L’instance chargée des élections en Tunisie a présenté samedi une liste finale de vingt-six candidats pour la présidentielle anticipée du 15 septembre, qui permettra d’élire un successeur au chef de l’Etat décédé Béji Caïd Essebsi.
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha a présenté vendredi son programme pour les élections législatives tunisiennes prévues en octobre et le scrutin présidentiel du 15 septembre, mettant l’accent sur plus d’équité sociale et économique.
Trois débats télévisés incluant les 30 candidats à l’élection présidentielle du 15 septembre prochain seront organisés. Ils seront retransmis en direct sur la chaîne de télévision nationale.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente cinq choses à savoir sur les principaux prétendants.
Pour la première fois de son histoire, le parti islamiste Ennahdha présente un candidat à l’élection présidentielle du 15 septembre, en la personne d’Abdelfattah Mourou. Mais en coulisses, la solidarité publiquement affichée semble loin d’être unanime, et les tractations vont bon train.
L’une des plus belles images de l’enterrement du président Béji Caïd Essebsi est celle où le convoi funèbre s’arrête devant l’icône en bronze de Habib Bourguiba, au milieu d’une marée humaine dont la ferveur semble faire tout autant le deuil du disciple que du maître, dont les funérailles furent occultées en leur temps.
La présidentielle anticipée rebat les cartes et contraint les partis à bouleverser leurs stratégies électorales. Comment se sont-ils adaptés ? Jeune Afrique a enquêté.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente – classés par ordre alphabétique – les dix principaux prétendants.
Candidat à l’élection présidentielle, Youssef Chahed – qui a délégué ses pouvoirs de Premier ministre à Kamel Morjane – a annoncé mardi 20 août qu’il renonçait à sa nationalité française, surprenant les Tunisiens qui n’avaient pas connaissance de l’existence de ce deuxième passeport.
À trois semaines de la présidentielle du 15 septembre, l’arrestation d’un des favoris du scrutin, Nabil Karoui, président de Kalb Tounes, fait l’effet d’une bombe.
L’un des principaux candidats à la présidentielle en Tunisie, l’homme d’affaires Nabil Karoui, a été arrêté vendredi dans le nord-ouest du pays, a affirmé son parti Kalb Tounes, un mois et demi après son inculpation pour blanchiment d’argent.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente les principaux prétendants.
Les instances chargées du contrôle de l’audiovisuel et des élections en Tunisie ont décidé d’interdire à trois médias émettant illégalement de couvrir la campagne électorale, dont la chaîne privée Nessma TV fondée par le candidat à la présidentielle Nabil Karoui.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed, candidat à la présidentielle anticipée du 15 septembre, a annoncé jeudi avoir délégué ses pouvoirs pour se consacrer à sa campagne électorale.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente les principaux prétendants.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente les principaux prétendants.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed, l’un des principaux candidats à la présidentielle anticipée du 15 septembre, a annoncé mardi 20 août avoir renoncé à la nationalité française avant le dépôt de sa candidature, comme le stipule la Constitution.
L’actuelle Constitution tunisienne, adoptée en 2014, peine à garantir effectivement la limitation des pouvoirs et la protection des droits fondamentaux, notamment en raison de l’absence de Cour constitutionnelle et de l’héritage d’une certaine pratique autoritaire.
Veuve du leader de gauche Chokri Belaïd, assassiné en 2013, l’avocate Basma Khalfaoui se présente dans la circonscription de Tunis 1 pour les élections législatives du 6 octobre. Elle évoque pour Jeune Afrique ses ambitions politiques, mais aussi les failles de la révolution et l’enquête relancée sur la mort de son mari.
Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a convoqué les députés pour une session extraordinaire prévue le 22 août, dans le but d’amender la loi électorale pour réduire les délais des éventuels recours après l’élection présidentielle de septembre.
Peu attiré par la politique, Abdelkrim Zbidi a été deux fois ministre de la Défense. Comment cet homme calme et discret est-il, contre toute attente, devenu une vedette médiatique après la mort de Béji Caïd Essebsi, allant jusqu’à briguer la présidence ?
Malgré l’unité affichée a posteriori derrière la candidature d’Abdelfattah Mourou à l’élection présidentielle du 15 septembre, Rached Ghannouchi et sa famille ont manœuvré jusqu’à la dernière minute pour qu’Ennahdha soutienne l’actuel chef du gouvernement Youssef Chahed.
Après de nombreux conciliabules et tergiversations, le parti islamiste Ennahdha a désigné son vice-président Abdelfattah Mourou pour le représenter lors de l’élection présidentielle du 15 septembre prochain. Quelles sont ses chances ?
Fort de la signature de 14 députés, le ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi a déposé son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 15 septembre prochain. Qui sont les parlementaires qui l’ont soutenu ?
Près d’une centaine de candidats à l’élection présidentielle du 15 septembre ont déposé leur dossier auprès de l’Instance électorale (Isie). Quels sont les principaux prétendants et les rapports de force, un peu plus d’un mois avant le premier tour ? Analyse.
Alors qu’une trentaine de candidats au scrutin présidentiel du 15 septembre ont déposé leur dossier auprès de l’Instance indépendante pour les élections (Isie), et que les autres ont jusqu’à vendredi pour le faire, partis et indépendants bataillent pour récolter les parrainages nécessaires. Quelle est leur stratégie ?
Alors que le dépôt des listes pour les élections législatives du 6 octobre s’est achevé en début de semaine, le nombre de candidatures est pléthorique, dépassant celui du précédent scrutin. Analyse des principaux duels et des stratégies des partis, bousculées par l’inversion du calendrier électoral après la mort du président Béji Caïd Essebsi.
L’élection présidentielle tunisienne a été avancée au 15 septembre, après le décès jeudi dernier du chef de l’État en exercice Béji Caïd Essebsi. Si certains candidats se plaignent de devoir s’organiser en urgence, la juriste Salwa Hamrouni insiste sur la nécessité de suivre le nouveau calendrier pour respecter la Constitution. Interview.
Formatés par une tradition séculaire de transmission dynastique, les pays arabes, devenus indépendants, peinent à se conformer au modèle démocratique et à l’alternance. La Tunisie, malgré sa révolution, de même que le parti islamiste Ennahdha de Rached Ghannouchi, n’échappent pas à cette règle, ou plutôt à cette fatalité. Comme si la seule voix qui prévalait était toujours celle du chef.
L’élection présidentielle en Tunisie aura lieu le 15 septembre, et non plus le 17 novembre, date qui était retenue avant le décès du président Béji Caïd Essebsi, a annoncé jeudi soir la commission électorale indépendante.