Le procès de Hissène Habré, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, est prévu pour le 20 juillet 2015 à Dakar, au Sénégal. L’ex-président tchadien est jugé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture. Il a été arrêté à Dakar le 30 juillet 2013 et est depuis en détention préventive.
La liste de ceux qui ont aidé Hissène Habré à imposer son joug aux Tchadiens est longue. Les fantômes de François Mitterrand, Ronald Reagan, Ariel Sharon, Saddam Hussein ou encore Mobutu Sese Seko seront-ils convoqués à la barre ? Quatrième épisode : la relation avec Israël.
La liste de ceux qui ont aidé Hissène Habré à imposer son joug aux Tchadiens est longue. Les fantômes de François Mitterrand, Ronald Reagan, Ariel Sharon, Saddam Hussein ou encore Mobutu Sese Seko seront-ils convoqués à la barre ? Cinquième épisode : la relation avec les autres pays africains.
Alkhali Mahamat Bichara a passé plus de 20 mois en prison où il a été torturé. Un jour, il se retrouve même face à Hissène Habré en personne. À la veille du procès, retrouvez le troisième témoigne de la série consacrée par Jeune Afrique aux victimes du régime Habré.
En 1985, lorsqu’elle est arrêtée pour avoir donné à boire à des rebelles, Ginette Ngarbay est enceinte et c’est dans la prison des « Locaux » qu’elle donnera naissance à sa fille. Deuxième témoignage de la série de Jeune Afrique sur les victimes d’Habré dont le procès s’ouvre lundi à Dakar.
Lundi 20 juillet s’ouvre le procès d’Hissène Habré pour crimes contre l’humanité, crimes de torture et crimes de guerre à Dakar. En 1987, Abdourahamane Gueye a passé huit mois dans les geôles tchadiennes. Premier témoignage de la série que Jeune Afrique consacre aux victimes d’Habré.
Devant la cour, dont les audiences ont été ajournées au 7 septembre, le rôle de l’actuel président tchadien dans le coup d’État de 1982 et dans la violente « pacification » du pays pourrait resurgir…
C’est une première : un pays du continent s’apprête à juger un ancien président pour crimes contre l’humanité. Le Sénégal a trois mois pour mener ce procès, à l’issue duquel le Tchadien risque la perpétuité.
La liste de ceux qui ont aidé Hissène Habré à imposer son joug aux Tchadiens est longue. Les fantômes de François Mitterrand, Ronald Reagan, Ariel Sharon, Saddam Hussein ou encore Mobutu Sese Seko seront-ils convoqués à la barre ? Premier épisode : la relation avec Paris.
Le 20 juillet, vingt-cinq ans après la chute de l’ex-président tchadien, son procès s’ouvrira à Dakar. Retour sur la trajectoire d’un dictateur paranoïaque et sur une décennie de peur, de répression et d’indicibles violences.
L’ancien chef du gouvernement provisoire tchadien, Goukouni Weddeye, a refusé de témoigner contre Hissène Habré devant le tribunal, lors du procès qui s’ouvrira le 20 juillet à Dakar. Il n’estime pourtant pas que celui qui l’a déposé en 1982 est innocent des crimes qui lui sont reprochés. Interview.
Le procès de l’ex-président tchadien Hissène Habré devrait s’ouvrir le 20 juillet à Dakar. Celui-ci est jugé pour « crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture », affirment lundi les avocats qui représentent plus de 4 000 victimes qui se sont constituées parties civiles.
Avocate au barreau du Tchad, présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme (ATPDH) et récipiendaire du Right Livelihood Award en 2011, Jacqueline Moudeina lutte depuis une quinzaine d’années pour que l’ancien président Hissène Habré réponde des accusations de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de torture qui pèsent sur lui.
Le procès des années noires du régime Habré est entré mercredi dans une phase décisive avec le verdict rendu par la Cour criminelle spéciale de N’Djamena qui jugeait les complices de l’ancien président tchadien. Sur les 28 accusés, sept ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.
Sept accusés ont été condamnés à la prison à perpétuité dans le cadre du procès des complices de l’ancien président Hissène Habré. Parmi eux figurent notamment Saleh Younous, l’ancien chef de la police politique du régime.
C’est dans la salle du palais de justice de Dakar où Karim Wade est actuellement jugé que se tiendra aussitôt après le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré.
L’ex-président tchadien Hissène Habré, en détention préventive au Sénégal où il s’était réfugié après sa chute en 1990, sera jugé par un tribunal spécial pour crime contre l’humanité et crimes de guerre, une décision saluée vendredi par ses victimes.
Il aura fallu du temps. Vingt-quatre ans après la chute de Habré, ses anciens sbires doivent répondre de leurs crimes à N’Djamena. Plus que la police politique, la tristement célèbre DDS, c’est tout un système qui passe en jugement au Tchad.
Le procès de 29 anciens responsables de la police politique de l’ancien président Hissène Habré s’ouvre vendredi au Tchad. Un événement que les autorités veulent « historique », mais qui sera boycotté par les avocats.
Une vingtaine d’anciens responsables de la police politique de Hissène Habré (sur 33 détenus), ont été renvoyés devant la cour criminelle du Tchad. Neuf autres bénéficient d’un non-lieu.
Il y a ceux qui se réjouissent de voir l’ancien président devoir répondre de ses crimes et il y a ceux qui, à tort ou à raison, redoutent d’être entraînés dans sa chute. Et qui pourraient bien être tentés de ralentir la procédure.
Pour ouvrir un volet économique dans le procès Hissène Habré, le Tchad a demandé mardi à se constituer partie civile. Une démarche condamnée par le collectif d’avocats des familles des victimes.
Le procès de l’ancien dirigeant tchadien Hissène Habré va-t-il se dérouler en direct à la télévision sénégalaise ? C’est en tout cas ce que souhaite le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, qui a annoncé mercredi avoir pris contact avec des partenaires techniques afin d’assurer une retransmission radiotélévisée de l’audience.
Accusé de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de torture, Hissène Habré, l’ancien président tchadien se dit victime d’une conspiration. Une stratégie de défense qui n’a pas empêché son inculpation…
Le ministère sénégalais de la Justice a annoncé, jeudi 31 janvier, que le tribunal spécial créé en décembre dernier pour juger l’ancien président tchadien, Hissène Habré, démarrera ses activités le 8 février. Aucune date n’a été fixée pour l’instant pour le début du procès.
Jamais l’ancien président tchadien Hissène Habré, en exil à Dakar, n’a paru si près de comparaître devant la justice. Une perspective qui sème la zizanie au Sénégal… jusqu’au sein du gouvernement ! Tour d’horizon des pour… et des contre.