Le procès de Hissène Habré, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, est prévu pour le 20 juillet 2015 à Dakar, au Sénégal. L’ex-président tchadien est jugé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture. Il a été arrêté à Dakar le 30 juillet 2013 et est depuis en détention préventive.
Trois avocats commis d’office plaident ce jeudi l’acquittement de Hissène Habré, contre la volonté de leur client. Au grand dam de ses avocats officiels.
La sévérité du réquisitoire était prévisible. Au terme d’une longue intervention entamée ce mercredi matin à 9 heures locales, le procureur général près la Chambre africaine extraordinaire d’assises, Mbacké Fall, suppléé par ses trois adjoints, a requis contre Hissène Habré l’emprisonnement à perpétuité, la peine maximum prévue par le statut des Chambres africaines extraordinaires (CAE).
Les premières plaidoiries des parties civiles ont commencé lundi. Suivront jeudi et vendredi celles de la défense avec, entre-temps, le réquisitoire très attendu du procureur général des chambres africaines extraordinaires, mercredi.
Le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré, jugé à Dakar par un tribunal spécial africain pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre », entre lundi dans sa deuxième phase. Au menu : plaidoiries des parties civiles et de la défense, ainsi que le réquisitoire du Parquet.
Le début, ce lundi 8 février dans la capitale sénégalaise, des plaidoiries dans le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré, jugé pour crimes contre l’humanité, torture et crimes de guerre commis lorsqu’il était au pouvoir entre 1982 et 1990, marque une étape cruciale vers une justice tant attendue par les dizaines de milliers de victimes de violations des droits humains et de crimes de droit international.
Reed Brody, porte-parole de l’ONG Human Rights Watch, revient sur la première phase du procès d’Hissène Habré devant les Chambres africaines extraordinaires à Dakar. La dernière ligne droite de ce procès historique débutera au mois de février 2016.
Le président du tribunal spécial africain à Dakar a annoncé jeudi la suspension du procès de l’ex-président tchadien Hissène Habré jusqu’au 9 novembre.
Devant la cour dakaroise, les témoignages se suivent, tous glaçants. Du 19 au 22 octobre, ce sont quatre femmes, décrites par Human Rights Watch (HRW) comme des esclaves sexuelles de l’armée d’Hissène Habré, qui ont témoigné lors du procès de l’ancien dictateur tchadien.
Dans un communiqué rendu public mardi, le Comité international pour le procès équitable de Hissène Habré (CIJEHH) condamne l’« attitude belliqueuse » des partisans de l’ex-président tchadien qui multiplient « intimidation, menace, violence et agression » depuis l’ouverture du procès contre leur champion à Dakar. Dernière illustration en date : les menaces proférées par l’épouse de Habré à l’avocat des victimes.
L’ancien président tchadien ne se débat plus, ses partisans sont moins nombreux dans la salle. Et l’émotion des débuts du procès est retombée. Les 22 et 23 septembre, les juges ont pourtant entendu le témoignage crucial d’un ancien membre de sa police politique.
C’est un témoin très attendu qui a comparu mardi et mercredi devant la cour d’assises africaine extraordinaire chargée de juger, à Dakar, l’ancien président Hissène Habré. Bandoum Bandjim, 63 ans, est un ancien gendarme tchadien qui a eu le sinistre privilège d’officier de 1983 à 1989 à la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), la police politique du régime Habré.
Prévu pour durer plusieurs mois à Dakar, le procès de Hissène Habré devant les Chambres africaines extraordinaires est entré dans le vif du sujet le 7 septembre. Témoins-clés attendus, principaux crimes reprochés à l’ancien dictateur tchadien pendant son règne de huit années… Jeune Afrique fait le point.
Le procès de l’ancien président tchadien, dont le décès a été annoncé le 24 août, s’était ouvert en juillet 2015 à Dakar. À l’époque, et alors même qu’il avait quitté le pouvoir vingt-cinq ans plus tôt, Hissène Habré comptait encore de fidèles soutiens au Sénégal.
Pour avoir interpellé ce mercredi en pleine audience l’ancien président de la Commission d’enquête tchadienne sur les crimes des années Habré alors qu’il déposait à la barre, un étudiant tchadien a été condamné à 5 mois de prison le jour même.
Sous le régime de l’ex-président Hissène Habré (1982-1990), la faim tuait bien plus que la torture dans les prisons tchadiennes, a affirmé vendredi un ancien responsable d’Amnesty International, devant le tribunal spécial qui juge l’ex-dirigeant à Dakar.
Un ancien membre du gouvernement tchadien a qualifié jeudi le régime de Hissène Habré (1982-1990) de « pouvoir absolu, tribal » devant le tribunal spécial africain qui juge le président déchu à Dakar.
Lors de la reprise de son procès, lundi à Dakar, Hissène Habré a de nouveau refusé de comparaître et a dû être amené de force dans la salle d’audience par les autorités. Ce qui a provoqué une réaction musclée des partisans de l’ancien dictateur tchadien.
Le procès du président tchadien déchu pour crimes contre l’humanité a repris lundi devant le tribunal spécial africain à Dakar, après une interruption de 45 jours. Mais Hissène Habré, qui a à nouveau refusé de comparaître, a été amené de force à la barre. Récit de l’audience au fil des événements.
Alors que ses victimes présumées sont arrivées en masse à Dakar pour la réouverture d’un procès qu’elles attendent depuis 25 ans, l’ancien président tchadien Hissène Habré campe sur sa défense de rupture. Va-t-il à nouveau récuser ses avocats ?
Une plainte contre le président tchadien, Idriss Déby Itno, a été déposée mercredi devant les Chambres africaines extraordinaires, le tribunal spécial africain qui juge à Dakar son prédécesseur, Hissène Habré.
Alors que son tombeur, Hissène Habré, est jugé à Dakar, que devient celui dirigea le pays de 1979 à 1982 ? Nous l’avons rencontré à N’Djamena, où il se présente désormais en homme de paix.
Bandoum Bandjim fut l’un des principaux cadres de la police politique de Habré, avant d’en devenir victime à son tour. Son témoignage sera l’un des moments clés du procès.
Accusé de crimes de torture et de crimes contre l’humanité, l’ancien président tchadien est parvenu à faire ajourner son procès devant les Chambres africaines extraordinaires. D’abord en criant au complot, puis en s’enfermant dans un arrogant silence. Ce n’est que partie remise.
Pour le premier jour de son procès à Dakar, l’ancien président tchadien Hissène Habré a multiplié les provocations à l’encontre de ses juges. Il doit comparaitre de force face à la cour ce mardi matin.
Hissène Habré a été amené de force à son procès lundi matin au tribunal spécial qui doit le juger pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, à Dakar au Sénégal. Il doit comparaître dans l’après-midi.
Josué Doumassem entendait les cris et les suppliques de sa cellule. En 1992, c’est lui qui a dessiné les différentes tortures pratiquées par le régime Habré afin de les faire connaître au monde entier. Quatrième témoigne de la série de Jeune Afrique.
Le procès de Hissène Habré commence ce 20 juillet à Dakar. Il a fallu quinze pour que s’organise, pour la première fois, le procès d’un ancien dirigeant africain sur le continent. Retour sur les grandes dates qui ont marqué le combat des victimes pour affronter au tribunal celui qu’elles considèrent comme leur bourreau. Une infographie réalisée par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
La liste de ceux qui ont aidé Hissène Habré à imposer son joug aux Tchadiens est longue. Les fantômes de François Mitterrand, Ronald Reagan, Ariel Sharon, Saddam Hussein ou encore Mobutu Sese Seko seront-ils convoqués à la barre ? Deuxième épisode : la relation avec Washington.
La liste de ceux qui ont aidé Hissène Habré à imposer son joug aux Tchadiens est longue. Les fantômes de François Mitterrand, Ronald Reagan, Ariel Sharon, Saddam Hussein ou encore Mobutu Sese Seko seront-ils convoqués à la barre ? Troisième épisode : la relation avec Baghdad.