Le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal se tient ce 24 mars 2024. Les quelque sept millions de Sénégalais appelés aux urnes devront départager les 19 candidats en lice, parmi lesquels Amadou Ba, Bassirou Diomaye Faye, Idrissa Seck et Khalifa Sall.
Ce scrutin se tient dans un contexte particulier : le 3 février, à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale, le président sénégalais Macky Sall – qui ne se présente pas à cette élection – avait en effet annoncé le report de l’élection. La nouvelle date du vote a finalement été fixée au terme de plusieurs semaines d’âpres débats et de crise politique.
Depuis sa cellule de la prison du Cap Manuel, Ousmane Sonko ne baisse pas les bras. Ses avocats ont déposé le 8 janvier une requête devant le Conseil constitutionnel, qui vient de rejeter son dossier de candidature.
Pour le cofondateur du Divan citoyen, les barrières instaurées par la caution et les parrainages ne suffisent pas à réfréner les appétits en vue de la présidentielle.
Afin de pallier l’éventuelle invalidation des candidatures d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, les députés du Pastef ont parrainé Habib Sy, un troisième candidat surprise.
À cause de l’interdiction de son meeting, l’investiture de l’opposant emprisonné s’est déroulée dans un lieu privé, à huis clos. La liste des candidats à l’élection de février sera annoncée le 20 janvier.
La présidentielle du 25 février prochain focalise l’attention, mais il est aussi plus que probable que le successeur de Macky Sall voudra organiser des législatives dans la foulée.
Pour faire enregistrer la candidature de l’opposant à la présidentielle de 2024, son équipe de campagne a dû user de subterfuges face aux obstacles posés par l’administration.
Quelque 90 candidats ont déposé leur dossier de candidature avant la limite du 26 décembre. Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 12 janvier pour les examiner.
La justice sénégalaise avait ordonné à la mi-décembre la réintégration de l’opposant à Macky Sall sur les listes électorales pour la présidentielle. Ce qu’a jusqu’ici refusé l’administration chargée des élections.
Le jeune député a été désigné par Macky Sall pour mener à bien la collecte des milliers de signatures nécessaires pour faire valider le dossier de candidature du Premier ministre sénégalais. Un rôle qui pourrait propulser sa carrière politique.
Adoubé par Macky Sall, le Premier ministre sénégalais a été investi, jeudi 21 décembre, comme le candidat officiel du parti présidentiel pour le scrutin de 2024.
Au Sénégal, alors que la justice a ordonné la réintégration de l’opposant sur les listes électorales, ses avocats dénoncent « une prise en otage du peuple » orchestrée par l’État.
Alors que le dépôt de leurs dossiers s’est ouvert le 11 décembre, plusieurs candidats à la présidentielle de février 2024 se sont attachés les services d’agences de relations publiques parisiennes.
Omniprésent sur les réseaux sociaux mais toujours absent du Sénégal, le candidat du PDS continue de cultiver le mystère à dix semaines de la présidentielle.
L’opposant, incarcéré depuis juillet 2023, a-t-il bénéficié d’un financement occulte du Qatar en vue de la présidentielle ? Jamais étayée, la rumeur vient de resurgir.
En visite à Paris du 7 au 12 décembre, le Premier ministre et candidat du pouvoir en a profité pour rencontrer plusieurs élus français d’origine sénégalaise afin de s’assurer de leur soutien.
Candidat de la majorité présidentielle, le Premier ministre sénégalais effectue depuis le 7 décembre un séjour de quatre jours dans la capitale française, qui mêle rencontres de travail et meeting politiques.
Actualité au Sénégal, économie régionale, Zlecaf ou encore rôle des entrepreneurs à l’aube de la prochaine élection présidentielle de février 2024, le cofondateur de la start-up sénégalaise Paps fait le point sur les faits saillants qui émaillent son quotidien.
La coalition au pouvoir a annoncé le 27 novembre 2023 avoir obtenu l’onction de 3 782 052 parrains, soit plus de la moitié des électeurs du Sénégal. Un chiffre « plausible » ou « inventé de toutes pièces » ?
Candidat à la présidentielle de février 2024, Amadou Ba est attendu début décembre dans la capitale française. L’occasion de convaincre une diaspora qui s’est laissée tenter par l’opposition aux dernières législatives sénégalaises.
Fondateur du journal « Le Quotidien » et proche du chef de l’État, Madiambal Diagne est l’un des éditorialistes les plus en vue du Sénégal, qui assume ses amitiés politiques tout en se défendant d’être un laudateur zélé. Portrait.
Issus de l’ex-Pastef, les candidats à la présidentielle Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye sont incarcérés. Voici ce qu’il pourrait se passer si l’un d’eux était élu depuis sa cellule.
Ce membre du Pastef est le seul des candidats potentiels du parti à être emprisonné. C’est pourtant lui qui a été choisi pour représenter la formation à la présidentielle de février 2024.
Le président sortant ne regrette rien des années passées à la tête du pays. Ni sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat, ni la confiance accordée à Amadou Ba, son dauphin, ni même la solitude du pouvoir ou la virulence des coups portés par ses adversaires, à commencer par le premier d’entre eux, Ousmane Sonko. Interview exclusive.