Après le décès de Béji Caid Essebsi, survenu jeudi 25 juillet 2019, la vacance définitive a rapidement été constatée, et le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur investi chef de l’État par intérim. Une configuration qui pourrait perturber le calendrier fixé pour l’organisation des élections de l’automne.
Machrou Tounes, le parti de Mohsen Marzouk, a décliné une offre d’alliance avec Tahya Tounes, la formation du chef du gouvernement Youssef Chahed, en vue du scrutin législatif du 6 octobre.
Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a modifié une trentaine de listes du parti pour les élections législatives du 6 octobre, afin notamment de pouvoir se présenter lui-même à Tunis. Objectif ? Insuffler une nouvelle dynamique, mais aussi, sur le plan personnel, briguer la présidence de l’Assemblée. Une stratégie loin de faire l’unanimité…
Abir Moussi est l’un des principaux empêcheurs de tourner en rond de la scène politique tunisienne. Mais cette nostalgique de Ben Ali ne veut pas se contenter d’un rôle de vigie « destourienne ». Entretien.
Le Code électoral amendé et approuvé par l’Assemblée tunisienne le 18 juin soulève de nombreuses interrogations. Et pour cause, il a peu de chance d’être promulgué à temps et applicable aux élections législatives et présidentielle de l’automne prochain. Retour sur un casse-tête en une infographie.
Reconverti dans l’humanitaire, l’ex-patron de Nessma TV est candidat à la présidentielle de novembre et s’apprête à créer son propre parti pour participer aux législatives. Entretien avec un trublion de la classe politique qui a le vent en poupe.
La sortie en kiosques ce dimanche du numéro 3049 de Jeune Afrique a déchaîné les passions à Tunis, entre rumeurs de censure, intox et fausses citations. En cause : une longue interview annoncée en couverture de Nabil Karoui, candidat indépendant en tête du dernier sondage Sigma Conseil pour l’élection présidentielle de novembre.
Selon un sondage du cabinet Sigma Conseil publié mercredi par le quotidien « Le Maghreb », les candidats indépendants Nabil Karoui et Kaïs Saïed arriveraient assez largement en tête du scrutin présidentiel du 10 novembre, confirmant le vent de « dégagisme » qui balaierait les formations politiques traditionnelles.
Ce week-end, Youssef Chahed a été officiellement élu président de Tahya Tounes, un parti lancé en janvier par ses supporters. Cette désignation ajoute à la confusion politique actuelle, le chef du gouvernement entretenant toujours le flou quant à sa candidature au scrutin présidentiel de novembre prochain.
À quelques mois des élections présidentielle et législatives, un projet d’amendement de la loi électorale, permettant entre autres d’écarter des scrutins les dirigeants de médias ou d’associations, créé la polémique. Face au tollé, l’examen du projet a été reporté.
Rompant avec la trêve implicite et la somnolence politique habituelle durant le mois de ramadan, Nabil Karoui a annoncé lundi 27 mai dans une interview à Nessma TV, chaîne dont il est le fondateur, sa candidature à l’élection présidentielle de novembre, ainsi que la participation d’une liste associée aux législatives.
À 61 ans, le professeur de droit Kaïs Saïed brigue la présidence de la République tunisienne en tant que candidat indépendant. En attendant le scrutin du 17 novembre, il figure en deuxième position dans les sondages.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a estimé samedi lors du congrès électif de Nidaa Tounes qu’il fallait « ouvrir la porte aux jeunes » en vue de l’élection présidentielle du 17 novembre. Il a également demandé à son parti de « réintégrer » dans ses rangs le chef du gouvernement Youssef Chahed.
Entre islamistes et « modernistes », le petit jeu des alliances a repris de plus belle en Tunisie. Avec en point de mire les législatives d’octobre et la présidentielle de novembre.
À un an des élections générales en Tunisie, les alliances se font et se défont. Un nouveau bloc parlementaire soutient désormais le chef du gouvernement… contre le parti présidentiel, mis en minorité. Mais les grands équilibres politiques ont-ils changé pour autant ?
En pleine crise de gouvernance, le camp dit progressiste se restructure en vue des élections de 2019. Mais les appels au rassemblement des partis et blocs parlementaires tunisiens se font en ordre dispersé.
Un comité d’experts, désigné par le président Béji Caid Essebsi, planche sur le remplacement du scrutin de liste par un mode uninominal à deux tours. Objectif : éviter l’éparpillement politique et permettre l’élection d’une majorité homogène.