Après le putsch mené le 18 août 2020 par les militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a poussé Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, l’ancien colonel-major Bah N’Daw a été désigné président de la transition. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, a pour sa part été désigné vice-président de la transition. Tous les deux ont été investis le 25 septembre et promis que la transition durerait, au maximum, dix-huit mois.
Nommé Premier ministre de la transition le 27 septembre, l’ex-ministre des Affaires étrangères est un diplomate reconnu. Sa neutralité politique sera un avantage pour former un gouvernement consensuel.
Bah N’Daw, a prêté serment à Bamako comme président de transition malienne. Il a promis que le pouvoir sera remis à un gouvernement civil sous 18 mois.
[3/5] Désigné président de la transition malienne, Bah N’Daw a été investi le 25 septembre 2020. Son parcours lui vaut une réputation d’homme intègre et intransigeant, mais il lui faut se montrer conciliant pour sortir le pays de la crise.
L’ex-ministre sénégalais des Affaires étrangère a été choisi par l’Organisation internationale de la francophonie pour mener une mission de suivi de la situation au Mali.
Bah N’Daw est censé officier comme chef de l’État pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Assimi Goïta devient, pour sa part, vice-président.
A l’issue de la rencontre de la Cedeao à Accra, l’organisation ouest-africaine a menacé la junte d’un « embargo total » si le pouvoir n’est pas rapidement remis à un président et un Premier ministre de transition civils. La junte affirme cependant que l’option d’un président militaire reste ouverte.
Le mouvement qui a mené la contestation dans la rue contre l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta, renversé par un putsch, a rejeté la charte entérinée par la junte prévoyant une transition de 18 mois.
Le Mouvement du 5 juin, qui a été à l’avant-garde de la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta et considère que la junte a parachevé sa lutte, s’est-il fait voler la victoire ? Entre les deux, le débat sur la forme que doit prendre la transition se fait âpre.
Lancé par des blogueurs, #MaTransition se répand sur les réseaux sociaux. Avec ce hashtag, des milliers de jeunes Maliens veulent faire entendre leur voix sur les réformes à mener et sur l’avenir du pays.
Les militaires au pouvoir ont rencontré samedi des leaders du Mouvement du 5 juin dans leur base de Kati, près de Bamako, pour apaiser les tensions naissantes.
La junte militaire a octroyé les fonctions de chef d’État à son président Assimi Goïta par un « acte fondamental » publié au Journal officiel le 27 août. La Cedeao exige pour sa part une « transition civile immédiate ».
Transition, sanctions, libération d’IBK, négociations… Les chefs d’État ouest-africains doivent se réunir à nouveau ce vendredi pour évoquer le Mali. Entretien avec le représentant de la Cedeao à Bamako, Hamidou Boly, qui est au cœur de la médiation entre la junte et l’organisation régionale.
Un premier round de négociations entre les putschistes et la Cedeao s’est achevé à Bamako le 24 août, sans qu’un accord global n’ait été trouvé au sujet d’une transition. Jeune Afrique vous en dévoile les coulisses.
La perspective d’élections rapides est le moyen le plus sûr de faire ressortir ce que chacun des acteurs politiques maliens a de plus antinomique à l’intérêt général.
Aussi désespérant que puisse être un énième coup d’État en Afrique, le Mali doit embrasser cette opportunité pour écouter les nombreuses doléances de la population et éviter une « balkanisation » du pays.
Après la démission forcée de Ibrahim Boubacar Keïta dans la nuit de mardi à mercredi, les militaires putschistes, réunis au sein du « Comité national pour le salut du peuple », ont affirmé leur volonté de mener une transition politique. La Cedeao « dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes » et a décidé de fermer toutes les frontières avec le Mali.