C’était la dernière journée de Martin Kobler. Après deux ans à la tête de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), le diplomate allemand s’est envolé, vendredi, pour la 70e Assemblée générale de l’ONU à New-York. Avant son départ, il s’est confié à Jeune Afrique sur ses motifs de satisfaction et ses frustrations.
Freddy Matungulu Mbuyamu, qui a pris sa retraite du Fonds monétaire international à la fin de l’année dernière, s’apprête à faire son grand retour dans l’arène politique kinoise.
Le président Joseph Kabila a relevé son ministre du Plan, Olivier Kamitatu, et son conseiller spécial pour la sécurité, Pierre Lumbi, de leurs fonctions ce mercredi. Leurs partis respectifs avaient signé, deux jours plus tôt, une lettre s’inquiétant du risque que le mandat du président se prolonge au-delà de 2016.
Les sept signataires d’une lettre mettant en garde le président Joseph Kabila se sont « auto-exclus » de la majorité présidentielle, selon un communiqué de la coalition au pouvoir rendu publique mercredi à Kinshasa à l’issue d’une réunion houleuse de son bureau politique. Ces désaccords pourraient aboutir à un remaniement gouvernemental.
Appelée à trancher sur les blocages relatifs à l’organisation des scrutins à venir, la Cour constitutionnelle a ordonné mardi que les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées se tiennent avant les provinciales.
De Paris à Bruxelles, tour d’horizon d’une diaspora africaine déterminée à faire entendre sa voix pour les élections à venir à Abidjan, Conakry et ailleurs. En Belgique, le débat politique congolais est dominé par une poignée de « combattants » en exil.
En ordonnant mardi que les élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées se tiennent avant les provinciales, la Cour constitutionnelle a ouvert la voie à un report du cycle électoral devant mener à la présidentielle de fin 2016.
La communauté internationale tire la sonnette d’alarme concernant les élections en RDC et appelle tous les acteurs politiques à participer activement à la tenue des scrutins d’ici à fin 2016.
Côte d’Ivoire, Guinée, Burkina Faso, Tanzanie… Les électeurs d’un certain nombre de pays du continent sont appelés aux urnes dans les semaines qui viennent pour élire leur président. Mais quels sont les critères d’éligibilité des candidats ? Jeune Afrique a passé au crible les Constitutions et lois électorales de tous les États africains.
Au moins 10 scrutins sont prévus en RDC, à tous les niveaux, entre 2015 et 2016 selon le calendrier initial des élections publié à la mi-février. Sans compter l’élection des gouverneurs des nouvelles provinces. Jeune Afrique a fait le point sur l’état d’avancement de l’organisation de ce marathon électoral.
Fervent partisan du chef de l’État, le ministre des Relations avec le Parlement milite pour le maintien de celui-ci au pouvoir au-delà de 2016 et pour une modification de la Constitution.
Trois ans de prison ferme ont été requis vendredi à Goma contre quatre activistes du mouvement Lutte pour le changement (Lucha), accusés d’incitation à la désobéissance. Le jugement sera au plus tard connu le 11 septembre.
Reporters sans Frontières (RSF) dénonce vendredi des « pressions politiques » exercées sur les journalistes congolais, alors que leur pays s’achemine vers une présidentielle à laquelle la Constitution interdit le chef de l’État, Joseph Kabila, de participer.
Initialement prévue pour le 31 août, l’élection des gouverneurs dans les nouvelles provinces de la RDC a été reportée au 6 octobre, selon un communiqué publié mardi par la Ceni. Une volonté de bien faire estime la majorité au pouvoir alors que l’opposition s’inquiète d’un « glissement » qui pourrait concerner le scrutin présidentiel.
En prévision du dialogue politique à venir en RDC, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, l’un des fervents défenseurs d’un troisième mandat pour Joseph Kabila, plaide pour l’instauration d’un scrutin indirect pour l’élection du président de la République. Interview.
Fin juin, Joseph Kabila a précisé l’ordre du jour du nouveau dialogue qu’il préconise pour décrisper le climat politique en RDC. Pas suffisant pour convaincre Vital Kamerhe, l’un des leaders de l’opposition congolaise. Interview.
Dans le Katanga, outre Moïse Katumbi, deux personnalités locales s’opposent à un nouveau mandat de Kabila : l’avocat Jean-Claude Muyambo et le président de l’Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu.
Moïse Katumbi quitte la scène politique provinciale et prépare un grand tour du pays à la rencontre des Congolais. À moins qu’il ne soit contraint de revoir ses plans.
Le président congolais a semblé fermer la porte, lundi, à toute forme de médiation étrangère dans le « dialogue national » qu’il a proposé en vue de parvenir à des élections apaisées, alors que c’est une condition posée par une partie de l’opposition pour y participer.
Une coalition de 220 organisations congolaises et 14 ONG internationales réclament d’une seule voix la libération sans condition des deux activistes de « Filimbi », Fred Bauma et Yves Makwambala, emprisonnés depuis trois mois en République démocratique du Congo.
« Je ne vais pas baisser la garde aussi facilement… » Dans le petit salon bleu de sa résidence kinoise, climatisation poussée au maximum, Joseph Kabila vient de me renvoyer dans mes buts alors qu’en ce dimanche de Pentecôte finissant je tente d’obtenir de lui ce que tout journaliste recherche en pareille occasion : une interview.
Prévue depuis près de dix ans, la réforme territoriale a enfin été lancée. Suspecté de nourrir des ambitions présidentielles, le gouverneur de la province du Katanga en est la première victime.
En octobre 2015, les Congolais éliront leurs représentants locaux. Puis en novembre 2016 se tiendront les scrutins présidentiel et législatifs. Un échéancier qui est loin de faire l’unanimité. Samy Badibanga, Président du groupe parlementaire UDPS et alliés pense que le processus électoral n’est pas fiable.
Des élus de l’opposition congolaise ont déposé mardi à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la République démocratique du Congo une proposition de calendrier pour les scrutins à venir. Ils estiment qu’en l’état actuel des choses, le chef de l’État Joseph Kabila pourrait rester au pouvoir au-delà du terme de son second mandat, fin 2016.
La prochaine élection présidentielle, couplée aux législatives, est prévue le 27 novembre 2016 en RDC. Selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la tenue de ce scrutin reste malgré tout conditionnée à un certain nombre de « contraintes ». Quelles sont-elles ?
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé jeudi la date de la prochaine présidentielle en RDC. Le scrutin est fixé au 27 novembre 2016, de même que les élections législatives.
Le président congolais Joseph Kabila a promulgué la nouvelle loi électorale, a annoncé jeudi la télévision publique congolaise. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait publier dans la journée le calendrier des scrutins pour 2015 et 2016, année prévue pour la prochaine présidentielle.
Ils ont montré leur soutien indéfectible au président Joseph Kabila lors de la crise qui a enflammé la capitale fin janvier. Portrait des personnalités incontournables du pouvoir à Kinshasa.