Le procès de Hissène Habré, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, est prévu pour le 20 juillet 2015 à Dakar, au Sénégal. L’ex-président tchadien est jugé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture. Il a été arrêté à Dakar le 30 juillet 2013 et est depuis en détention préventive.
L’Union africaine (UA) et le Sénégal ont annoncé, mercredi 22 août, avoir signé un accord historique pour que l’ex-président tchadien Hissène Habré soit prochainement jugé à Dakar par un tribunal spécial, composé de magistrats africains et sénégalais.
L’ancien président tchadien, Hissène Habré pourrait être jugé au Sénégal par un tribunal spécial composé de magistrats africains. Sous réserve d’ultimes ajustements.
Le Rwanda s’est dit prêt, si besoin, à juger l’ex-dictateur tchadien. Une simple « hypothèse de travail », selon l’Union africaine. Un rebondissement de trop pour les victimes et leurs familles, qui préféreraient une extradition vers Bruxelles.
Nouveau revirement pour Abdoulaye Wade, qui a finalement suspendu sa décision d’expulser vers N’Djamena l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. L’ONU avait notamment argué que cette extradition « pourrait violer le droit international ».
L’ex-président tchadien Hissène Habré, réfugié au Sénégal depuis sa chute en 1990 et poursuivi pour crimes contre l’humanité, va être renvoyé dans son pays d’origine lundi 11 juillet par un vol spécial pour y être jugé.
Abdoulaye Wade a décidé de renvoyer Hissène Habré dans son pays, le Tchad. L’ex-dictateur doit arriver à N’Djamena lundi, par vol spécial. Une décision qui surprend les plus fins connaisseurs du dossier, mais qui enlève une épine du pied du président sénégalais, très violemment critiqué dans son pays.
Clément Abaifouta est président de l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH). Devant les réticences du Sénégal à juger l’ancien dictateur tchadien, il demande son extradition vers la Belgique.
Onze ans de tractations juridiques pour presque rien. Le président sénégalais ne souhaite plus que l’ex-dictateur tchadien soit jugé à Dakar et renvoie le dossier à l’Union africaine.
Fondateur de l’Association des victimes des crimes de répression politique au Tchad, Souleymane Guengueng qui a souffert de la torture sous le régime de Hissène Habré s’indigne des atermoiements « téléguidés » de la justice sénégalaise dans l’organisation du procès de l’ancien dictateur tchadien.
Le chef de l’État tchadien s’est dit prêt à organiser le procès de l’ancien dictateur Hissène Habré, alors que le Sénégal – où ce dernier vit actuellement – refuse désormais de s’en charger.
La récente décision de la Cour de justice de la Cedeao recommandant l’institution d’un tribunal spécial pour le cas Hissène Habré paraît inapplicable, car trop onéreuse. L’UA devrait donc bientôt faire une contre-proposition pour permettre enfin au Sénégal de juger l’ancien dictateur tchadien.
Les bailleurs de fonds internationaux se sont retrouvés à Dakar pour évoquer le financement du procès de Hissène Habré, l’ex-dictateur tchadien, qui doit se tenir au Sénégal. Ils ont promis 8,5 millions d’euros.
Les bailleurs internationaux doivent se rencontrer à Dakar pour émettre leurs promesses de dons afin de financer le procès de l’ex-dictateur tchadien Hissène Habré, exilé au Sénégal depuis 1990.
Président de 1982 à 1990, il a instauré un régime policier répressif et violent. Aujourd’hui, des victimes demandent justice. Une quête inédite contre l’impunité.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade estime que le procès de l’ex-chef d’Etat tchadien Hissène Habré, poursuivi pour crimes de guerre et réfugié au Sénégal, ne s’ouvrira pas si le budget « n’est pas disponible », rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).
La Belgique a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’ordonner au Sénégal de poursuivre pénalement l’ancien président tchadien Hissène Habré ou de l’extrader pour qu’il soit jugé en Belgique, a annoncé la CIJ.
La Belgique a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’ordonner au Sénégal de poursuivre pénalement l’ancien président tchadien Hissène Habré ou de l’extrader pour qu’il soit jugé en Belgique, a annoncé vendredi la CIJ.