Tunisie : ralentissement de la croissance au premier trimestre 2014

La croissance de la Tunisie a ralenti au cours du premier trimestre 2014, s’élevant à 2,2 %, contre 2,7 % à la même période l’an dernier, a annoncé la Banque centrale tunisienne. 

Vue de la Banque centrale, à Tunis. DR

Vue de la Banque centrale, à Tunis. DR

Publié le 30 mai 2014 Lecture : 1 minute.

La Banque centrale tunisienne a annoncé un ralentissement de la croissance économique du pays. Au premier trimestre 2014, le PIB de la Tunisie a crû de 2,2 % contre 2,7 % à la même période l’an dernier. Cette décélération s’explique par une baisse de régime dans la majorité des secteurs, essoufflement qui a toutefois épargné les activités non-marchandes et l’agriculture, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique tunisien (INS).

La Banque centrale note également la persistance « du taux de chômage à un taux élevé » de 15,2 % selon l’INS, « en particulier pour les diplômés de l’enseignement supérieur » et souligné « la contraction des investissements directs étrangers ». Quant au commerce extérieur, l’export a baissé en volume de 5,8 %, soit une réduction de 3,2 % par rapport à la même période en 2013. 

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Le pays concentre pourtant son attention sur sa relance économique, trois ans après avoir pris le chemin de la démocratie, suite à la révolution de 2011 qui a entraîné la chute de Zine el-Abidine Ben Ali.

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Réformes

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Fin avril, le FMI avait annoncé la modification des critères de réalisation des réformes préconisées, à la demande des autorités tunisiennes – critères fixés pour juin 2014.

« Les réformes structurelles ont été ralenties par la crise politique prolongée de l’an dernier », note Min Zhu, le directeur général adjoint de l’institution financière, à l’issue de la réunion du conseil d’administration, notamment sur le plan du chômage qui reste élevé et des déséquilibres budgétaire et extérieur persistants.

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Préconisant l’adoption de nouvelles mesures budgétaires, la maîtrise de la masse salariale et la réduction des « subventions énergétiques régressives », le directeur général adjoint du FMi a toutefois souligné l’importance de « préserver les dépenses sociales pendant le rééquilibrage budgétaire ».

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