Arrêtés en juillet 2022 à Bamako, 46 soldats ivoiriens ont été condamnés à 20 ans de prison par la justice malienne qui les accuse de « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État ». Le dossier crispe les relations entre Alassane Ouattara et Assimi Goïta.
Les deux voisins se retrouvent en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations ce samedi 3 février, à Bouaké. Un derby très attendu qui intervient dans un contexte politique tendu entre les deux pays.
Situation sécuritaire, relations avec les régimes de transition malien, guinéen, burkinabè et avec les autres membres de la Cedeao, nouveaux investissements… Le chef de la diplomatie togolaise explique pourquoi et comment le pays compte renforcer ses partenariats.
Que ce soit au cœur du pouvoir ivoirien, dans les hautes sphères sécuritaires ou dans les milieux d’affaires, le très discret frère cadet du président Alassane Ouattara s’appuie sur de précieux alliés, comme le vice-président et le Premier ministre, et sur un solide réseau.
Graciés par Assimi Goïta et libérés début janvier, les militaires ont été félicités par le chef d’état-major de l’armée ivoirienne. Durant six mois, ils ont été au cœur d’un bras de fer politico-judiciaire entre Abidjan et Bamako.
Arrêtée le 22 août 2022 pour « entente avec les agents d’une puissance étrangère » à la suite de ses déclarations sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali, la militante de la société civile a été convoquée mardi par un juge d’instruction.