En visite en RDC, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, a appelé vendredi à l’organisation des élections en 2018, alors que la Commission électorale table sur 2019.
S’alignant presque sur la ligne de la Majorité présidentielle (MP), la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a laissé entendre que les élections reportées « au plus tard en décembre » auront finalement lieu en 2019. Connivence ou coïncidence ?
Dans sa dépêche du mardi 10 octobre, la Commission électorale indépendante (Ceni) indique qu’il lui faudra plus de 500 jours après la fin du recensement des électeurs pour organiser le scrutin présidentiel, renvoyant de facto à 2019 l’élection à l’issue de laquelle Joseph Kabila doit être remplacé.
Après son passage la semaine dernière au siège d’Atlantic Council à Washington, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a regagné dimanche soir Kinshasa où il compte publier incessamment le calendrier électoral tant attendu en RDC. En voici les « grandes lignes ».
Les seize militants arrêtés le 30 septembre à Kisangani, dans le nord-est du pays, alors qu’ils réclamaient la convocation de la présidentielle au plus tard le 31 décembre, ont été relaxés après 12 heures de détention.
Près d’une cinquantaine de manifestants ont été arrêtés le 30 septembre dans deux villes de la République démocratique du Congo pour avoir réclamé la convocation de la présidentielle au plus tard le 31 décembre.
Les deux figures de l’opposition congolaise Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi ainsi que trois représentants de la société civile et de mouvement citoyens ont signé lundi à New York un communiqué dans lequel ils demandent une transition sans le président Joseph Kabila pour préparer des élections en République démocratique du Congo.
Lors de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale congolaise, son président, Aubin Minaku, a invité le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à « s’assumer pleinement ». Cela passe, selon lui, par « la publication au plus vite » du calendrier électoral en RD Congo.
Le Rassemblement de l’opposition s’est dit vendredi « offusqué » par la position de l’Union africaine qui a pris acte, la veille, de l’impossibilité d’organiser les élections cette année en RDC. Une « avancée » note-t-on du côté du camp du président Joseph Kabila.
Le Parti lumumbiste unifié (Palu) du patriarche Antoine Gizenga, 91 ans, a menacé dimanche de remettre en cause son alliance avec la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RDC. En cause : la défaite surprise de son candidat à l’issue de l’élection des gouverneurs dans son fief de Kwilu, dans l’ouest du pays.
Depuis décembre 2016, l’exécutif congolais est conduit par Joseph Kabila et un Premier ministre issu de l’opposition. Cette cohabitation peut-elle tenir jusqu’à la présidentielle ?
Pendant longtemps, ce fut un secret de polichinelle. Aujourd’hui, Corneille Nangaa, 46 ans, n’exclut officiellement plus l’hypothèse d’un report des scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux, qui n’auront probablement pas lieu avant la fin de 2017, « en une séquence », comme l’a pourtant prévu l’accord de la Saint-Sylvestre.
Pendant cette année de transition, quelques personnalités ont été appelées à cogérer le pays. Elles considèrent n’avoir ni trahi ni quitté l’opposition. Sur la question, les avis sont partagés.
L’annonce faite ce vendredi 7 juillet, à Paris, par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de reporter les élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RD Congo) au-delà de 2017 ne passe pas dans l’opposition. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti historique d’opposition congolaise, l’a qualifiée ce lundi de « provocation ». La Coalition de 33 ONG constituée en 2016 est aussi montée au créneau.
Dans une lettre rendue publique le 16 juin, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies demande à l’État congolais de prendre les « mesures nécessaires » pour permettre à l’opposant Moïse Katumbi de participer au scrutin présidentiel prévu avant la fin de l’année.
L’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), prévue pour fin 2017 afin de désigner un successeur à Joseph Kabila, risque d’être reportée en raison des violences de groupes armés dans le centre du pays, a annoncé vendredi la commission électorale.
La coalition au pouvoir en République démocratique du Congo a conditionné mardi sa participation aux négociations sur l’application de l’accord de cogestion du pays avec l’opposition à une reconduction par le président Joseph Kabila de la médiation des évêques qui a permis une sortie de crise in extremis.
L’ex-gouverneur du Katanga, exilé depuis sa condamnation à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d’immeuble, a confirmé mardi sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. L’opposant a également salué la signature d’un accord historique entre l’opposition congolaise et le camp de Kabila, tout en appelant le peuple à la vigilance.
Selon les résultats d’un sondage publié mardi par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), Joseph Kabila arriverait loin derrière Moïse Katumbi et Étienne Tshisekedi si les élections avaient lieu en fin d’année. Encore faut-il que le président congolais sortant se représente. Quels sont alors les vrais enseignements de cette enquête d’opinion ?
Au lendemain de son adoption en plénière, un accord politique a été signé mardi entre le camp du président Joseph Kabila et une frange de l’opposition congolaise. Jeune Afrique a pu consulter le document.
La Majorité présidentielle et une frange de l’opposition congolaise conduite par Vital Kamerhe ont adopté lundi l’accord politique pour une gestion consensuelle du pays. Le texte valide le report des élections d’ici à avril 2018, ce qui ne « règle pas le problème » en RDC pour le ministre français des Affaires étrangères.
La Commission électorale de la République démocratique du Congo (Ceni) a préconisé samedi la convocation du corps électoral en novembre 2017, renvoyant par ailleurs à une année plus tard la tenue de la présidentielle en RDC. Soit deux ans après la fin du second mandat du président Joseph Kabila.
Le fonctionnaire international congolais Noël Tshiani a officialisé jeudi 18 août sa candidature à la présidentielle de 2016 en RD Congo. Lors d’une interview accordée à Jeune Afrique en novembre 2015, il avait déjà laissé entendre qu’il s’y préparait.
Six militants du mouvement des jeunes indignés opposés à toute prolongation du mandat du président congolais Joseph Kabila, condamnés pour « tentative d’incitation à la révolte », ont bénéficié vendredi d’une grâce présidentielle, après avoir passé quatre mois en prison.
Trois plateformes d’opposition congolaise appellent à des marches de protestation en République démocratique du Congo le 26 mai contre un arrêt de la Cour constitutionnelle autorisant le président Joseph Kabila à rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat, selon un communiqué reçu samedi.
Sur requête de plus de la moitié des députés nationaux de la RDC, la Cour constitutionnelle a prononcé mercredi son arrêt en interprétation au sujet de la date de la fin du second mandat de Joseph Kabila si la présidentielle n’est pas organisée dans les délai constitutionnels. Décryptage en trois points.
À Kinshasa, le bureau politique du G7, regroupement des sept partis frondeurs expulsés de la majorité au pouvoir, a désigné mercredi Moïse Katumbi comme son candidat commun en vue de la présidentielle prévue officiellement en novembre en RD Congo.
Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a confirmé vendredi à Jeune Afrique que le scrutin présidentiel en RD Congo, initialement prévue fin novembre, ne pourra pas être organisé sans une révision préalable du fichier électoral. Un processus désormais « impossible » à finaliser avant le 30 septembre, délai constitutionnel pour la convocation de l’électorat.
Avec le « Front citoyen 2016 », les « mouvements citoyens » congolais Filimbi et Lucha sont parvenus à rassembler une vaste coalition pour exiger l’organisation d’une élection présidentielle permettant l’alternance d’ici à la fin de 2016. Son coordonnateur, Floribert Anzuluni, répond aux questions de Jeune Afrique.
Sept dirigeants de la majorité ont adressé lundi une lettre cinglante au président de la RDC. Ils y dénoncent la stratégie suicidaire de Joseph Kabila, soupçonné d’entretenir à dessein la confusion sur la tenue de prochaines élections afin de se maintenir au pouvoir en dépit de la Constitution.