Un séisme d’une puissance sans précédent a frappé le Maroc dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre. Les bilans, encore provisoires, font état de plus de près de 3 000 morts et près de 6 000 blessés.
L’ampleur des destructions est, dans certaines des villes, énorme.
Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités marocaines ont sollicité plusieurs pays étrangers comme l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis, pour envoyer des équipes de recherche et sauvetage.
Le séisme a dévasté de nombreuses habitations de villages situés dans des zones montagneuses, parfois très difficiles d’accès.
Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a assuré que les citoyens qui avaient perdu leur logement recevraient des indemnités.
Nos dernières infos, reportages et analyses sur ce tremblement de terre.
Coordinatrice santé mentale et soutien psychosocial pour Médecins du Monde, Majdouline Khoulaidi a fait partie des premières équipes venues assurer la prise en charge psychologique des populations frappées par le tremblement de terre dans l’ouest du Maroc. Un an plus tard, elle revient sur cette phase d’urgence et sur le travail de terrain qui se poursuit.
Un an après le séisme de magnitude 6,8 qui a frappé les montagnes de l’Atlas au Maroc, causant 2 900 décès, la reconstruction avance lentement. Et la situation des familles des trois provinces d’Al Haouz, Taroudant et Chichaoua demeure précaire.
Après les actions d’urgence rondement exécutées, c’est le temps de la reconstruction. Une phase qui révèle les difficultés des pouvoirs publics à faire travailler ensemble des acteurs de cultures différentes.
Avec son associé Édouard Bettencourt, ce jeune franco-marocain a remporté le concours « Réinventer Paris 3 » pour rénover les magasins emblématiques du quartier Barbès, dans le nord de la capitale française. Portrait.
La reconstruction des lieux frappés par le séisme de septembre place les autorités face à un dilemme. Faut-il rebâtir au plus vite au risque de bétonner, ou bien prendre le temps de la réflexion et respecter le patrimoine ?
Au Maroc, le tourisme est l’un des principaux secteurs d’activité et emploie 15% de la population active. Alors que les autorités s’affairent pour attirer les visiteurs malgré les dégâts causés par le séisme du 8 septembre, retour sur la façon dont le royaume s’est mué en destination de vacances, à partir du XIXe siècle.
Au Maroc, deux mois après le tremblement de terre, une grande partie des habitants des 60 000 bâtiments endommagés ou détruits vivent encore sous des tentes. Et redoutent les températures hivernales.
Dans la nuit du 8 au 9 septembre, le Maroc était secoué par le séisme le plus puissant de son histoire récente. Bilan : près de 3 000 morts et plus de 5 000 blessés. Deux mois plus tard, dans la région d’Al Haouz, l’heure est à la reconstruction. Et à une certaine frustration.
Pour ces diplomates marocain et algérien, l’ONU est devenue un ring de boxe, où ils échangent uppercuts et directs du droit. Au centre de leurs échanges, un sujet revient plus souvent que les autres : la question du Sahara.
En amont des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, du 9 au 15 octobre à Marrakech, Ousmane Diagana, vice-président Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la Banque mondiale, livre son diagnostic sur les sujets brûlants de l’actualité.
Au Maroc comme en Libye, les récentes catastrophes naturelles sont venues rappeler que l’Afrique du Nord a toujours été une zone sujette aux cataclysmes de toutes sortes. Rappel historique.
Alors que Marrakech intensifie ses efforts pour rassurer les touristes, sa voisine Ouarzazate, haut lieu de l’industrie cinématographique, s’enfonce dans une crise touristique sans précédent.
Le roi Mohammed VI a décidé d’octroyer le statut de pupille de la nation à tous les orphelins du tremblement de terre. Qu’implique ce statut autrefois réservé aux enfants de militaires ?
Dans les jours qui ont suivi le séisme d’Al Haouz, d’aucuns se sont interrogés sur les causes de la catastrophe, sur les mesures préventives, mais aussi sur la réaction de Rabat et sur le choix opéré dans les offres d’aide internationales. Décryptage du politologue marocain Mohamed Tozy.
Le tremblement de terre qui a frappé le Maroc le 8 septembre a dévasté toute une région, mais il a aussi démontré la capacité du royaume à serrer les rangs face à cette terrible épreuve.
Si le Maroc a décliné l’offre d’assistance de Paris, il reste toujours possible pour la diaspora marocaine résidant en France d’apporter son aide aux victimes du séisme du 8 septembre. En évitant certaines erreurs pour une efficacité maximale.
Alors que commence à se dessiner au Maroc la reconstruction de la province d’Al-Haouz, il faut désormais s’atteler au développement des régions marginalisées, qui n’ont guère profité de la transformation du pays et du tourisme.
À la croisée de la satire sociale et du western, « Déserts », le nouveau film du réalisateur marocain présenté au dernier festival de Cannes, résonne tragiquement avec l’actualité du pays, récemment frappé par un tremblement de terre qui a fait plus de 2 500 morts
Rabat a annoncé mercredi 20 septembre un budget de près de 11 milliards d’euros destiné à la reconstruction, au relogement et à la valorisation socio-économique des zones touchées par le séisme du 8 septembre.
Les trois pays du Maghreb étant régulièrement frappés par des séismes, des normes de construction ont été adoptées ces dernières décennies. Mais pour le sismologue marocain Lahsen Aït Brahim, ces obligations parasismiques ne sont pas respectées partout et ne suffisent pas toujours.
Malgré les obstacles posés par le séisme du 8 septembre, Marrakech s’apprête à accueillir les assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale, témoignant de la résilience de la ville et de la confiance de la communauté internationale à son égard.
Une semaine après le terrible tremblement de terre d’Al-Haouz, les Marocains se perdent en conjectures sur les raisons de cette catastrophe. Fouad Laroui, lui, privilégie les causes purement scientifiques.
Pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre au Maroc, les artistes se mobilisent. La foire 1-54 et l’initiative Artists for Morocco récoltent des fonds pour les associations qui œuvrent sur le terrain.
Si les médias internationaux ont pointé les dommages causés à la médina de Marrakech et à la mosquée de Tinmel, les dégâts subis par le patrimoine du pays concernent en réalité de très nombreux sites, en cours de recensement.
En première ligne sur le terrain dès les premières heures qui ont suivi la catastrophe, l’armée marocaine assure toutes les missions de sauvetage, de distribution des aides et de prise en charge des blessés. Reportage à l’hôpital de campagne d’Asni.
Quelles sont les causes du tremblement de terre qui a frappé Al-Haouz ? Comment se préparer au mieux aux phénomènes sismiques qui touchent régulièrement la région ? Le point avec Nacer Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique (ING) marocain.
Arrivé le 12 septembre à Marrakech, Mohammed VI est allé à la rencontre des victimes du séisme. Sur le terrain, les équipes de secours s’organisent mais on craint un refroidissement des températures et l’arrivée de la pluie.
Analyse de la situation sismique du royaume, alors que les recherches se poursuivent pour tenter de sauver d’éventuels survivants ensevelis sous les décombres, en cartes et en infographies.
Tous les bonus reçus par les membres de l’équipe nationale de football jusqu’à la prochaine CAN iront aux sinistrés du tremblement de terre d’Al Haouz, apprend-on par un communiqué officiel.
Au menu de la visite tant attendue du souverain marocain : une visite du CHU de la ville. Mais aussi, vraisemblablement, une rencontre avec quelques-unes des victimes les plus touchées par la catastrophe.