Opposé à un nouveau dialogue politique préconisé par le président Joseph Kabila, l’opposant Vital Kamerhe a promis mardi soir, au cours d’un débat initié par le think tank français Synopia, qu’il mobiliserait les Congolais pour exiger le départ du chef de l’État, soupçonné de vouloir se maintenir au pouvoir.
Ni l’un ni l’autre n’ont encore dévoilé leurs intentions pour l’élection prévue en novembre, mais nul doute que leur affrontement rythmera l’année 2016. Naguère proches, Joseph Kabila et Moïse Katumbi sont à couteaux tirés. Quelles sont leurs forces, leurs faiblesses, leurs réseaux ?
Ni l’un ni l’autre n’ont encore dévoilé leurs intentions pour l’élection prévue en novembre, mais nul doute que leur affrontement rythmera l’année 2016. Naguère proches, Joseph Kabila et Moïse Katumbi sont à couteaux tirés. Quelles sont leurs forces, leurs faiblesses, leurs réseaux ?
Organiser un scrutin, cela implique de recenser les électeurs, de s’entendre sur les échéances et de mobiliser les ressources nécessaires. Or aucune de ces conditions n’est encore satisfaite…
Charles Mwando Nsimba, le chef des frondeurs de la majorité passés à l’opposition, a été débarqué de son avion par les services de sécurité mercredi matin à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC, alors qu’il s’apprêtait à se rendre dans son fief.
De source diplomatique à Kinshasa, Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais, est arrivé lundi soir dans la capitale congolaise pour entamer des « préconsultations » en vue du dialogue politique préconisé par le président Joseph Kabila. Un forum boudé par une frange d’opposition dite « radicale ».
Avec le « Front citoyen 2016 », les « mouvements citoyens » congolais Filimbi et Lucha sont parvenus à rassembler une vaste coalition pour exiger l’organisation d’une élection présidentielle permettant l’alternance d’ici à la fin de 2016. Son coordonnateur, Floribert Anzuluni, répond aux questions de Jeune Afrique.
Il y a tout juste dix mois, le 15 mars 2015, les militants congolais Fred Bauma et Yves Makwambala étaient arrêtés à Kinshasa. Depuis, ils sont incarcérés à la prison de Makala.
Jusqu’ici, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) s’était toujours opposée à tout « glissement » du calendrier électoral de nature à permettre à Joseph Kabila de prolonger son bail au Palais de la nation. Sa position paraît moins tranchée en ce début d’année.
Après une année 2015 marquée, sur le plan électoral et démocratique, par le sursaut nigérian et l’heureux dénouement de la « révolution » burkinabè, que nous réserve 2016 ?
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Moïse Katumbi, opposant au président Joseph Kabila.
L’année 2016 promet d’être mouvementée sur le plan électoral. Et pourrait confirmer la tendance qui se dessine ces dernières années : changements en Afrique de l’Ouest, continuité en Afrique centrale.
Décerner le titre d’Africain (ou d’Africaine) de l’année qui s’achève s’apparente à la recherche parfois désespérée des jurés du prix Nobel : il y a des années avec et des années sans.
Considérés par les autorités comme partie prenante d’un « mouvement subversif », les jeunes militants du collectif Filimbi (pour la plupart en exil) ont été largement à l’initiative de la mise en place, le 19 décembre, du Front citoyen 2016, vaste regroupement d’ONG des droits de l’homme, de mouvements citoyens, de partis politiques et de personnalités publiques.
Le vice-ministre congolais à la Coopération internationale et à l’Intégration régionale, Franck Mwe Di Malila, réitère l’importance d’un dialogue entre le pouvoir et l’opposition, désormais réunie en un « Front citoyen 2016 ». Interview.
À une année de la fin du second et dernier mandat de Joseph Kabila, des partis d’opposition et des associations de la société civile ont lancé samedi un Front citoyen 2016. Qu’en est-il vraiment et comment compte-t-il barrer la route au président congolais qui appelle à un nouveau dialogue politique ?
Le cardinal Monsengwo, c’est bien plus qu’un homme d’Église. Révéré dans son pays, il est rangé parmi les opposants au chef de l’État. Portrait d’un homme très influent, qui a depuis longtemps renoncé à mâcher ses mots.
Le gouvernement congolais a fait connaître son mécontentement à l’égard du Sénégal, le 11 décembre. Une quarantaine de Congolais, membres de « mouvements citoyens », de l’opposition et de la société civile, ont en effet choisi Dakar pour se réunir, du 12 au 15 décembre, et discuter des moyens d’obtenir le respect de la Constitution et l’alternance en 2016.
L’ancien gouverneur de l’ex-Katanga et le fils de l’opposant historique se sont rencontrés, ce jeudi 10 décembre à Paris. Ils veulent faire cause commune pour obtenir une élection présidentielle sans participation du président sortant, Joseph Kabila, et dans les délais constitutionnels. Ils ont également évoqué une candidature commune.
Alors que l’opposition le soupçonne de vouloir se maintenir au pouvoir, le président Joseph Kabila, qui refuse de se prononcer sur ses intentions pour la présidentielle de 2016 tout en appelant au dialogue, a dépêché début décembre Bernabé Kikaya Bin Karubi à Bruxelles. De passage à Paris, le conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’est confié à Jeune Afrique. Interview vidéo.
Le procureur général de la République démocratique du Congo (RDC), Flory Kabange Numbi, s’en est notamment pris mercredi à ceux qui invoquent l’article 64 de la Constitution congolaise.
Huit militants de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), récemment passée à l’opposition, ont été arrêtés mardi par l’armée à Lubumbashi.
Secrétaire général du Rassemblement des Congolais démocrates et nationalistes (RCDN) et coordonnateur de la plateforme Soutien à Étienne Tshisekedi (SET), pour lequel il a déjà fait campagne en 2011, Moïse Moni Della Idi fait partie de ceux qui, depuis plus d’un an, multiplient les actions de terrain pour barrer la route à un éventuel troisième mandat du président sortant, Joseph Kabila.
Entre les scissions dans la majorité et le report des différents scrutins, le tout nouveau président du PPRD a fort à faire pour amener les Congolais au dialogue.
Déjà particulièrement complexe, l’échiquier politique congolais est aujourd’hui devenu illisible. Il fut un temps, pas si lointain, où tout était simple, ou presque.
Entre le gouvernement et l’opposition, c’est l’impasse. Quand le pouvoir insiste sur la tenue des scrutins locaux, d’autres n’y voient qu’un moyen pour rester en place. Et refusent toute main tendue.
Après la démission le 10 octobre de l’abbé Apollinaire Malumalu, président de la Ceni, la balle est de nouveau dans le camp de la société civile, habilitée à proposer un autre candidat à ce poste qui lui revient. Mais le processus de désignation s’annonce délicat…
A 13 mois de la présidentielle en République démocratique du Congo, les autorités de Kinshasa ont annoncé samedi soir la démission du président de la commission chargée d’organiser ces élections que, soupçonne l’opposition, le pouvoir voudrait retarder.
Dans un communiqué rendu public mardi en fin de journée, Moïse Katumbi annonce quitter le parti du président Joseph Kabila, le PPRD, et démissionner du gouvernorat du Katanga. Il motive cette décision en dénonçant le fait que, selon lui, « tout est mis en oeuvre pour ne pas respecter la Constitution ».