Le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal se tient ce 24 mars 2024. Les quelque sept millions de Sénégalais appelés aux urnes devront départager les 19 candidats en lice, parmi lesquels Amadou Ba, Bassirou Diomaye Faye, Idrissa Seck et Khalifa Sall.
Ce scrutin se tient dans un contexte particulier : le 3 février, à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale, le président sénégalais Macky Sall – qui ne se présente pas à cette élection – avait en effet annoncé le report de l’élection. La nouvelle date du vote a finalement été fixée au terme de plusieurs semaines d’âpres débats et de crise politique.
L’opposant sénégalais a déposé le 16 janvier la réclamation contre Karim Wade à l’origine de son invalidation. Désormais mobilisé contre le report de l’élection annoncé par le chef de l’État, il décrit un pays « au bord de la rupture ».
Les gendarmes ont dispersé ce lundi matin un rassemblement d’opposants devant l’Assemblée nationale, où les députés examinent la proposition de loi controversée sur le report de l’élection présidentielle annoncé par Macky Sall.
Par la voix du président de sa Commission, Moussa Faki Mahamat, l’Union africaine « encourage vivement toutes les forces politiques et sociales » à régler la crise actuelle par la concertation, tout en saluant le « modèle démocratique » sénégalais.
Des heurts ont éclaté dimanche 4 février à Dakar entre forces de sécurité et manifestants protestant contre le report de la présidentielle annoncé la veille par le chef de l’État, Macky Sall.
Samedi 3 février, le chef de l’État annonçait le report de l’élection prévue le 25 février. Coulisses d’une décision qui pourrait le mener à étendre son mandat pour une durée indéterminée.
Si la proposition de loi constitutionnelle déposée par les députés du PDS est adoptée, le président sénégalais se maintiendra au pouvoir jusqu’au 25 août, nouvelle date de l’élection.
Le président de la République a annoncé ce samedi l’abrogation du décret qui fixe l’élection au 25 février prochain, lors d’une allocution adressée à la nation. Il a également convoqué un dialogue national.
Traditionnellement acquis à l’opposition, l’électorat de la capitale devrait se répartir entre Khalifa Sall et le Pastef d’Ousmane Sonko. Mais la coalition au pouvoir, dont le candidat à la présidentielle – Amadou Ba – est un natif de Dakar, n’a pas dit son dernier mot.
Au Sénégal, le candidat officiellement désigné par Ousmane Sonko pour le remplacer à l’élection présidentielle débutera sa campagne ce 4 février. En principe, depuis sa cellule du Cap Manuel.
La résolution proposée par Karim Wade a été adoptée ce mercredi par les députés à 120 voix contre 24. Elle ouvre la voie à une enquête sur des accusations de « corruption » contre deux juges du Conseil constitutionnel – laquelle vise aussi Amadou Ba, Premier ministre et candidat de la majorité à la présidentielle.
Alors que l’éventualité d’un report du scrutin est de plus en plus souvent évoquée, le chef de l’État sénégalais a réaffirmé le 26 janvier aux leaders de Benno Bokk Yakaar (BBY) qu’il se tiendra bel et bien à la date prévue.
À un mois du scrutin du 25 février, les poids lourds de la majorité s’activent dans leurs bastions pour mener le Premier ministre Amadou Ba à la victoire. L’enjeu est de taille puisqu’ils jouent leur survie politique dans cette élection.
Les soutiens de Karim Wade, candidat écarté de la présidentielle du 25 février 2024, tentent de mettre des bâtons dans les roues d’Amadou Ba. Ils soupçonnent certains des sept sages du Conseil constitutionnel de « corruption ».
Le 25 février prochain, ils seront 20 – un record ! – à concourir à une élection suprême qui fera date. Tour d’horizon des forces en présence et des enjeux.
Amadou Ba, Khalifa Sall, Idrissa Seck, Bassirou Diomaye Faye… Ils sont 20 à se presser sur la ligne de départ pour succéder à Macky Sall. Portrait, en vidéo, des principaux candidats à la présidentielle au Sénégal.
Les équipes du candidat recalé ont diffusé une vidéo enregistrée avant qu’il ne soit incarcéré au cas où il serait empêché de se présenter. Il y détaille sa stratégie, sans pour autant confirmer le choix de son plan B.
Le président Macky Sall a reçu le 24 janvier plusieurs candidats recalés. Il a aussi confirmé la date du scrutin, alors que la rumeur d’un potentiel report agitait la sphère politique depuis plusieurs jours.
L’ancien chef de gouvernement d’Abdoulaye Wade, qui brigue la magistrature suprême pour la quatrième fois, a entamé des négociations avec plusieurs anciens ministres afin d’obtenir leur soutien.
Candidatures dissidentes, têtes d’affiche écartées, possibilité d’un second tour… JA décrypte en cinq questions les enjeux de l’élection du 25 février prochain.
Alors que le Conseil constitutionnel a écarté sa candidature à la présidentielle du 25 février, le fils de l’ancien président affirme qu’il participera « dans tous les cas » et « d’une manière ou d’une autre » au scrutin.
Coline Fay, incarcérée au Sénégal depuis sa participation mi-novembre à une manifestation de soutien à l’opposant Ousmane Sonko, a été libérée et expulsée vers la France.
Ancien ministre de Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a refusé de se ranger derrière le Premier ministre et fait le choix de la dissidence. Candidat à la magistrature suprême, il a réussi à passer l’étape cruciale des parrainages.
Certains postulants malheureux ont adressé, le 15 janvier, une lettre ouverte au chef de l’État pour demander « le rétablissement des candidatures invalidées » après examen des parrainages. Le Conseil constitutionnel peut-il encore entendre leurs doléances ?
Candidat à la magistrature suprême, le chef de gouvernement clôturait, ce 11 janvier, le congrès annuel de l’Union internationale de la presse francophone. Dans son discours d’ouverture, Macky Sall avait, quant à lui, vanté le pluralisme médiatique au Sénégal.
De l’hyperinflation des candidatures aux centaines de milliers de doublons dans les parrainages, retour sur une campagne marquée par les excès des « candidats à tout prix ».