Selon les résultats d’un sondage publié mardi par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), Joseph Kabila arriverait loin derrière Moïse Katumbi et Étienne Tshisekedi si les élections avaient lieu en fin d’année. Encore faut-il que le président congolais sortant se représente. Quels sont alors les vrais enseignements de cette enquête d’opinion ?
L’accord politique signé le 18 octobre à Kinshasa implique le maintien de Joseph Kabila au pouvoir jusqu’à avril 2018. Mais les stades ne l’entendent pas de cette oreille. Cela fait plusieurs mois qu’à l’occasion de rencontres sportives, certains supporters rappellent au chef de l’État que son mandat arrive à terme le 19 décembre.
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a fait part ce jeudi de ses inquiétudes sur le climat politique en RDC et a mis en garde contre les comportements de violence contraire au Statut de Rome.
Douze militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) ont été interpellés vendredi à Kinshasa alors qu’ils tentaient de déposer un mémorandum au siège de l’Union africaine (UA) dans la capitale de la RDC. Ils ont été libérés dans la soirée.
Nouvelle démonstration du très net rafraîchissement des relations entre la RDC et la France. Lors d’une conférence de presse jeudi à Kinshasa, le porte-parole de la Majorité présidentielle congolaise a estimé que le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, manifestait « de façon violente son antipathie » à l’égard du président congolais Joseph Kabila.
Au lendemain de son adoption en plénière, un accord politique a été signé mardi entre le camp du président Joseph Kabila et une frange de l’opposition congolaise. Jeune Afrique a pu consulter le document.
Les rues de Kinshasa étaient inhabituellement calmes ce mercredi matin, alors que le front de l’opposition avait appelé à une opération « ville morte ». Objectif : protester contre le report des élections d’ici à avril 2018, officialisé lundi avec l’adoption de l’accord entre la majorité et une frange de l’opposition.
Alors que le dialogue politique en cours à Kinshasa se heurte à plusieurs blocages, le président Joseph Kabila a réuni dimanche ses lieutenants dans l’est de la capitale congolaise. Objectif : accélérer les pourparlers pour obtenir un accord politique avant le sommet international de Luanda, prévu le 26 octobre.
Parallèlement au dialogue politique convoqué par le président Joseph Kabila, le « Rassemblement » de l’opposition, regroupement politique rangé derrière Étienne Tshisekedi, a tenu mardi son conclave à Kinshasa. Une grande messe visant à dessiner les lignes de l’après Kabila.
Le gouvernement congolais a démenti mardi l’information publiée par plusieurs médias selon laquelle le président Joseph Kabila aurait annoncé le report des élections lors de sa visite de travail en Tanzanie. Le gouvernement a également rappelé que le chef de l’État congolais n’a pas les prérogatives de convoquer les scrutins en RD Congo.
La sortie de Jean-Marc Ayrault sur la RDC n’est pas du goût de Kinshasa. Le gouvernement congolais a accusé mardi le chef de la diplomatie française d' »encourager les extrémistes » après ses déclarations demandant au président congolais Joseph Kabila de respecter la Constitution de la RDC et de ne pas se représenter à la présidentielle.
La Commission électorale de la République démocratique du Congo (Ceni) a préconisé samedi la convocation du corps électoral en novembre 2017, renvoyant par ailleurs à une année plus tard la tenue de la présidentielle en RDC. Soit deux ans après la fin du second mandat du président Joseph Kabila.
Entre le processus de dialogue qui s’enlise et le climat politique de plus en plus tendu en RD Congo, Germain Kambinga soutient que seule la voie du consensus pourra sortir le pays de l’impasse. Le ministre de l’Industrie et ancien porte-parole du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba s’est confié mercredi à Jeune Afrique.
Les affrontements meurtriers des 19 et 20 septembre ont isolé encore davantage le président Kabila sur la scène internationale : les Occidentaux s’entendent désormais sur une ligne dure, et l’inquiétude grandit dans la sous région.
Washington a pris mercredi de nouvelles sanctions ciblées contre le général Gabriel Amisi, alias Tango four, et l’ancien chef de la police John Numbi. Les États-Unis estiment qu’ils « menacent la stabilité et nuisent au processus démocratique en RD Congo ».
Le « dialogue national » censé résoudre la crise politique en République démocratique du Congo a été de nouveau suspendu vendredi alors que les suites des violences meurtrières de lundi et mardi empoisonnent le climat politique dans le pays.
Le calme a prévalu jeudi à Kinshasa, où la question des funérailles des victimes des violences occupe désormais les esprits, à commencer par ceux des dirigeants et des opposants politiques.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a lancé mercredi un appel au calme en République démocratique du Congo (RDC) et insisté sur « l’importance cruciale » de la tenue d’une élection présidentielle « dans le respect de la constitution ». Le président Joseph Kabila a quant à lui présenté ses condoléances aux victimes dans un communiqué et renouvelé son appel au dialogue.
Selon un bilan provisoire communiqué mercredi par la police, trente-deux personnes ont été tuées lundi et mardi dans les violences entre manifestants et forces de l’ordre à Kinshasa. De son côté, l’opposition a donné un nouveau bilan de 100 morts, et de plus de 1000 blessés.
Les affrontements entre l’opposition et les forces de l’ordre qui ont débuté lundi ont fait un nombre indéterminé de morts. Mais les violences semblent cependant marquer un coup d’arrêt à Kinshasa. De son côté, le président français François Hollande a accusé « l’État congolais lui-même » d’avoir provoqué « des exactions ».
Interpellé lundi à Kinshasa lors de la manifestation de l’opposition exigeant la convocation de la présidentielle dans les délais constitutionnels, Moïse Moni Della est introuvable. L’opposant serait détenu dans un cachot à Ndolo, selon ses proches.
Dans un communiqué publié mardi, l’Église catholique a annoncé la suspension de sa participation aux pourparlers en cours à Kinshasa. Une décision qui intervient au lendemain des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre qui ont fait au moins 17 morts.
Dialogue politique, respect de la Constitution, glissement du calendrier électoral, l’après-Kabila… À la veille de la manifestation de l’opposition de lundi à Kinshasa au cours de laquelle il a été blessé et interpellé par la police, l’opposant Martin Fayulu s’est confié à Jeune Afrique. Entretien.
Les échauffourées entre policiers et manifestants qui ont eu lieu lundi à Kinshasa ont fait au moins 17 morts, dont trois policiers, selon un bilan officiel encore provisoire. Les Kinois étaient sortis en nombre à l’appel de plusieurs partis d’opposition, demandant la convocation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.
Des heurts ont opposé lundi matin plusieurs dizaines de jeunes manifestants d’opposition à des policiers anti-émeutes à Kinshasa. La manifestation de l’opposition, dont le départ était initialement prévu à 13h, a été annulée à la suite de la mort de deux policiers. La société civile et l’opposition déplorent quant à elles la mort de plusieurs civils.
Rapporteur de la Majorité présidentielle au dialogue politique en cours à Kinshasa, le sénateur Léonard She Okitundu revient sur les dernières avancées de ces pourparlers et sur l’éventuel « accord politique » qui pourrait être conclu dans les heures suivantes.
L’opposition participant au dialogue politique en cours en RD Congo a pu obtenir mercredi que la séquence électorale à venir débute par la présidentielle. Vital Kamerhe, le chef de la délégation, se sent ainsi conforté dans son choix de participer à ces pourparlers et espère obtenir un départ pacifique du président Joseph Kabila du pouvoir. Interview.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), principal parti d’opposition ayant accepté de participer au dialogue avec le pouvoir, a suspendu sa participation, a-t-on appris lundi d’un député de l’UNC. Il proteste contre la volonté du pouvoir de repousser la présidentielle après les élections locales. Une information confirmée par un communiqué signé de Vital Kamerhe lui-même.
Des émeutes ont éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi à Kasumbalesa, ville frontière entre la RD Congo et la Zambie, à une centaine de kilomètres au sud de Lubumbashi. La mort d’un civil, victime d’une balle perdue de la police, a mis le feu aux poudres.
Le jeudi 1er septembre s’ouvre à Kinshasa le « dialogue national politique inclusif », sous la facilitation du Togolais Edem Kodjo. Qui a finalement décidé de prendre part à ces nouveaux pourparlers et quels sont les résultats escomptés ? Jeune Afrique fait le point.