Après le putsch mené le 18 août 2020 par les militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a poussé Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, l’ancien colonel-major Bah N’Daw a été désigné président de la transition. Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, a pour sa part été désigné vice-président de la transition. Tous les deux ont été investis le 25 septembre et promis que la transition durerait, au maximum, dix-huit mois.
Les dirigeants ouest-africains se réunissent ce dimanche 3 juillet au Ghana pour réexaminer leur plan d’action face aux juntes arrivées au pouvoir par la force au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
L’ambassadeur d’Espagne a été convoqué vendredi 1er juillet par le gouvernement malien après des propos du ministre espagnol des Affaires étrangères qui a dit « ne pas exclure » une intervention militaire de l’Otan dans le pays, selon le chef de la diplomatie malienne.
Les autorités maliennes dominées par les militaires ont annoncé la création d’une commission sous leur contrôle, chargée d’élaborer une nouvelle Constitution pendant une durée maximale de deux mois.
Déjà interpellée en décembre, cette figure de la gauche fait l’objet d’une nouvelle procédure après avoir accusé l’armée d’exactions. Une affaire qui a poussé Oumar Mariko à disparaître.
Si le système financier malien semble totalement asphyxié par l’embargo décidé début janvier par la Cedeao, les banques locales font, au quotidien, preuve de résilience. Mais pour encore combien de temps ?
Drapeaux maliens et russes, slogans contre la présence militaire française : des milliers de personnes étaient dans la rue vendredi pour soutenir les militaires maliens. Et s’élever contre l’hypothèse de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI).
Devant les difficultés engendrées par l’embargo de la Cedeao, le Grain, une organisation de la société civile, presse l’État d’accélérer les réformes. Entretien avec son président, également fondateur du groupe hôtelier Azalaï.
Huit mois après avoir pris ses fonctions, le Premier ministre malien devait faire le bilan de son action face au Conseil national de transition. Il est apparu plus posé et moins va-t-en-guerre, et a promis des élections dans deux ans.
L’ancien ministre ivoirien défend son bilan à la tête de la Commission de l’organisation ouest-africaine. Et justifie la décision controversée d’imposer des sanctions économiques au régime putschiste de Bamako.
Bamako n’a toujours pas accès à ses avoirs financiers gelés, en dépit de la décision en sa faveur de la Cour de justice de l’UEMOA. Le bras de fer qui oppose le pays aux instances ouest-africaines menace de virer à l’imbroglio politico-juridique.
Solidaire d’Assimi Goïta et des autorités de transition maliennes, sous le coup de l’embargo de la Cedeao depuis janvier, la junte guinéenne de Mamadi Doumbouya a gardé ses frontières avec le Mali ouvertes et entend en profiter pour réhabiliter le corridor entre les deux pays.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Ancien représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, le diplomate algérien jette un regard sans complaisance sur les transitions militaires de la région.
Ces deux dernières années, des militaires ont pris le pouvoir en Guinée-Conakry, au Mali et au Burkina Faso, dans un contexte sécuritaire dégradé. Mais d’autres facteurs, notamment la grogne sociale, permettent d’expliquer le renversement des gouvernements en place.
Face à la grave détérioration de l’état de santé de l’ancien Premier ministre, ses proches n’ont cessé de demander son évacuation à l’étranger. Assimi Goïta n’a pas voulu en entendre parler, laissant mourir un détenu qui ne cachait pas ses ambitions politiques.
Face à un Assimi Goïta qui refuse de céder le pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient pris des sanctions fortes contre Bamako le 9 janvier dernier. Celles-ci viennent d’être suspendues par la Cour de justice de l’UEMOA.
Suspensions de médias étrangers, attaques contre la presse malienne, défense d’un journalisme « patriotique » soutenant les autorités… À Bamako, la liberté d’informer est de plus en plus menacée.
Après de fortes tensions, les discussions reprennent entre la Cedeao et la junte malienne. Celle-ci souhaite faire une nouvelle proposition à Goodluck Jonathan, le médiateur ouest-africain, arrivé ce 18 mars à Bamako.
Résultats du groupe, pression fiscale sur les télécoms, concurrence de la start-up Wave, développement de nouveaux services financiers… Le directeur général du groupe sénégalais dévoile sa feuille de route 2022 et répond aux questions de Jeune Afrique.
Les mauvaises idées naissent-elles au Mali ? La question est probablement injuste et outrancière dans le cas d’un pays confronté à des choix impossibles. Mais dans le domaine économique, les décisions de Bamako « interrogent ».
Menées, selon certaines sources, par plusieurs centaines de jihadistes, l’attaque a fait au moins 27 morts et de nombreux blessés au sein des Forces armées maliennes, au moment où la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane. L’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer des succès contre les terroristes.
Au moment où les tensions sont au plus haut entre Paris et Bamako, une organisation de la société civile malienne accuse le ministre français des Affaires étrangères de « complicité de prise illégale et favoritisme » dans l’attribution du marché de confection des passeports biométriques maliens.
Vouée aux gémonies par une rue ouest-africaine chauffée à blanc par des « sauveurs » en treillis, la Cedeao n’a pas toujours démérité. Et peut s’enorgueillir d’avancées réelles.
Une conversation téléphonique non authentifiée, attribuée au président ivoirien et à l’ex-Premier ministre malien, agite la scène politique et judiciaire malienne. On y entend deux hommes échanger sur la position « intenable » du gouvernement de Bamako.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Christopher Fomunyoh, directeur Afrique du NDI, think tank américain, analyse les causes profondes de la crise politique et sécuritaire que traverse l’Afrique de l’Ouest.
Les prises de pouvoir successives en Afrique suscitent la naissance de fausses nouvelles. La confusion enfantant la confusion, celles-ci se propagent sur les réseaux sociaux…
Bamako exige le départ des forces spéciales danoises qui ont rejoint Takuba mi-janvier. La raison ? Un non-respect des protocoles en vigueur. Ce dont Copenhague se défend.