Le procès de Hissène Habré, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, est prévu pour le 20 juillet 2015 à Dakar, au Sénégal. L’ex-président tchadien est jugé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture. Il a été arrêté à Dakar le 30 juillet 2013 et est depuis en détention préventive.
Dans « La Traque de Hissène Habré », qu’il publie aux éditions Karthala, l’avocat des droits humains revient sur vingt années à la poursuite du l’ancien président tchadien, condamné pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Les premiers paiements du gouvernement tchadien sont versés aux victimes et parents de victimes de l’ancien chef de l’État, renversé en 1990. Mais cela ne solde pas tous les comptes.
Si Succès Masra incarne l’opposition politique face à la transition dirigée par Mahamat Idriss Déby Itno, le coordinateur de la plateforme Wakit-Tama, également en exil, s’impose, lui, comme le meneur d’un mouvement citoyen qui tend à remplacer les partis traditionnels.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Les victimes oubliées de Hissène Habré, le procès de Yahya Jammeh qui tarde à devenir réalité, mais aussi le procès Sankara et la rapidité inédite de la CPI dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine… L’avocat et activiste américain Reed Brody dit ses espoirs et déceptions.
L’ancien président tchadien, reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, est mort le 24 août sans qu’aucune de ses victimes ou de leurs proches n’ait obtenu réparation. Pour leurs avocats, le combat continue.
Fatime Raymonde Habré est le premier soutien de son mari, condamné à la prison à perpétuité au Sénégal pour crimes contre l’humanité. Portrait d’une femme influente et volontiers offensive, qui continue de se battre pour son époux.
On le surnomme « le chasseur de dictateurs ». Pourfendeur du Tchadien Hissène Habré, l’avocat américain Reed Brody cible désormais le Gambien Yahya Jammeh, mais aussi George W. Bush et Donald Trump.
Baba Hydara, fils du journaliste gambien Deyda Hydara, assassiné en 2004 à Banjul, prend ici la plume pour réclamer à l’Union africaine, à la Cedeao et à la société civile africaine de mettre tout en oeuvre pour que Yahya Jammeh ne profite pas d’une « impunité à vie ».
Comme si les trublions sénégalais ne suffisaient pas, quelques étrangers viennent régulièrement ajouter leur piment au yassa national… à leurs risques et périls !
Les 19 et 20 octobre, des ONG gambiennes et internationales de défense des droits humains se réuniront à Banjul pour se pencher sur les crimes commis sous le régime de Yahya Jammeh entre 1994 et 2017.
Lors du 29e sommet des chefs d’État de l’Union africaine, les victimes de l’ancien président tchadien espèrent qu’un fonds d’indemnisation va être créé. Condamné à perpétuité en avril dernier, l’ancien dictateur doit verser 123 millions d’euros.
Après un quart de siècle d’une lutte judiciaire acharnée, le verdict définitif est enfin tombé : l’ex-président tchadien, Hissène Habré finira ses jours en prison.
Reporté d’une semaine, le procès de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, soupçonné d’être impliqué dans la répression de l’insurrection populaire de 2014, doit s’ouvrir jeudi 4 mai à Ouagadougou. Avant lui, près de 20 autres ex-chefs d’État africains ont eu maille à partir avec la justice nationale ou internationale.
L’ex-président tchadien a été condamné à la prison à perpétuité au terme de son procès en appel qui s’était ouvert le 9 janvier devant un tribunal spécial africain à Dakar.
Sidiki Kaba, ministre sénégalais de la Justice et président de l’Assemblée des États parties au statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), a été reçu le 2 mars à New York par António Guterres, le secrétaire général de l’ONU (à laquelle la CPI est liée).
Amateur de dossiers sulfureux, l’enfant terrible du barreau dakarois, El Hadji Diouf, a défendu jusqu’au bout l’ex-dictateur gambien Yahya Jammeh. Envers et contre tous.
Jugé en appel pour crimes contre l’Humanité, l’ancien chef d’État tchadien Hissène Habré sera fixé sur son sort le 27 avril 2016, date à laquelle le tribunal spécial rendra son verdict.
Le procès en appel de l’ex-président tchadien, condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie pour crimes contre l’humanité par un tribunal spécial africain à Dakar, s’ouvre ce lundi.
Le procès en appel de l’ex-président tchadien, condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie pour crimes contre l’humanité par un tribunal spécial africain à Dakar, s’ouvrira le 9 janvier, a appris l’AFP mardi de sources judiciaires.
L’ex-président tchadien Hissène Habré, reconnu coupable le 30 mai de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, a été condamné vendredi 29 juillet à verser entre 10 et 20 millions de FCFA – soit entre 15 245 et 30 490 euros – par victime par le tribunal spécial africain qui l’a jugé à Dakar.
Les déclarations de Raymonde Habré sont insultantes pour le Sénégal. Insultantes pour le système judiciaire sénégalais. Insultantes pour l’Afrique et de surcroît méprisantes pour les victimes.
Un avocat de l’ex-président tchadien Hissène Habré a réclamé lundi sa libération immédiate, affirmant que sa condamnation à perpétuité par un tribunal spécial africain à Dakar était « nulle » en raison d’une irrégularité sur la désignation des juges.
Il y a seize ans et quatre mois, un certain Souleymane Guengueng, que personne ne connaissait encore, accompagné de six autres rescapés des geôles tchadiennes, déposait devant le tribunal de Dakar une plainte contre Hissène Habré pour actes de torture et de barbarie et crimes contre l’humanité.
L’ex-président tchadien Hissène Habré a été condamné lundi à Dakar à la prison à perpétuité. Le Tribunal l’a reconnu coupable de crimes de torture, de crimes contre l’humanité, de viols et d’esclavage forcé et de certains crimes de guerre.
Un quart de siècle après sa chute, l’ex-président tchadien Hissène Habré est jugé pour pour crimes contre l’humanité. Il connaîtra ce lundi matin à Dakar le verdict du tribunal spécial africain au terme d’un procès inédit, censé servir de référence en Afrique.
L’Afrique traîne une réputation d’impunité. Pourtant, on chercherait en vain un continent où autant de chefs d’État, actuels ou déchus, sont poursuivis par la justice ou ont déjà été condamnés.
Le procès, à Dakar, de l’ancien président tchadien Hissène Habré devant une cour d’assises exclusivement africaine est une première. Et une réussite. De quoi donner du grain à moudre aux pourfendeurs de la CPI…
J’ étais au Caire cette semaine pour un entretien avec le maréchal-président Abdel Fattah al-Sissi. Difficile de voir dans cette mégapole grise et constamment au bord de l’infarctus circulatoire une ville « africaine » où, comme à Casablanca par exemple, souffle par instants une brise venue d’au-delà du désert.
Le verdict au procès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, jugé à Dakar pour « crimes contre l’humanité » et dont la défense a réclamé l’acquittement, sera connu le 30 mai, a annoncé jeudi le tribunal spécial africain devant lequel il comparaît depuis juillet 2015.