Après le putsch mené le 18 août 2020 par les militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a poussé Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, l’ancien colonel-major Bah N’Daw a été désigné président de la transition. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, a pour sa part été désigné vice-président de la transition. Tous les deux ont été investis le 25 septembre et promis que la transition durerait, au maximum, dix-huit mois.
À la Maison de la presse de Bamako, le lancement d’une nouvelle plateforme politique a été perturbé par des échauffourées. La marche vers la démocratie est semé d’embûches…
Après plusieurs mois de tensions, le dialogue est rompu entre le gouvernement malien et les rebelles indépendantistes de la CMA. Malgré les efforts de la médiation internationale, l’accord de paix d’Alger est au bord de l’implosion.
Lors du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les trois pays ouest-africains ont plaidé pour leur réintégration dans l’UA et pour la levée des sanctions de la Cedeao. En vain.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a dénoncé dimanche 12 février les propos d’un responsable soutenant la junte au pouvoir et prédisant la reprise prochaine des hostilités dans le Nord.
Les trois entités réunies au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont annoncé leur fusion ce mercredi 8 février. Une décision hautement symbolique, alors que le dialogue avec le gouvernement d’Assimi Goïta semble rompu.
Le gouvernement malien d’Assimi Goïta a sommé Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, le chef de la division des droits de l’homme de la Minusma, de quitter le territoire. Un nouveau départ forcé qui pose la question de l’avenir de la mission onusienne.
Alors que les relations entre les anciens rebelles et le gouvernement malien se sont fortement dégradées, l’Algérie s’active pour ramener tous les protagonistes à la table des négociations.
La CMA, coalition de mouvements signataires de l’Accord de paix d’Alger en 2015, a annoncé qu’elle se retirait de la commission chargée de finaliser le projet de nouvelle Constitution malienne.
De nombreux membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont souligné le 27 janvier l’impossibilité d’un « statu quo » pour la mission de maintien de la paix au Mali lors d’une réunion qui a mis en lumière les divisions sur la façon de la faire évoluer.
Réclamée par les ex-rebelles du Nord, l’option d’une réunion des parties prenantes de l’accord de paix à Alger vient d’être rejetée par le Mali. Et ce, malgré le lobbying algérien.
Il y a un an jour pour jour, le 16 janvier 2022, Ibrahim Boubacar Keïta décédait à son domicile. L’ancien chef de l’État avait été contraint à la démission un an et demi plus tôt.
Déplorant « l’inertie » du gouvernement dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, la CMA et la Plateforme demandent l’intervention de la médiation internationale dirigée par l’Algérie.
Après l’imam Dicko, c’est au tour du président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) d’alerter sur la situation du pays. Une mise en garde pour les autorités de Bamako ?
La Coordination des Mouvements de l’Azawad sollicite de l’Algérie et des autres médiateurs internationaux une « réunion d’urgence » dans un « lieu neutre », pour examiner l’accord pour la paix dans le nord du Mali dont elle a dénoncé récemment « la déliquescence ».
La Coordination des mouvements de l’Azawad dénonce la « déliquescence » de l’accord d’Alger et appelle ses garants internationaux à « éviter une rupture définitive » entre ses parties.
Le décret nommant le colonel Abdoulaye Maïga Premier ministre par intérim a été abrogé. Absent durant quatre mois, Choguel Kokalla Maïga reprend donc ses fonctions, mais pour combien de temps ?
Après les Britanniques, les Ivoiriens ont annoncé leur retrait de la mission des Nations unies au Mali. Les conditions du maintien des autres Casques bleus est désormais en question, alors que Bamako est en conflit ouvert avec une partie de la communauté internationale.
Transition au Mali, présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, partenariat entre Bamako et la Russie… Le reggaeman ivoirien, qui revient avec un onzième album, est intarissable dès lors qu’il s’agit de politique.
Après les crispations diplomatiques et la fin de la coopération militaire entre les deux pays, ce sont désormais les liens économiques qui se délitent.
En août dernier, quinze pays avaient fait part aux Nations unies de leurs inquiétudes quant à leur présence au sein de la mission. Depuis, deux d’entre eux ont décidé de se retirer, et d’autres pourraient suivre…
Homme d’affaires prolifique, connu pour son franc-parler, Mamadou Sinsy Coulibaly dresse un tableau sombre de la situation de son pays et prévient : si l’économie s’effondre, le régime d’Assimi Goïta s’effondrera lui aussi.
Issu de l’armée de l’air, celui qui fut le porte-parole des putschistes, parmi lesquels Assimi Goïta, est aussi le ministre de la Réconciliation. Un rôle pour lequel il est vivement contesté.
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Bamako a encore imputé à la France un soutien aux groupes jihadistes du Sahel, mais n’a toujours pas apporté de preuve. Décryptage.
Le gouvernement a adopté, début octobre, un projet de loi consacrant la militarisation de la Police nationale et de la Protection civile. Alors que les autorités revendiquent une mesure permettant de mieux faire face à la situation sécuritaire, certains observateurs y voient un moyen de dissoudre les syndicats.
Moins de neuf mois après avoir pris le pouvoir par les armes, le président de la transition a été contraint à la démission par un groupe d’officiers putschistes. Récit des 48 heures qui ont (à nouveau) fait basculer le pays.
L’organisation ouest-africaine se réunit en urgence ce jeudi en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays prônent l’adoption de sanctions économiques contre Bamako et Conakry.
Extrêmement discret, le puissant patron de la Sécurité d’État n’en est pas moins un des personnages les plus influents du régime de transition. Portrait.
La Bundeswehr n’avait repris ces opérations de reconnaissance qu’au début de septembre. Berlin avait déjà suspendu à la mi-août l’engagement des soldats allemands après des tensions avec Bamako.
Alors que la Côte d’Ivoire vient de hausser le ton contre le Mali et demande une réunion d’urgence de la Cedeao au sujet de ses 46 militaires toujours retenus, Bamako affirme n’être « nullement concerné ».