Après le putsch mené le 18 août 2020 par les militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a poussé Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, l’ancien colonel-major Bah N’Daw a été désigné président de la transition. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, a pour sa part été désigné vice-président de la transition. Tous les deux ont été investis le 25 septembre et promis que la transition durerait, au maximum, dix-huit mois.
Quatre jours après avoir tenu des propos incendiaires contre les généraux au pouvoir, le chef du gouvernement malien a été relevé de ses fonctions par le président de la transition, Assimi Goïta.
Trois ans après son éviction par la junte d’Assimi Goïta, l’ancien diplomate s’est retiré de la scène politique et garde, selon ses proches, un « sentiment d’inachevé ».
Aussi rare dans ses apparitions publiques que sélectif dans le choix de son entourage, le président de la transition, désormais général, est entouré d’une poignée de fidèles.
En procès devant la Cour d’assises depuis le 24 septembre, les affaires du Boeing présidentiel et de l’achat d’équipements militaires agitent la vie politique malienne depuis maintenant dix ans.
Arrêté en 2021 à la suite du deuxième coup d’État mené par Assimi Goïta et les colonels au pouvoir à Bamako, l’officier a été extrait en mai de la cellule dans laquelle il était détenu. Il n’a pas été revu depuis.
L’ACTU VUE PAR – Trois ans après le coup d’État de Mamadi Doumbouya, l’analyste politique Gilles Yabi examine la trajectoire de la transition guinéenne dans le contexte sous-régional.
Lancés dans une guerre contre l’armée malienne et ses alliés, les rebelles du nord du Mali pourraient avoir reçu l’appui de l’Ukraine avant la bataille de Tinzawaten, où de nombreux mercenaires russes ont perdu la vie. Jeune Afrique fait le point.
Avec l’arrestation, fin mai, de l’un des proches collaborateurs de Choguel Maïga, la tension est encore montée d’un cran entre le Premier ministre et le président de transition.
Les appels à l’organisation d’élections se multiplient au sein de la classe politique malienne, qui craint qu’Assimi Goïta ne se maintienne au pouvoir, comme l’y invitent les conclusions du récent dialogue intermalien.
La justice malienne a condamné lundi 20 mai à deux ans de prison, dont un ferme, cet universitaire et militant politique reconnu, auteur d’un livre critiquant la communication de la junte au pouvoir.
Les soutiens de la junte au pouvoir au Mali ont ouvert vendredi la voie à « deux à cinq ans » supplémentaires de régime militaire, ainsi qu’à la candidature du colonel Assimi Goïta à une future présidentielle.
Un décret présidentiel, signé en 2022, prorogeait de deux ans la transition que dirige Assimi Goïta. Ce 26 mars était donc censé marquer la fin de cette période ouverte en août 2020 à la suite du putsch qui renversa Ibrahim Boubacar Keïta.
Après le mois de Ramadan débutera un grand débat national au Mali. Réunissant toutes les communautés, il a pour vocation de réaliser ce que les précédents dialogues n’ont jamais réussi : instaurer une paix durable à travers tout le pays.
Après avoir été démis de son poste à la tête du M5-RFP, le Premier ministre a convoqué deux rencontres avec les responsables des principaux partis. La première n’a déplacé aucun représentant majeur.
Hôpitaux, universités, entreprises… Depuis des mois, le pays, miné par les coupures d’électricité, vit au ralenti. Un problème majeur, qui impacte toute la société.
Destitué de la présidence du M5-RFP, dont le soutien avait permis son accession à la tête du gouvernement, le Premier ministre semble plus isolé que jamais.
Arrêté le 2 mars pour avoir publié un livre faisant état, notamment, d’accusations d’exactions contre l’armée, le colonel de gendarmerie est bien connu des milieux sécuritaires. Certains lui prêtent même des relations personnelles avec des piliers de la junte au pouvoir.
Les ministres maliens des Affaires étrangères et de la Défense sont, à partir de ce mercredi 28 février, en déplacement en Russie. Ils se sont entretenus avec Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe. L’objectif de cette visite : la diversification du partenariat qui lie les deux pays.
Deux ans après l’annonce du retrait de Barkhane, six mois avant le quatrième anniversaire de son premier putsch et à la date qui aurait dû être celle d’une présidentielle, le chef de la transition malienne a réuni les responsables de son système sécuritaire.
L’ancien Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta a été pris au dépourvu par l’annonce du Mali selon laquelle le pays allait quitter, avec le Niger et le Burkina Faso, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Interview.
Après le rejet de l’accord d’Alger par Bamako, les autorités algériennes craignent les conséquences sur leur propre sécurité d’une nouvelle dégradation de la situation dans les pays voisins.
Mali, Burkina Faso, Niger. En moins d’une année, l’Agence française de développement a dû tourner le dos à trois de ses pays « prioritaires ». De quoi accélérer le processus de transformation en cours au sein du groupe, initié notamment par le président Emmanuel Macron.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
Bamako a créé un organe de dialogue purement national pour tenter de faire la paix, au lendemain de la fin annoncée de l’accord conclu en 2015 avec les groupes armés du Nord, sous médiation internationale et algérienne.
La junte au pouvoir à Bamako a annoncé le 25 janvier la fin, « avec effet immédiat », de l’accord d’Alger signé avec les groupes indépendantistes du nord du Mali.
L’ancien ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau d’Assimi Goïta est retenu au Pôle national économique et financier depuis le 12 janvier. Son dossier est désormais entre les mains de la Cour suprême, qui devrait l’entendre dans les jours à venir.
Convoqué ce 12 janvier par le Pôle national économique et financier, l’ancien ministre d’Assimi Goïta a été placé en garde à vue dans le cadre de l’affaire qui secoue la société Énergie du Mali (EDM).
Lamine Seydou Traoré est convoqué ce 12 janvier dans le cadre de l’affaire qui secoue la société Électricité du Mali (EDM), dont l’ancien patron Koureissi Konaré a été placé en garde à vue.
L’opposant malien est dans le viseur du régime de transition d’Assimi Goïta pour ses propos sur les exactions présumées des Forces armées maliennes. En exil depuis le mois de mai, il est déjà sous le coup de plusieurs procédures ouvertes par la justice de son pays.