Le 14 octobre dernier, les autorités marocaines ont procédé à l’arrestation de onze personnes suspectées de préparer plusieurs attaques terroristes au Maroc.
Les relations entre Kigali et Paris sont à nouveau tendues. Le Rwanda a décidé de rappeler son ambassadeur de France suite à la convocation du ministre de la Défense rwandais, James Kabarebe dans le cadre de l’enquête sur la mort de l’ancien chef d’État, Juvénal Habyarimana en 1994.
Après s’être téléphoné le 9 octobre par l’entremise de l’ex-comzone Issiaka Ouattara – dit Wattao –, Alassane Ouattara et Guillaume Soro se sont à nouveau appelé le 11 octobre.
À nouveau réunis à Tunis sous l’égide des Nations unies le 15 octobre pour amender l’accord interlibyen contesté de Skhirat, les représentants du Conseil d’État de Tripoli et ceux de leur rival, le Parlement de Tobrouk, avaient interrompu les négociations le lendemain, laissant craindre une impasse de plus.
La représentante permanente des États-Unis aux Nations unies Nikki Haley séjournera du 26 au 28 octobre dans la capitale congolaise pour sa première visite en Afrique.
Alors que le verdict du procès des « biens mal acquis », qui vise Teodoro Nguema Obiang Mangue – dit Teodorín -, le vice-président de la Guinée équatoriale, devrait être rendu le 27 octobre à Paris, la diplomatie équato-guinéenne s’active en coulisses.
Fin septembre, Ahmedou Ould Abdalla, le ministre mauritanien de l’Intérieur, a téléphoné à son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, afin que ce dernier se penche sur le cas de deux virulents opposants mauritaniens hébergés par le Maroc.
Depuis qu’un rapport interne a pointé du doigt le mauvais emploi des deniers publics par un certains nombre d’administrations territoriales, Abdelouafi Laftit a décidé de serrer la vis.
En petit comité, Abdelmoumen Ould Kaddour, le PDG de Sonatrach, s’est récemment laissé aller à des confidences plutôt inquiétantes sur la situation du groupe qu’il dirige depuis mars.
Unesco, Togo, sommet UA-UE d’Abidjan : la semaine du 9 octobre a été intense pour Alpha Condé, le chef de l’État guinéen, par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine.
Un mois après le 3e congrès du RDR, les responsables du parti présidentiel ont décidé le 8 octobre, lors d’une réunion, que son nouvel organigramme serait le plus rassembleur possible.
« Il est exclu que le ministre de la Défense réponde à cette convocation de la justice française. » À Kigali, l’entourage présidentiel est unanime : pas question que James Kabarebe, ministre depuis 2010 et ancien aide de camp de Paul Kagame au temps de la rébellion, se rende à Paris afin d’y être confronté à un témoin de la dernière heure qui accuse le FPR (aujourd’hui au pouvoir) d’avoir abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana.
La ligne de chemin de fer Cotonou-Abidjan faisait partie des sujets abordés par le président béninois lors de sa tournée diplomatique chez ses voisins d’Afrique de l’Ouest.
Les requêtes communiquées par Jean-Bedel Bokassa à la France en 1977 en prévision de son sacre ont été publiées dans un ouvrage intitulé « Dans les archives secrètes du Quai d’Orsay », publié ce mois-ci.
En visite de travail à Paris, le président béninois n’a pu s’entretenir ni avec son homologue français, ni avec le président du Medef, contrairement à ce qu’il espérait avant de s’envoler vers la France.
Voitures « empruntées », contrats passés pour l’achat de matériel… Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a des doutes sur les actions de son prédécesseur lance un audit au sein du ministère.
L’élection prévue le 8 octobre à la Fédération malienne de Football (Femafoot) n’a pas eu lieu, à cause des tensions entre les deux candidats. Un nouveau comité de normalisation va être mis en place dans les prochains jours.
Kamel Daoud, l’écrivain et journaliste auteur notamment de Meursault, contre-enquête, a déposé la semaine dernière une plainte pour diffamation auprès du tribunal d’Oran (sa ville d’origine, dans l’Ouest algérien), contre l’écrivain Rachid Boudjedra et son éditeur.
De retour en France depuis le 17 septembre, Georges Serre s’est installé dans sa maison bretonne après avoir passé cinq ans et demi comme ambassadeur de France en Côte d’Ivoire – une longévité due notamment à sa grande proximité avec le président Alassane Ouattara.