Le gouvernement congolais a prié vendredi l’ambassade des États-Unis à Kinshasa de ne pas se substituer à la justice congolaise dans l’affaire relative au recrutement supposé de mercenaires étrangers, notamment américains, dans le sud de la RD Congo.
Fort du soutien de trois regroupements de partis d’opposition, Moïse Katumbi s’est déclaré mercredi soir candidat à la présidentielle en RD Congo. Une annonce qui intervient alors que l’opposant est visé par une enquête judiciaire ouverte sur la présence présumée de mercenaires étrangers dans l’ex-Katanga.
L’opposant Moïse Katumbi ne pourra pas participer aux obsèques nationales de Papa Wemba à Kinshasa. Motifs : les autorités n’ont toujours pas accordé à son jet privé l’autorisation d’atterrir sur le territoire national et l’intéressé s’abstient de recourir à une compagnie aérienne. Explications.
Après le « G7 » en septembre, une autre coalition d’opposants – l’Alternance pour la République – a désigné dimanche à Kinshasa l’ex-gouverneur Moïse Katumbi comme « candidat commun de l’opposition » à l’élection présidentielle, censée se tenir avant la fin de l’année au RD Congo.
Le gouvernement britannique et le Quai d’Orsay ont indiqué respectivement lundi et mardi qu’ils étaient préoccupés par la multiplication des atteintes aux libertés fondamentales en RD Congo, particulièrement à Kinshasa et à Lubumbashi, dans le sud du pays.
Ancien directeur de cabinet, gardes de corps, chauffeurs, fils d’un cadre du G7… Plusieurs proches de Moïse Katumbi, fraîchement passé à l’opposition, ont été arrêtés ces derniers jours à Lubumbashi. Certains, y compris un ressortissant américain, ont été transféré lundi à Kinshasa.
De Mobutu à Kabila, depuis quatre décennies, l’ombrageux Étienne Tshisekedi tient tête à tous les pouvoirs, ce qui lui vaut une grande popularité. Âgé et malade, livrera-t-il son dernier combat lors de la présidentielle ?
Ils ont été interpellés dimanche avec plusieurs militants proches de l’opposant Moïse Katumbi lors d’une manifestation contre le pouvoir à Lubumbashi, dans le sud du pays. Selon les autorités congolaises, ils ont été transférés à Kinshasa lundi.
Les forces de l’ordre ont dispersé dimanche une foule compacte qui marchait autour de l’opposant Moïse Katumbi à Lubumbashi, dans le sud de la RDC. Au même moment à Kinshasa, des partis d’opposition ont bravé l’interdiction de manifester près du stade des Martyrs.
Quatre jours après la lettre de John McCain à l’ambassadeur de la RD Congo à Washington, portant sur le processus électoral en panne dans le pays, Kinshasa a réagi mardi soir, reprochant au sénateur américain de défendre ceux qui prônent un « schéma de l’instabilité chronique [des] institutions » congolaises.
La police a dispersé mercredi à Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo, quelques 5 000 opposants hostiles à un troisième mandat du président Joseph Kabila ou à tout report de la présidentielle au delà de novembre 2016.
Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Unafec, a accusé le pouvoir de « soutenir des actes anti-démocratiques » en RDC, après le saccage du siège de son parti par un groupe d’individus, mardi, à Kinshasa.
Quelque 112 ONG de défense des droits de l’homme ont demandé jeudi au président congolais, Joseph Kabila, de faire libérer Jean-Marie Kalonji, leader d’un mouvement citoyen aux arrêts depuis le 15 décembre 2015.
L’opposant Étienne Tshisekedi a pris acte dimanche soir de la désignation d’Edem Kodjo comme facilitateur du dialogue politique en RD Congo, tout en exigeant des garanties sur le respect de la Constitution d’ici le 24 avril. Mais le front anti-Kabila maintient, lui, son refus de prendre part à ces pourparlers.
C’est un pas de plus vers la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, à l’élection présidentielle congolaise. Le 30 mars, le G7, un groupe de sept leaders politiques influents, passés comme lui de la majorité à l’opposition, lui a demandé d’être son candidat. Voici la réaction de l’intéressé, en exclusivité pour Jeune Afrique.
À Kinshasa, le bureau politique du G7, regroupement des sept partis frondeurs expulsés de la majorité au pouvoir, a désigné mercredi Moïse Katumbi comme son candidat commun en vue de la présidentielle prévue officiellement en novembre en RD Congo.
La Cour pénale internationale doit rendre son verdict ce lundi dans le procès de Jean-Pierre Bemba. Si ses partisans se prennent à rêver d’une libération rapide, voire d’un retour fracassant sur la scène politique congolaise, une autre bataille l’attend. Explications.
L’année 2016 marquera un tournant décisif dans l’histoire de la République démocratique du Congo. D’ici la fin de l’année, les congolais devraient se rendre aux urnes pour élire leur nouveau président de la République.
Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a confirmé vendredi à Jeune Afrique que le scrutin présidentiel en RD Congo, initialement prévue fin novembre, ne pourra pas être organisé sans une révision préalable du fichier électoral. Un processus désormais « impossible » à finaliser avant le 30 septembre, délai constitutionnel pour la convocation de l’électorat.
Contrairement à plusieurs autres leaders de l’opposition congolaise, Delly Sessanga estime qu’il faut d’ores et déjà se pencher sur une candidature commune de l’opposition face au camp Kabila. Le président de l’Envol s’en explique.
Après Moïse Katumbi, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi, a déclaré lundi qu’il soutenait la « journée ville morte » en RD Congo fixée au 16 février par plusieurs plateformes de l’opposition pour exiger la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels, soit d’ici fin 2016.
Après les récentes mises en garde de Paris et de Washington sur la nécessité de garantir l’alternance démocratique en RD Congo, le gouvernement congolais a dénoncé vendredi des « habitudes insensées et surannées » des autorités françaises et américaines.
La troisième édition du festival Amani (« la paix » en swahili) s’ouvre à Goma, ce vendredi 12 février. Alors que les tensions pré-électorales s’accumulent en RDC et que Fred Bauma, l’un de ses anciens bénévoles, est détenu depuis près d’un an, ses promoteurs se refusent à toute déclaration qui soit, de près ou de loin, politique.
Réunis à Kinshasa, plusieurs regroupements politiques de l’opposition congolaise, opposés au dialogue politique préconisé par le président Kabila, ont appelé les Congolais à rester chez eux le 16 février, notamment pour dire « non au glissement » du calendrier électoral. Cette journée commémore traditionnellement le massacre des chrétiens en RD Congo.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
Ils ont soutenu Joseph Kabila avant de le lâcher. Certains étaient ministres, députés, voire conseiller spécial du président congolais. Zoom sur ces sept frondeurs qui sont passés du statut de proches collaborateurs à celui d’ennemis jurés du chef de l’État.
Nommé facilitateur de l’Union africaine pour la RD Congo, le Togolais Edem Kodjo livre son analyse de la situation politique dans le pays, qui semble de plus en plus bloquée. Interview.
Le « glissement » du calendrier électoral est-il désormais inévitable en RDC ? Une note technique de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qui a fuité sur les réseaux sociaux, n’écarte pas l’hypothèse.