Le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal se tient ce 24 mars 2024. Les quelque sept millions de Sénégalais appelés aux urnes devront départager les 19 candidats en lice, parmi lesquels Amadou Ba, Bassirou Diomaye Faye, Idrissa Seck et Khalifa Sall.
Ce scrutin se tient dans un contexte particulier : le 3 février, à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale, le président sénégalais Macky Sall – qui ne se présente pas à cette élection – avait en effet annoncé le report de l’élection. La nouvelle date du vote a finalement été fixée au terme de plusieurs semaines d’âpres débats et de crise politique.
Le Conseil constitutionnel et son président, qui était pourtant réputé proche du chef de l’État, viennent de jouer leur crédibilité dans une séquence politique inédite.
Saisis par le chef de l’État, les sept sages ont désavoué le scénario qui leur était soumis, refusant toute prolongation du mandat présidentiel ainsi que la modification de la liste des candidats. Un accord a en revanche été trouvé sur la date.
Le texte polémique a été adopté mercredi 6 mars en fin de journée, à 94 voix pour, 49 contre et 3 abstentions. La loi pourrait permettre à Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye de sortir de prison.
Alors que le Conseil constitutionnel vient de désavouer les propositions issues du dialogue national relatives à la reprise du processus électoral, le candidat Amadou Ba cède le fauteuil de Premier ministre à Sidiki Kaba. Et le premier tour de la présidentielle est fixé au 24 mars.
L’élection sera-t-elle reportée au 2 juin ? Macky Sall se maintiendra-t-il dans ses fonctions jusque-là ? Les candidats recalés pourront-ils être repêchés ? Décryptage d’une présidentielle hors normes.
Présenté comme une mesure d’apaisement, ce projet de loi divise au sein de la majorité et de l’opposition. Il est, en outre, rejeté par les ex-détenus politiques comme par les familles des victimes tuées en marge des manifestations.
Le chef de l’État sénégalais a reçu ce lundi 4 mars les conclusions du dialogue national. Mais le parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck exprime déjà son désaccord.
Le projet de loi d’amnistie, qui devrait être présenté aux députés dans la semaine, pourrait changer la donne pour l’opposant Ousmane Sonko, incarcéré depuis juillet dernier.
Dakar sera membre observateur de ce club dont les membres représentent 70 % des réserves mondiales prouvées de gaz et 51 % des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).
Au Sénégal, alors que les conclusions du dialogue national l’incitent à prolonger son mandat jusqu’à la désignation de son successeur, en juin ou en juillet, le président a réitéré publiquement son intention de quitter le pouvoir à la date initialement annoncée.
Le dialogue national initié par Macky Sall, censé dégager un consensus sur le processus électoral, s’est achevé le mardi 27 février. Ses participants proposent que la présidentielle ait lieu début juin, et que le président sortant reste au pouvoir jusqu’à sa tenue.
Sur fond de crise institutionnelle attisée par Karim Wade et amplifiée par sa propre majorité, le chef de l’État sénégalais est soupçonné de reporter à dessein une élection à laquelle il n’est pas lui-même candidat.
Le chef de l’État a déclaré qu’il ne comptait pas poursuivre son mandat après son terme. Il a convoqué un dialogue national lundi 26 février pour fixer la date de l’élection présidentielle.
La communauté internationale exhorte le chef de l’État à fixer rapidement une nouvelle date pour le scrutin présidentiel, qui devait se tenir le 25 février. Ce qui ne manque pas d’agacer Dakar.
Alors que Macky Sall doit fixer « dans les meilleurs délais » la nouvelle date de l’élection présidentielle, les « concertations » qu’il a initiées pourraient bien accoucher d’un nouveau rebondissement.
La ministre de la Justice sénégalaise, Aïssata Tall Sall, a réfuté mardi tout critère politique dans la libération récente de centaines de détenus, laissant ouverte la question d’une éventuelle sortie de prison de deux des principaux opposants.
Quinze candidats à l’élection présidentielle du Sénégal, sur les vingt validés par le Conseil constitutionnel, demandent que l’élection se déroule avant la fin du mandat du président Macky Sall.
Deux semaines après l’annonce par Macky Sall du report de la présidentielle, invalidé en fin de semaine par le Conseil constitutionnel, des milliers d’opposants ont pu manifester sans répression des forces de l’ordre. Alors que de nombreux détenus ont été libérés ces derniers jours, les soutiens de Bassirou Diomaye Faye, candidat incarcéré du Pastef dissous, ont exigé sa « libération sans délai ».
Alors que le Sénégal est plongé dans l’incertitude concernant la tenue de sa prochaine élection présidentielle, l’intellectuel sénégalais exhorte le chef de l’État à prendre ses responsabilités et analyse les raisons d’une crise sans précédent de la démocratie de son pays.
Le Conseil constitutionnel a annulé, jeudi, le report de l’élection présidentielle décidée par le chef de l’État. Projecteur sur les sept femmes et hommes qui le composent.
Face à une situation qui évolue quotidiennement sur le terrain, les partenaires économiques du Sénégal affichent une confiance que d’aucuns estiment fragile.
Le président sénégalais « mènera sans tarder les consultations nécessaires » pour l’organisation de l’élection présidentielle, ont indiqué vendredi ses services dans un communiqué.
Partagés entre résignation et optimisme, les acteurs économiques du secteur privé sénégalais s’inquiètent des conséquences à court, moyen et long terme, de la crise politique qui secoue actuellement le pays.
Le Conseil constitutionnel a annulé le 15 février le report du scrutin et invité les « autorités compétentes » à l’organiser « dans les meilleurs délais ». Une expression qui laisse libre cours à diverses interprétations.
Dans un contexte politique très clivé en raison du report de la présidentielle, le dialogue national voulu par Macky Sall suscite la défiance d’une frange de l’opposition.
Alors que le pays fait face à une situation incertaine, à la suite du report de l’élection présidentielle par le chef de l’État sénégalais Macky Sall, les milieux économiques restent vigilants. Certains font part de leur inquiétude, notamment dans le tourisme.
De l’agro-industrie à l’aérien, en passant par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), le polytechnicien a contribué au lancement de plusieurs aventures économiques au Sénégal. Il est désormais chargé de bâtir le réseau ouest-africain du géant du conseil.