Ils sont neuf à briguer le poste de directeur général de l’organisation onusienne. À quelques jours du scrutin, chacun multiplie les opérations séduction, notamment à l’égard de l’Afrique, et compte ses soutiens.
Il est le candidat d’un pays puissant et fait la course en tête, mais prudence ! À l’Unesco, on déjoue parfois tous les pronostics, et le Chinois Qian Tang, 66 ans, le sait mieux que tout autre.
Le 4e Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, se tiendra à Dakar les 13 et 14 novembre. Qui, parmi les chefs d’État africains conviés, sera de la partie ?
Si les relations entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié se sont sensiblement réchauffées depuis le congrès du RDR qui s’est tenu du 9 au 10 septembre, les tensions entre les deux hommes sont bien réelles.
Une flopée d’internationaux étrangers a rejoint le championnat turc. Rémunérations élevées, très faible taux d’imposition, public enthousiaste… Pour eux, le jeu en vaut la chandelle.
Le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey n’a pas apprécié certains passages d’une note verbale qui lui a été adressée par l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Alassane Ouattara envisage un rapprochement avec João Lourenço, le nouveau président angolais. Ses relations avec son prédécesseur, Eduardo dos Santos, étaient difficiles.
L’ancien Premier ministre, ex-ministre de l’Intérieur à l’époque des incidents violents de Siliana lorsque la police a ouvert le feu (à coups de chevrotine) sur les manifestants, a été acquitté de toute responsabilité dans l’affaire des grévistes blessés par balles, qui a remué tout le pays.
Le deal était clair : à João Manuel Gonçalves Lourenço la présidence du pays et à José Eduardo dos Santos, trente-huit ans de pouvoir au compteur, celle du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Mais le nouveau chef de l’État semble vouloir s’émanciper rapidement.
De passage à Paris du 26 au 30 septembre, Soumaïla Cissé en a profité pour entretenir ses réseaux français à moins d’un an de la présidentielle au Mali, prévue pour juillet 2018.
Dans le cadre de sa visite d’État en France, Patrice Talon sera reçu le 3 octobre à l’Élysée par son homologue français Emmanuel Macron, dont il fera la connaissance.
Comme il l’avait promis à Alassane Ouattara lors de leur entretien du 31 août, à l’Élysée, Emmanuel Macron s’est attelé sans tarder à renforcer la coopération sécuritaire entre la France et la Côte d’Ivoire.
Le président Alassane Ouattara a reporté d’un an le grand mouvement diplomatique qui devait avoir lieu en ce mois de septembre, se contentant de quelques aménagements.
Le 20 septembre, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, Donald Trump a reçu à dîner quelques chefs d’État africains, accompagnés de leurs ministres des Affaires étrangères.
La rencontre – très discrète – de diplomates rwandais et français à Kigali, au début du mois, renforcerait une relation franco-rwandaise en péril depuis 1994.
Alors qu’il vient d’intégrer un panel onusien chargé des médiations internationales, Ramtane Lamamra, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, est également sollicité par l’Union africaine.
Alors qu’ils n’ont pas encore été reçus à l’Élysée, Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba ont profité de leur présence à New York, en marge de la 72e Assemblée générale de l’ONU, du 19 au 25 septembre), pour rencontrer Emmanuel Macron.
En route pour New York, Paul Biya n’en a pas moins gardé en tête les dossiers chauds du moment : la crise anglophone ainsi que le remaniement gouvernemental qu’il envisage d’ici à novembre et en vue duquel il multiplie les consultations.
Députée de la 10e circonscription des Français de l’étranger (Moyen-Orient et une partie de l’Afrique), la Franco-Marocaine Amal-Amélia Lakrafi a été désignée, mi-septembre, administratrice de l’Assemblée nationale au sein de l’Agence française de développement (AFD).
Les législatives, qui selon la Cour constitutionnelle doivent se tenir avant avril 2018, sont dans toutes les têtes, au sein du PDG (au pouvoir) comme de l’opposition.
Directeur du Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS), Auguste Denise Barry, l’ancien ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la Sécurité, a organisé le premier colloque international de ce think tank du 5 au 7 septembre à Ouaga 2000, sur le thème « Perspectives sécuritaires dans la bande sahélo-saharienne ». Avec, en guest-star, Jerry Rawlings.