L’ancien ministre de Mahamadou Issoufou apparaît comme le plus farouche adversaire du nouveau chef de l’État. En particulier au sein d’une opposition qui, pour le moment, a accepté la main tendue du président.
Entre l’exil de Hama Amadou, la réserve désormais observée par Mahamane Ousmane et le ralliement d’Ibrahim Yacouba – et de son parti – à la majorité, l’opposition manque de figures charismatiques et perd de son poids au sein de l’Assemblée nationale.
Entre la détention de l’ex-Premier ministre et le rejet par Mahamane Ousmane de la victoire de Mohamed Bazoum à la présidentielle, le Niger est plongé dans un nouveau bras de fer entre le parti au pouvoir et l’opposition.
Le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, a été élu lors du second tour de l’élection présidentielle, avec 55,75% des voix, selon les résultats provisoires de la Ceni. Il devance l’opposant Mahamane Ousmane.
Qualifié pour le second tour de la présidentielle nigérienne, qui aura lieu ce 21 février, Mahamane Ousmane n’est pas favori face à Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir. Mais l’ancien président espère déjouer les pronostics.
Seini Oumarou et Albadé Abouba ont annoncé, le 3 février, leur ralliement à Mohamed Bazoum pour le second tour de la présidentielle, qui aura lieu le 21 février. « Jeune Afrique » dévoile les coulisses des tractations.
La Cour constitutionnelle a validé dimanche le duel entre le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum et l’ex-président Mahamane Ousmane. Le second tour de l’élection aura lieu le 21 février.
Selon les résultats annoncés le 2 janvier par la Commission électorale nationale indépendante, un second tour opposera le 20 février Mohamed Bazoum, en tête, à Mahamane Ousmane.
Les premiers électeurs nigériens ont commencé à voter dimanche pour la présidentielle qui doit déboucher sur une première transition démocratique entre deux présidents élus.
Candidat à la présidentielle du 27 décembre, Mohamed Bazoum pourrait succéder à Mahamadou Issoufou, auprès duquel il chemine depuis plus de trente ans. Portraits croisés.
Cinquième du premier tour en 2016, Ibrahim Yacouba rêve cette fois d’une place au deuxième round de la présidentielle. Mais l’ancien ministre de Mahamadou Issoufou peut-il rassembler l’opposition ?
Candidat du Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamuhria) à la présidentielle, l’ancien ministre de Mahamadou Issoufou compte bien se faire une place entre le parti au pouvoir et une opposition plus radicale.
C’est à lui que Mahamadou Issoufou souhaite passer le relais à l’issue de la présidentielle du 27 décembre. Un ami de trente ans, très connecté, parfois clivant, qui revendique sa liberté de ton.
Après l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou à la présidentielle du 27 décembre, les cartes ont été rebattues. Plusieurs ténors espèrent parvenir à rassembler derrière eux au second tour.
La Cour constitutionnelle du Niger a annoncé vendredi 13 novembre la liste des candidatures validées pour l’élection présidentielle dont le premier tour doit avoir lieu le 27 décembre. Sans surprise, l’opposant Hama Amadou n’y figure pas.
Candidat à la présidentielle le 27 décembre au Niger, Seini Oumarou espère créer la surprise avec le MNSD. Mais son positionnement, entre opposition et majorité, interroge. L’ancien Premier ministre a reçu Jeune Afrique à Niamey.
Novice en politique, Hamidou Mamadou Abdou se présente à la présidentielle nigérienne sous les couleurs du Rassemblement national africain, un parti qu’il a lancé en 2019. Installé au Canada, où il a fait sa carrière, il assure cependant ne pas être une « diaspo déconnecté ».
Hama Amadou a livré un discours offensif, le 29 août, lors de l’investiture d’un autre opposant, Omar Hamidou Tchiana, pour la présidentielle de décembre. Une prise de parole qui marque le début de sa propre campagne.
Mohamed Bazoum a quitté le gouvernement nigérien le 29 juin. Désormais ancien ministre de l’Intérieur, il va se consacrer à la la prochaine présidentielle, à laquelle il est candidat pour le parti au pouvoir.
Depuis la révélation d’un audit en cours au ministère de la Défense, l’opposition espère s’appuyer sur ce possible scandale de détournements pour affaiblir le PNDS (au pouvoir) et son candidat à la présidentielle, Mohamed Bazoum.
Candidat à la présidentielle de décembre, le patron du MNSD alterne entre opposition timide et alliance de circonstance. Une voie médiane qui s’apparente à une impasse.
Le ministre de l’Intérieur, candidat du parti de Mahamadou Issoufou pour la présidentielle 2021, a deux axes stratégiques : mettre le parti en ordre de marche et apparaître comme le successeur naturel de l’actuel président nigérien.
Mohamed Bazoum, le puissant ministre nigérien de l’Intérieur, a été investi dimanche candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) à la présidentielle de 2021 et à laquelle l’actuel président Mahamadou Issoufou ne se présentera pas.
Compagnon de route de Mahamadou Issoufou depuis plus de trente ans, le ministre de l’Intérieur doit être désigné, le 31 mars, candidat à sa succession pour la présidentielle de 2021.
Mohamed Bazoum serait-il le principal bénéficiaire du camouflet politique infligé à Massaoudou ? Le ministre de l’Intérieur se garde bien de s’exprimer officiellement sur la situation.