Le président en exercice de l’UA, Paul Kagame, et le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, ont reporté sine die leur voyage à Kinshasa, initialement prévu le 21 janvier. Quatre jours plus tôt, ils avaient mis en doute la victoire de Félix Tshisekedi dans un communiqué d’une fermeté inédite. Mais entre-temps, d’intenses tractations diplomatiques ont eu lieu.
Joseph Kabila tient à ce que l’un de ses fidèles du clan des Katangais obtienne la primature. Son camp et celui de Félix Tshisekedi ont entrepris de négocier, avant même le résultat définitif de la présidentielle.
L’Union africaine a annulé sine die sa mission prévue lundi 21 janvier en République démocratique du Congo (RDC), après la proclamation par la Cour constitutionnelle congolaise de la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle.
De nombreuses voix contestent l’issue de la présidentielle et voient en l’élection de Félix Tshisekedi un arrangement. L’Union africaine demande même la suspension des résultats. Du jamais-vu !
Ses requêtes rejetées et la victoire de Félix Tshisekedi confirmée par la cour constitutionnelle avant le lever du soleil, l’opposant Martin Fayulu a dénoncé le 20 janvier, un « coup d’État constitutionnel » annonçant qu’il se considère désormais comme « le seul président légitime » de la RDC.
Alors que plusieurs chefs d’État africains lui demandaient de surseoir à sa décision, la Cour constitutionnelle de la RDC a confirmé, dans la nuit, la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Comme cela a été décidé lors du mini-sommet d’Addis-Abeba sur les élections en RDC, une délégation de chefs d’État doit se rendre à Kinshasa dès lundi. Ils entendent placer Joseph Kabila devant une alternative inédite.
Les chefs d’État africains réunis à Addis Abeba ce 17 janvier ont estimé qu’il existait de « sérieux doutes sur la conformité des résultats provisoires » de la présidentielle congolaise, annoncés par la Ceni. Ils appellent à la suspension de la proclamation des résultats et annoncent l’envoi d’une mission de haut niveau à Kinshasa.
Résultats provisoires de la présidentielle contestée en RDC, avenir de Joseph Kabila, attentes de la société civile congolaise… Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus et ancien vice-président de la FIDH, livre à JA son regard critique sur les suites des élections du 30 décembre.
Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données.
Avec des résultats qui interrogent, dus à un non-respect des procédures de contrôle existantes, la Ceni a abusé de sa position institutionnelle lors des scrutins du 30 décembre 2019 en RDC.
La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) doit commencer à examiner mardi le recours déposé par le candidat de l’opposition Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle qui le donnaient deuxième.
Secrétaire national du parti de Joseph Kabila et coordonnateur de la jeunesse au sein de la Majorité présidentielle (MP), Adam Chalwe a annoncé samedi sa démission de ces deux postes. Jeune Afrique revient sur les raisons qui l’ont poussé à quitter ses fonctions.
La victoire de Félix Tshisekedi n’avait pas encore été annoncée que ses partisans laissaient exploser leur joie. Retour sur les ultimes heures d’incertitude.
Élu à l’issue du scrutin du 30 décembre, le fils vit le rêve du père. Mais Félix Tshisekedi va devoir très vite s’imposer et peut-être composer avec le camp Kabila.
Face à la forte contestation qui entoure les résultats provisoires de la présidentielle congolaise, la SADC a estimé nécessaire, dimanche, un « recomptage des voix ». L’organisation appelle en outre à la formation d’un « gouvernement d’union nationale ».
Quelques heures avant la publication, dans la nuit du 9 au 10 janvier, des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre dernier, Vital Kamerhe, directeur de campagne de Félix Tshisekedi, s’était confié à Jeune Afrique.
La République démocratique du Congo s’achemine vers une cohabitation sans précédent entre un président issu de l’opposition et le pouvoir sortant qui garde la majorité au Parlement.
Al Kitenge, entrepreneur, consultant et économiste, est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique, samedi 12 janvier 2019 sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Arrivé en seconde position, derrière Félix Tshisekedi, selon les résultats provisoires proclamés par la Ceni, Martin Fayulu ne reconnaît pas sa défaite. Il en appelle notamment à la Cenco et à la communauté internationale pour faire connaître « la vérité des urnes ».
Félix Tshisekedi a été élu président de la République démocratique du Congo (RDC), selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Martin Fayulu arrive deuxième, devant Emmanuel Ramazani Shadary.
Qui d’Emmanuel Ramazani, Félix Tshisekedi ou Martin Fayulu l’a emporté ? La tension est montée d’un cran mardi soir, neuf jours après la tenue de la présidentielle. Le suspense est total, alors que d’ultimes tractations sont en cours.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a indiqué dimanche 6 janvier qu’elle avait compilé 53 % des résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre, mais qu’elle ne pouvait pas encore diffuser d’estimations provisoires. Son président a déploré les « menaces » de certains diplomates occidentaux.
La publication des résultats provisoires des élections générales en République démocratique du Congo, initialement annoncée pour dimanche, a été reportée à « la semaine prochaine », a indiqué samedi le président de la Commission électorale à l’AFP.
La majorité favorable au président Joseph Kabila a accusé vendredi 4 janvier la Conférence épiscopale d’avoir une « attitude partisane » et de « violer gravement la Constitution», après avoir affirmé la veille qu’elle connaissait le vainqueur de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo.
Pour la première fois depuis 1960, une passation de pouvoir entre un président sortant et un autre démocratiquement élu devait avoir lieu. Mais au vu des éléments dont dit disposer la FIDH et des irrégularités constatées, le peuple congolais court, selon elle, le risque de se voir confisquer ses élections.
Le Conseil de sécurité des Nations unis va se réunir à huis clos ce 4 janvier sur les élections en République démocratique du Congo, selon des diplomates.
L’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, a affirmé que « les données en sa possession consacrent le choix d’un candidat comme président de la République ». Il appelle la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à respecter « la vérité et la justice ».
Alors que la RDC attend l’annonce par la Ceni des premiers résultats des élections générales du 30 décembre, Jean-Jacques Lumumba, le petit-neveu de Patrice Lumumba, appelle à un sursaut patriotique de l’opposition politique congolaise.
La commission électorale nationale indépendante (Ceni) envisage un report de la publication des résultats provisoires des élections en République démocratique du Congo (RDC). Son président, Corneille Nangaa, a évoqué jeudi 3 janvier des difficultés dans la collecte des résultats électoraux.