La présidentielle 2023 à Madagascar aura lieu des 9 novembre et 20 décembre 2023. Elle s’annonce décisive, dans un contexte marqué par des défis socio-économiques et politiques pour le pays. Les principaux candidats sont l’actuel président, Andry Rajoelina, ainsi que l’ancien président Marc Ravalomanana, opposant de longue date au chef de l’État sortant. Les enjeux clés sont la lutte contre la pauvreté, qui touche près de 75% de la population, et la gouvernance des ressources naturelles, notamment les mines de saphir et de nickel. La sécurité alimentaire, exacerbée par les changements climatiques, est également l’un des sujets brûlants de cette campagne.
Les tensions politiques, déjà fortes, ont été accentuées par la polémique sur la double nationalité, française et malgache, du président sortant.
Une dizaine de jours après l’investiture d’Andry Rajoelina, le Collectif des candidats d’opposition est enfin sorti de son silence. Il promet une rentrée politique ardue dès le mois de janvier 2024. Mais quelle peut être sa stratégie ?
À peine réélu à l’issue d’un scrutin contesté, le chef de l’État malgache doit à la fois résoudre la crise économique, s’attaquer aux problèmes environnementaux et répondre aux critiques, qui émanent aussi bien de l’opposition que de son propre camp.
Dénonçant de multiples fraudes et irrégularités, l’opposition en appelle notamment à la communauté internationale, alors que la Haute Cour constitutionnelle doit proclamer le 1er décembre les résultats définitifs de la présidentielle et la très probable réélection d’Andry Rajoelina.
Les résultats provisoires de l’élection présidentielle malgache devraient être annoncés le 24 ou le 25 novembre. Mais les irrégularités constatées et la faible participation entachent d’ores et déjà la réélection annoncée d’Andry Rajoelina.
Le 16 novembre, onze millions de Malgaches doivent se rendre aux urnes pour choisir leur président. Mais les tensions entre l’opposition et le camp d’Andry Rajoelina rendent la tenue même de l’élection très incertaine.
En dénonçant les tensions qui émaillent la campagne, la présidente de l’Assemblée nationale s’est attiré les foudres de son camp. Pourtant proche du président candidat, elle appelle maintenant à la suspension du processus électoral.
L’opposition malgache a de nouveau tenté de protester, lundi 6 novembre, mais les manifestants ont été dispersés. Jean-Jacques Ratsietison a été arrêté, avant d’être relâché quelques heures plus tard.
À dix jours du premier tour d’une élection cruciale, la tension est à son comble entre l’opposition et le président sortant. En pleine campagne, ce dernier s’appuie sur des fidèles, dans toutes les sphères du pouvoir.
À seize jours du premier tour, la pression n’en finit pas de monter à Antananarivo. Alors que le chef de l’État sortant verrouille les institutions, l’opposition joue la carte de la mobilisation populaire.
Habitués à se retrouver sur le ring, le président sortant, Andry Rajoelina, et Marc Ravalomanana, le premier de ses opposants, s’affrontent une nouvelle fois à l’approche de l’élection présidentielle.
L’opposition malgache, qui proteste depuis près de deux semaines contre « un coup d’État institutionnel » avant la présidentielle prévue le mois prochain, a promis de maintenir la pression dans la rue malgré l’annonce du report du scrutin d’une semaine.
Le général Richard Ravalomanana, très proche de Andry Rajoelina, a été nommé ce 13 octobre à la tête du Sénat. Une façon pour le président sortant de s’assurer de la docilité de la chambre haute avant la présidentielle.
La Haute Cour constitutionnelle a décidé de reporter d’une semaine le premier tour de l’élection présidentielle, à la demande d’un candidat blessé lors d’une manifestation de l’opposition.
Alors que l’opposition malgache se mobilise contre Andry Rajoelina à un mois de la présidentielle, c’est le président du Sénat qui affirme avoir reçu des menaces visant à lui faire renoncer à l’intérim du pouvoir.
Contraint à la démission en 2009 après son bras de fer avec Rajoelina, contre lequel il échouera au second tour en 2018, l’ancien chef de l’État compte bien prendre sa revanche cette année.
À quelques semaines du premier tour de la présidentielle malgache prévue le 9 novembre, les manifestations des opposants à Andry Rajoelina continuent. Avec un objectif : conquérir la très symbolique place du 13-Mai.
L’ancien champion et désormais président de l’Union africaine de judo, Thierry Siteny Randrianasoloniako, député de Tuléar, se lance pour la première fois dans la course à la magistrature suprême. Sur fond de rumeurs concernant ses relations avec la Russie.
À l’approche de la présidentielle, le chef de l’État sortant, qui brigue sa propre succession, accuse ses rivaux de l’opposition de fabriquer une crise, parlant même de « personnes fomentant des troubles » dans la Grande Île.
« Seulement » treize candidatures validées pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, contre trente-six en 2018. Et s’il suffisait d’un élu, « bien élu » et légitime, pour enfin remettre la Grand Île sur les rails du développement ?
Battu à plate couture en 2018, l’ancien président s’est lancé dans la course à la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec ses deux grands rivaux, Andry Rajoelina, le sortant, et son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
Sa candidature désormais officielle et validée pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, Andry Rajoelina se présente comme favori à sa propre succession. Mais le pays est-il prêt à le suivre ?
Alors que la campagne pour la présidentielle vient de débuter, certaines décisions validées par la Haute cour constitutionnelle (HCC) interrogent sur la suite du processus électoral. Et suscitent des inquiétudes.
L’ancienne magistrate Fanirisoa Ernaivo et le RMDM-Diaspora, l’alliance des opposants malgaches à l’étranger qu’elle préside, continuent de se mobiliser contre la candidature du chef de l’État sortant, Andry Rajoelina.
Treize prétendants se présenteront au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, dont le président sortant, Andry Rajoelina. L’intérim de ce dernier, confié au Premier ministre, Christian Ntsay, est d’ores et déjà contesté.
Vingt-huit candidatures, dont celles des trois derniers chefs d’État, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 9 novembre et 20 décembre prochains. Les dossiers seront examinés dans les prochains jours et devront être validés par la Haute cour constitutionnelle.
Alors qu’il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de novembre, le président malgache revient sur les polémiques de ces dernières semaines, à commencer par la question de sa binationalité.
Le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de la Grande île (FFKM) a achevé, le 31 août, une série de consultations visant à soutenir le dialogue et à prévenir une crise post-électorale. Mais des doutes apparaissent déjà quant à sa neutralité.
L’arrestation de sa directrice de cabinet a pris de court le président malgache qui compte bien briguer sa propre succession en novembre prochain. Le bouleversement de ses équipes tombe au mauvais moment.