Candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila sera l’une des têtes d’affiche de l’opposition à ce scrutin. Il s’appuie sur des collaborateurs de longue date, issus du milieu politique, économique ou judiciaire.
L’opposition congolaise, qui dénonce des irrégularités dans le processus d’enregistrement des électeurs, demeure convaincue que le patron de la Ceni ne sera pas en mesure d’organiser les scrutins dans les délais. Lui continue d’assurer le contraire.
Selon les informations de Jeune Afrique, le parti de Félix Tshisekedi tente de s’offrir les services de l’expert électoral… arrêté par l’ANR il y a quelques jours. Explications.
En RDC, à l’approche du scrutin présidentiel de décembre, les (très nombreux) prétendants persisteront-ils à agir en solo ou joueront-ils la carte de la candidature unique ?
Avec la formation de l’Union sacrée, Félix Tshisekedi n’est désormais plus confronté à une mais à deux forces adverses, bien distinctes. D’un côté les kabilistes, de l’autre l’aile radicale de Lamuka, incarnée par le tandem Fayulu-Muzito.
Coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka, l’ancien Premier ministre revient sur les défis auxquels l’opposition est confrontée en interne, sur son alliance avec Martin Fayulu, sur les élections de 2023 et la revanche qui se prépare face à Félix Tshisekedi.
Le processus de nomination du président de la commission électorale congolaise est au cœur d’un nouveau bras de fer, sur fond de pressions politiques. Un candidat est pressenti, mais son profil fait débat. En jeu : la crédibilité du scrutin de 2023.
De la politique à l’économie en passant par la culture et le monde des médias, « The Africa Report », la publication anglophone du groupe Jeune Afrique, a sélectionné 28 personnalités africaines influentes à suivre en 2020 dans les cinq grandes régions du continent.
L’entourage de l’ancien chef de l’État Joseph Kabila ne pardonne pas au président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’avoir annoncé la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2018.
Huit mois après son investiture, le président Félix Tshisekedi prend ses marques dans une cohabitation inédite avec son prédécesseur, Joseph Kabila. Et se sait attendu au tournant, alors que les turbulences s’intensifient dans son entourage.
Pléthorique au regard des ressources budgétaires du pays et largement inexpérimentée, la nouvelle équipe est le fruit d’un compromis entre l’ancien et le nouveau président. C’est pourtant avec elle que Félix Tshisekedi devra conduire le changement tant attendu.
Lorsque Félix Tshisekedi est devenu président de la RDC, il a lâché la direction de l’UDPS, qu’avait créé son père. Depuis, c’est une véritable guerre pour le leadership qui se joue entre Jean-Marc Kabund, président par interim, et Jacquemain Shabani, qui mène la fronde et réclame un congrès du parti.
Les élections de décembre, les débuts de Félix Tshisekedi à la présidence, l’influence de Joseph Kabila, son propre avenir politique… De retour au pays trois ans jour pour jour après un exil forcé, l’ancien gouverneur du Katanga et figure de proue de l’opposition se confie à JA dans une interview exclusive.
Mgr Fridolin Ambongo conteste toujours la légitimité de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle, mais affirme cependant désormais qu’il « faut aider » le nouveau président congolais à prendre ses distances avec Joseph Kabila. Entretien avec l’archevêque de Kinshasa, qui prophétise « un conflit en perspective avec l’ancien régime ».
Le 24 janvier, la RDC célébrait sa première passation de pouvoir pacifique entre deux présidents. Pendant que certains saluent un moment historique dans ce pays habitué aux rébellions et aux coups d’État, d’autres scrutent la stratégie du sortant, Joseph Kabila, qui, s’il a transmis le flambeau à Félix Tshisekedi, demeure le maître du jeu politique.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, qui se considère comme le « président élu », a annoncé le 6 mars qu’il ne siégerait pas comme député à l’Assemblée nationale.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines va se rendre en Ouganda, au Rwanda, en RDC et au Cameroun entre le 7 et le 18 mars. De passage à Paris, Tibor Nagy s’est confié à Jeune Afrique en amont de cette longue tournée.
La Commission électorale (Ceni) de RDC a rejeté samedi les accusations de corruption et de violation des droits humains contre trois de ses dirigeants par les autorités américaines après les scrutins ayant consacré Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle contestée par l’opposant Martin Fayulu.
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu’ils interdisaient désormais leur territoire à plusieurs responsables de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), notamment le chef de la Commission électorale et le juge qui a validé les résultats.
Les élections du 30 décembre 2018 n’ont pas été marquées par des progrès significatifs pour les femmes. Malgré des années d’investissements nationaux et internationaux, la parité en République démocratique du Congo (RDC) reste un agenda inachevé.
Le secrétaire général d’Ensemble pour le changement, coalition de l’opposant Moïse Katumbi, Delly Sesanga répond aux attaques de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito dans une interview à Jeune Afrique. Pour Delly Sesanga, le pouvoir du nouveau président Félix Tshisekedi a envoyé des « signes prometteurs ».
L’opposant malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC), Martin Fayulu, est apparu devant des milliers de partisans samedi à Kinshasa lors d’un meeting test après sa défaite électorale.
Dans sa première interview depuis le scrutin du 30 décembre, l’ancien Premier ministre congolais, allié de Martin Fayulu, appelle les Congolais à la résistance pacifique contre le nouveau pouvoir.
Victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle en RDC, avenir politique de Joseph Kabila, processus électoral… L’historien Isidore Ndaywel è Nziem, membre du Comité laïc de coordination (CLC), revient pour Jeune Afrique sur le scrutin du 30 décembre 2018.
Félix Tshisekedi va devoir faire ses preuves. À condition de savoir défendre son territoire de souveraineté, le nouveau président de la RDC a une belle carte de rassembleur à jouer. Jugeons-le sur ses actes et ne le laissons pas seul sur le front de la cohabitation avec Joseph Kabila.
Un léger malaise a surpris Félix Tshisekedi, chef de l’État congolais fraîchement investi, en plein discours d’ouverture de son quinquennat, le 24 janvier. Que s’est-il passé ? Récit d’une passation de pouvoir inédite.
Félix Tshisekedi a officiellement été investi le 24 janvier président de la République démocratique du Congo. C’est la première passation de pouvoir légale de l’histoire du pays. Le nouveau président a assuré vouloir « défendre la Constitution » et travailler à la construction d’un « Congo réconcilié ».
Le document avait pour partie fuité dans la presse dès le 15 janvier. Le rapport de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) donnant Martin Fayulu vainqueur de la présidentielle est désormais disponible en intégralité.
Félix Tshisekedi va officiellement devenir le cinquième président de la RDC le jeudi 24 janvier et succéder à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001. Il s’agit de la première alternance pacifique du pays.