Disparu dimanche dernier, ce général à la retraite connu pour son franc-parler était la bête noire d’Ahmed Gaïd Salah et de l’ancien clan présidentiel, dont les figures de proue croupissent aujourd’hui en prison.
L’ancien président par intérim est décédé ce 22 septembre à l’âge de 80 ans. Abdelkader Bensalah craignait par-dessus tout d’avoir à assumer la fonction suprême, fût-ce par intérim. Dans cet article de juin 2019, JA revient sur cette période particulièrement difficile pour lui.
Mise à jour de l’assemblée, remaniement ministériel, libération de prisonniers d’opinion… La « nouvelle Algérie » promise par Tebboune est-elle enfin là ?
Placée en détention préventive le 8 décembre, celle qui fut la plus jeune ministre des gouvernements successifs de l’ex-président Bouteflika est accusée d’avoir favorisé les frères Kouninef.
Après la condamnation du journaliste Khaled Drareni, une résolution d’urgence sur la détérioration des libertés en Algérie sera débattue le 26 novembre au Parlement européen.
Ali Haddad, Mahieddine Tahkout, Abdelkader Zoukh… l’Algérie dite « nouvelle » est marquée par une série de condamnations des figures de l’ancien régime. Bilan d’étape des procès en cours.
Plusieurs mois après l’essoufflement du Hirak qui a vu la chute de l’ex-président Bouteflika, près d’un millier de personnes ont manifesté à Alger ce 5 octobre.
En détention depuis plusieurs mois, les détenus VIP ont été transférés dans des prisons très éloignées de la capitale. Des avocats évoquent un acharnement judiciaire.
Entre conservateurs et progressistes engagés dans le Hirak, les critiques virulentes, principalement échangées sur Facebook en raison de la pandémie de Covid-19, font écho à la polarisation du débat idéologique en Algérie dans les années 1990.
Arrêté en avril dernier, le général Wassini Bouazza a été condamné en appel le 23 juin à huit ans de prison ferme. Une chute aussi rapide que l’avait été son ascension.
Un an après le départ forcé d’Abdelaziz Bouteflika et six mois après l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, son successeur à la présidence de l’Algérie, Slim Othmani, président du think tank Care, et Abderrahmane Benkhalfa, ancien ministre des Finances, répondent aux questions de Jeune Afrique et des internautes.
Cinq mois après sa prise de fonctions, le médiateur de la République Karim Younes peine toujours à se faire entendre. Des voix s’élèvent quant à l’utilité de ce poste remis au goût du jour par le président Tebboune.
Ancien maire d’Alger, l’ingénieur en aménagement urbain est le nouveau secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND). À 54 ans, il a la lourde charge de refonder un parti profondément discrédité, et lié à l’ancien régime.
L’opposant Karim Tabbou, figure du Hirak, était une nouvelle fois convoqué devant la justice algérienne lundi 1er juin. Son procès a finalement été reporté au 29 juin. Un dossier éminemment politique.
Arrêté le 7 mars à Alger, le correspondant de TV5 et de Reporters sans frontières (RSF) Khaled Drareni reste en prison. La chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté ce mercredi sa demande de remise en liberté.
La nomination de Larbi Ounoughi à la tête de l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep), dans un contexte tendu entre le pouvoir et une partie des médias algériens, est le prélude à une large réforme du secteur.
Dans « Écorces », son premier roman, Hajar Bali retrace un siècle d’histoire algérienne à travers les non-dits d’une famille rattrapée par ses silences.
À l’effondrement des cours du pétrole et à la pandémie de coronavirus vient s’ajouter un inquiétant épisode de sécheresse. Déjà tangibles, les répercussions sur l’économie nationale s’annoncent désastreuses.
Pour la première fois depuis le 22 février 2019, les rues d’Alger étaient vides ce vendredi : le coronavirus a eu raison, au moins temporairement, des marches hebdomadaires du mouvement de contestation algérien.
Pour lutter contre la propagation du Covid-19, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé, dans un discours prononcé à la télévision mardi 17 mars, l’interdiction de toutes les marches. Une décision qui divise les militants du Hirak, qui y voient une volonté du pouvoir de mettre fin au mouvement de contestation.
Fermeture des mosquées, importation de plusieurs millions de dollars de matériel… les pouvoirs publics ont pris plusieurs mesures ces derniers jours pour limiter la propagation du Covid-19 en Algérie. Une stratégie qui se heurte à un climat de défiance entre la population et les autorités.
Deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, appellent la justice à convoquer l’ex-raïs pour l’entendre sur des affaires de corruption où sa responsabilité serait, selon eux, pleinement engagée.
Poursuivi pour atteinte à l’intégrité du territoire et incitation à un attroupement non armé, le coordinateur de l’Union démocratique et sociale Karim Tabbou vient d’être condamné à un an de prison, dont six mois ferme.
Incarcéré l’an dernier pour avoir critiqué le système, ce vétéran de la guerre d’indépendance a été libéré le 2 janvier. Rencontre avec une légende vivante devenue l’une des figures de proue du Hirak.
Pour l’essayiste et ex-journaliste algérien Salah Guemriche, le Hirak a permis de repousser le mur de la peur, qui a tétanisé des générations depuis la guerre d’Indépendance en Algérie. Et si, aujourd’hui, le mouvement s’essouffle un peu, il ne fléchit pas.
Déclenché il y a un an en Algérie, le Hirak s’interroge sur son avenir. Faut-il saisir la main tendue du pouvoir ou maintenir la pression ? Réponse de quelques-unes de ses figures emblématiques.
Sommet de l’Union africaine, création d’une agence de coopération, pourparlers de paix inter-libyens, zone de libre-échange, partenariats économiques… Le nouveau chef de l’État Abdelmadjid Tebboune entend tourner la page de la trop longue absence de son pays sur la scène continentale.