique centrale de Human Rights Watch, est revenue vendredi pour Jeune Afrique sur les derniers rebondissements de la situation sécuritaire et politique en RDC, mais aussi sur l’état des droits de l’Homme dans le pays. Interview.
Au lendemain de son ouverture, sur fond de pressions présumées contre les juges, le procès en appel de Moïse Katumbi dans l’affaire de spoliation a été transféré jeudi à la Cour constitutionnelle de la RDC, seule instance compétente pour examiner l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la défense.
Des médias congolais ont fait état mardi 18 juillet d’une suspension des paiements de l’État au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC). La rumeur, démentie par la BCC, trahit la fébrilité économique du pays, qui risque d’entrer en défaut de paiement à cause de la pénurie en devise.