Après Jean-Pierre Bemba, la Cour constitutionnelle a définitivement exclu la candidature de l’ancien Premier ministre Antoine Gizenga, 94 ans, a rapporté mercredi la télévision d’État RTNC. Celle de Jean-Paul Moka, autre candidat de la course à la présidentielle de décembre, a également été écartée.
Huit militants du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) ont été accusés mardi 4 septembre par un officier de police de destruction d’un véhicule en marge d’une manifestation qui s’est tenue la veille à Goma, dans l’est de la RDC, a annoncé le parquet.
La Commission électorale congolaise a invalidé six candidatures à la présidentielle de décembre prochain. Mais les fondements juridiques à quatre des six rejets ne sont pas réunis, estime Botethi Beya Liandja, consultant indépendant qui participe à l’élaboration de rapports sur le processus électoral en RDC.
Remarqué lors de la sortie de « Mathématiques congolaises », il y a dix ans, l’écrivain congolais, Jean Bofane évoque aujourd’hui la condition des migrants en Afrique du Nord avec son nouveau livre : « La Belle de Casa ». Et reste obsédé par la situation politique en RD Congo.
Les militants de la Lucha ont appelé mardi à des manifestations le 3 septembre contre l’utilisation des machines à voter pour le scrutin présidentiel du 23 décembre en RDC.
Le président congolais a attendu ce mercredi, date limite du dépôt des candidatures pour la présidentielle de décembre, pour faire savoir s’il désigne un « dauphin » ou s’il décide de concourir à un nouveau mandat – ce qui lui est pourtant interdit par la Constitution.
Moïse Katumbi est en route vers la ville congolaise de Kasumbalesa, à la frontière entre la Zambie et la RDC, a-t-on appris à la mi-journée. Plus tôt dans la journée, l’équipe de l’opposant congolais avait indiqué qu’il avait finalement renoncé à atterrir à Lubumbashi en raison du refus des autorités.
Au lendemain de son retour en RDC et après dix années passées en prison, l’opposant congolais Jean-Pierre Bemba, 55 ans, a annoncé jeudi à Kinshasa avoir fait acte de candidature à la présidentielle du 23 décembre.
Une semaine avant la date butoir du dépôt des candidatures à la présidentielle prévue le 23 décembre, l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba s’est rendu à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour déposer ce jeudi son dossier de candidature.
Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président congolais, a atterri mercredi à l’aéroport de Kinshasa après plus de onze ans d’absence en RDC, où il veut déposer dès jeudi sa candidature à la présidentielle. Plusieurs milliers de personnes l’attendaient, dans une ambiance électrique.
Le président congolais Joseph Kabila a demandé à ses proches de lui chercher un dauphin en lui suggérant quatre noms à l’approche de la date-butoir du 8 août.
Le 19 juillet, palais du Peuple, Kinshasa. Le président Joseph Kabila, 47 ans, vient d’achever un discours très attendu devant le Parlement réuni en congrès…
À 48 heures de la fermeture des bureaux de réception de la Ceni, la plupart des partis et regroupements politiques n’avaient toujours pas déposé vendredi les dossiers de leurs candidats aux provinciales. Quelles conséquences en cas de prolongation ?
Plusieurs responsables congolais sont désormais interdits d’entrée aux Etats-Unis pour des faits de corruption en lien avec le processus électoral en République démocratique du Congo. L’identité des responsables en question n’a pas été rendue public.
Élections en RDC et au Mali, crise en Centrafrique, augmentation du nombre de Casques bleus tués sur le terrain… Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix fait le point pour Jeune Afrique.
Conformément au calendrier électoral en RDC, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a confirmé le 31 mai à Jeune Afrique la convocation de l’électorat congolais le 23 juin. Les bureaux de réception des candidatures seront alors ouverts dès le lendemain pour les élections provinciales.
Officiellement, la Constitution de la RDC interdit la binationalité, mais au sein de la majorité comme de l’opposition, personne ne semble en tenir compte.
Le président angolais a décidé de rebattre les cartes diplomatiques et d’amorcer un véritable virage diplomatique. João Lourenço multiplie les interlocuteurs sur la scène internationale et fait montre d’une ouverture bien plus grande que son prédécesseur.
Des milliers de personnes ont pris d’assaut samedi la cathédrale catholique de Kinshasa pour les funérailles du militant Rossy Mukendi Tshimanga tué par balle en février pendant une manifestation anti-Kabila en République démocratique du Congo.
Une enquête devrait être ouverte, en Corée du Sud, à l’encontre du secrétaire général de l’Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB). En décembre, le gouvernement sud-coréen avait demandé à cette organisation de cesser toute collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise.
Après l’article de Jeune Afrique sur les dessous du contrat entre la Commission nationale électoral indépendante (Ceni) et le sud-coréen Miru Systems pour les « machines à voter », l’ambassade de Corée du Sud se désolidarise du fabricant et prévient des risques de « retard additionnel » à la tenue des élections.
Les nouvelles technologies sont-elles la garantie de résultats incontestables lors des élections ? De nombreux pays ont tenté l’expérience. Mais les machines, hélas ! ne peuvent pas tout.
En dépit des critiques, le président de la Commission électorale nationale indépendante défend mordicus l’achat de machines à voter à la société Miru Systems. La transaction n’a pourtant pas été d’une parfaite clarté.
Soixante-douze heures après leur adoption, les nouveaux statuts du PPRD, formation politique du président congolais, Joseph Kabila, ont été notariés ce jeudi à Kinshasa. Une refondation qui va s’étendre aussi à la Majorité présidentielle (MP). Explications.
Comment faire adopter un projet de loi électorale contesté aussi bien par l’opposition que par ses propres alliés ? Une réunion du PPRD, le parti du président Joseph Kabila, s’est penchée vendredi sur la question. Jeune Afrique reproduit en exclusivité l’enregistrement des débats.
Avant l’examen du nouveau projet électoral à l’Assemblée nationale, une « innovation » fait déjà polémique. Beaucoup, au sein de la classe politique congolaise, voient en effet d’un mauvais œil l’introduction d’un « seuil de représentativité » dans le processus de répartition des sièges des députés en RDC.
Le texte du projet de loi de révision de la loi électorale en République démocratique du Congo a été déposé ce 20 novembre devant l’Assemblée. Il doit être voté d’ici le 30 novembre. C’est le premier pas vers le report effectif de l’élection présidentielle à décembre 2018, tandis que l’opposition continue de réclamer le départ de Joseph Kabila dès la fin 2017.
En République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale (Céni) a annoncé ce 5 novembre un calendrier qui permet au président Joseph Kabila de rester au pouvoir jusqu’au début de 2019, fixant la date de la présidentielle au 23 décembre 2018. De son côté, l’opposition redouble d’ardeur pour demander son départ fin 2017.
Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi au siège du Rassemblement à Kinshasa, Félix Tshisekedi, le président de cette principale plateforme de l’opposition en RDC, a indiqué que les élections doivent se tenir « au plus tard en juin 2018 » à l’issue d’une « transition sans Kabila ».