Le nouveau gouvernement congolais a été nommé mardi soir. Toujours dirigée par Clément Mouamba, qui a été reconduit au poste de Premier ministre, la nouvelle équipe compte 35 membres contre 38 dans le gouvernement sortant.
En l’espace d’une semaine, les ex-combattants Ninjas, qui soutiennent la cause de Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, ont attaqué l’armée à plusieurs reprises dans le district du Pool, dans le sud du pays. Quatre militaires au moins ont été tués et plusieurs autres blessés, selon des sources militaires et gouvernementales.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a prêté serment samedi à Brazzaville devant la Cour constitutionnelle qui l’a investi pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire contestée par l’opposition à l’élection présidentielle anticipée du 20 mars.
Les chefs de l’opposition ont profité de l’organisation d’un référendum controversé pour tenter de déstabiliser le régime. Denis Sassou Nguesso a tenu bon. Et maintenant ?
De Paris à Bruxelles, tour d’horizon d’une diaspora africaine déterminée à faire entendre sa voix pour les élections à venir à Abidjan, Conakry et ailleurs. En France, si la diaspora congolaise ne vote pas, elle reste très influente.
À dix mois de la présidentielle, chaque camp se jauge et fourbit ses arguments. Car même s’il attend la dernière ligne droite pour se déclarer, il ne fait aucun doute que Denis Sassou Nguesso briguera un nouveau mandat.
Après cinq jours des discussions sur l’avenir des institutions congolaises à Sibiti, à l’ouest de Brazzaville, les participants au dialogue national ont appelé vendredi à un changement de la Constitution, qui limite à deux les mandats présidentiels, plutôt qu’à une simple révision.
À quatorze mois de l’élection présidentielle, le camp du pouvoir peine à clarifier ses positions sur la question d’une nouvelle candidature de Denis Sasssou Nguesso.
Alors que la présidentielle approche, partisans et opposants à une nouvelle Constitution durcissent le ton. La révolte burkinabè à l’esprit, Denis Sassou Nguesso observe, et mûrit sa stratégie.
Pour ou contre une révision ou un changement de la Constitution qui permettrait au chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, de se représenter en 2016 ? Le débat fait rage. Le principal intéressé, lui, ne s’est pas encore clairement prononcé.
À Brazzaville, le débat sur l’élection présidentielle de 2016 et l’éventuelle candidature de Denis Sassou Nguesso à sa propre succession est désormais ouvert.