Le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal se tient ce 24 mars 2024. Les quelque sept millions de Sénégalais appelés aux urnes devront départager les 19 candidats en lice, parmi lesquels Amadou Ba, Bassirou Diomaye Faye, Idrissa Seck et Khalifa Sall.
Ce scrutin se tient dans un contexte particulier : le 3 février, à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale, le président sénégalais Macky Sall – qui ne se présente pas à cette élection – avait en effet annoncé le report de l’élection. La nouvelle date du vote a finalement été fixée au terme de plusieurs semaines d’âpres débats et de crise politique.
Radiation des listes électorales, dissolution du Pastef… La Cour communautaire a débouté l’opposant sénégalais, candidat à la présidentielle de février 2024.
Le transfèrement d’Ousmane Sonko d’un hôpital vers une prison de la capitale sénégalaise, qui provoque la colère de ses partisans, est justifié selon l’administration pénitentiaire.
Jusqu’ici à la tête du champion avicole sénégalais Sedima, la fille du fondateur du groupe est candidate à l’élection de février 2024. Son profil séduit autant qu’il questionne.
L’élection du 25 février marquera-t-elle une troisième alternance ou un changement dans la continuité ? Pour plusieurs candidats, elle sera en tout cas le scrutin de la dernière chance.
Autrefois discrets, ces hauts cadres de l’administration ont investi le terrain politique. Deux d’entre eux jouent déjà un rôle primordial dans la perspective de la présidentielle de février : Amadou Ba, dauphin de Macky Sall, et Ousmane Sonko, tête d’affiche de l’opposition.
L’Union interparlementaire, qui réunit les représentants de 180 Parlements, a pris position en faveur de la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024.
À moins de quatre mois du scrutin de février 2024, le Premier ministre sénégalais entreprend un tour du pays qui doit le conduire, d’ici à la mi-décembre, dans les 14 régions du Sénégal.
Coupables d’avoir contredit la ligne officielle dans l’affaire Ousmane Sonko, les douze membres de la Commission électorale nationale autonome ont été remplacés par décret.
Deux instances officielles en charge des élections s’affrontent à moins de quatre mois du scrutin présidentiel : Ousmane Sonko doit-il ou non être réinscrit sur les listes électorales ?
En attendant son retour à Dakar, dont la date n’est pas encore fixée, le candidat à la présidentielle du Parti démocratique sénégalais tend la main aux anciens camarades ayant claqué la porte du PDS. Coulisses.
Ils représentent moins de 5 % de l’électorat du pays, mais n’en sont pas moins activement courtisés par les candidats à l’élection présidentielle. Qui parviendra à convaincre les Sénégalais de l’extérieur d’ici à février 2024 ?
Au Sénégal, les deux candidats déclarés à la présidentielle se disputent l’appui des hauts fonctionnaires de l’administration, tandis que nombre d’entre eux ont déjà été sanctionnés pour avoir fait défection à la coalition au pouvoir.
C’est avec des têtes d’affiche globalement novices, une foule de candidats anonymes et un dauphin cumulant la charge de Premier ministre que s’est ouverte la campagne qui décidera de l’identité du successeur de Macky Sall.
Les 21 et 22 octobre, l’opposant sénégalais a été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall.
Depuis la révision du code électoral en juillet, les candidats peuvent se faire parrainer par des députés, des maires ou de simples citoyens. C’est cette dernière option, pourtant plus complexe, qu’ont choisie les principaux partis politiques.
Son mandataire a une nouvelle fois été éconduit par la Direction générale des élections, ce vendredi matin. L’opposant sénégalais a pourtant été réintégré sur les listes électorales.
Anciens chefs de gouvernement, ex-ministres, femmes et hommes d’affaires, patrons de presse. Ils sont plus de 200 à vouloir se présenter à la présidentielle de février 2024. Un record.
À la tête d’une coalition qui se réorganise, le Premier ministre, candidat de la majorité, se lance dans la campagne. Parviendra-t-il à resserrer les rangs autour de lui ?
Après plus de trois mois de dissensions, Yewwi Askan Wi, la principale coalition de l’opposition sénégalaise, vient de voler en éclats. En cause, la fracture entre les partis d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall, devenue irréductible.
États-majors politiques, candidats, représentations diplomatiques, milieux d’affaires… En période électorale, ils sont de plus en plus nombreux à commander des enquêtes d’opinion. Même si la publication des résultats reste interdite.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Amadou Ba n’a pas fait l’objet de bouleversements politiques, mais il assure un fragile équilibre entre les diverses sensibilités de la coalition au pouvoir. Coulisses.
Au terme d’une audience marathon, jeudi, le tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné la réinscription de l’opposant sénégalais sur les listes électorales, rouvrant la voie à sa candidature à la présidentielle.
L’opposant jouera l’une de ses dernières cartes le 12 octobre à Ziguinchor, où sa radiation des listes électorales sera étudiée par le tribunal administratif. Mais il assure n’avoir pas dit son dernier mot.