L’arrestation de l’homme d’affaires Chafik Jarraya, dans l’après-midi du 23 mai, a produit un effet de souffle. Il a tétanisé la classe politico-économique tunisienne et marqué le début d’une opération anticorruption d’une ampleur inédite.
C’est peu dire que le chiffre des désormais fameux 8 400 ex-rebelles des Forces nouvelles intégrées à l’armée régulière, qui se sont mutinés en janvier puis en mai, suscite de nombreuses interrogations.
Fini la cacophonie qui a accompagné l’investiture d’un candidat de La République en marche ! (LREM) dans la 9e circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest).
C’est à la dernière minute que plusieurs membres du gouvernement sortant ont été informés de leur remplacement, dans la foulée des législatives du 4 mai.
Le 15 mai, au plus fort de la mutinerie qui a frappé la Côte d’Ivoire pendant quatre jours, le Maroc et la Cedeao, par la voix de plusieurs chefs d’État de ses pays membres, ont proposé à Alassane Dramane Ouattara (ADO) une aide militaire visant notamment à sécuriser Abidjan.
La transaction entre le Togo et la France portant sur cinq hélicoptères Gazelle pourrait être débloquée par l’arrivée de Jean-Yves Le Drian aux Affaires étrangères.
Pour sa première session du baccalauréat en tant que ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Hassad redoute plus que tout une nouvelle fuite des épreuves.
Depuis des mois, les discussions étaient rompues entre le gouvernement et la famille d’Étienne Tshisekedi, dont le corps repose depuis le 1er février à Bruxelles en attendant son rapatriement. Le premier ministre congolais, Bruno Tshibala a renoué le dialogue.
Bernard Émié, l’actuel ambassadeur de France en Algérie, dont les fonctions prendront fin au plus tard début juillet, va-t-il prendre les rênes de la DGSE, les services de contre-espionnage français ?
Par l’intermédiaire du président ivoirien Alassane Ouattara, Patrice Talon, le chef de l’État béninois, et l’entrepreneur Martin Rodriguez ont apaisé leurs relations.
Alors que certains, au Mali, s’étonnent qu’Ibrahim Boubacar Keïta se soit rendu le 19 mai à Gao pour y rencontrer Emmanuel Macron, et que ce ne soit pas ce dernier qui se soit déplacé à Bamako, l’entourage d’IBK estime que ces critiques n’ont pas de raison d’être.
Retour sur l’évasion massive qui a secoué la prison centrale de Makala, le 17 mai dernier, en RD Congo. Le prisonnier de marque Zacharie Badiengila, chef de la secte politico-mystique Bundu dia Kongo, reste toujours introuvable.
Le camp du maréchal Haftar se réjouit de voir que la nomination de Jean-Yves Le Drian aux Affaires étrangères produit déjà ses effets : le 18 mai, la diplomatie française a fait savoir qu’elle appelait à la création d’une armée nationale libyenne sous le commandement de celui-ci.
Abdelmalek Sellal, l’actuel Premier ministre, devrait diriger le prochain gouvernement algérien, contrairement à ce qui avait été conclu avec le président Bouteflika quatre ans auparavant.
L’ancien directeur de cabinet civil et militaire de Jean-Yves Le Drian au ministère de la Défense, Cédric Lewandowksi, va rejoindre le privé et le groupe EDF, a-t-on appris d’une source proche de l’intéressé.
Ancien conseiller spécial de Blaise Compaoré et ex-négociateur de l’ombre dans plusieurs dossiers relatifs à des prises d’otages au Sahel, le Mauritanien Moustapha Limam Chafi, 56 ans, qui vit en exil entre Rabat et Abidjan depuis la chute de l’ancien président burkinabè, fin octobre 2014, réapparaît après un long silence.
L’avocat franco-togolais Pacôme Yawovi Adjourouvi, 54 ans, a pris ses fonctions début mai en tant que conseiller spécial du chef de l’État, Faure Gnassingbé.
Selon différentes sources internes et externes au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), le processus de réunification des différentes factions armées qui composent l’organisation indépendantiste commence à porter ses fruits.
C’est un (petit) point d’histoire qui méritait d’être éclairci, et que le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, tient à voir figurer dans JA.
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux de la poignée de main succincte entre l’opposant congolais Félix Tshisekedi et le nouveau président français, Emmanuel Macron, au soir de la victoire de ce dernier, le 7 mai, a beaucoup fait jaser à Kinshasa.
Les autorités ivoiriennes, qui ont toujours refusé d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) en février 2012 à l’encontre de Simone Gbagbo, comptent bien convaincre la CPI d’abandonner totalement sa procédure contre l’ancienne première dame.
Prévues pour le 16 juillet, les élections législatives congolaises enfièvrent déjà les états-majors politiques. Un duel mobilise l’attention : celui de la première circonscription de Ouenzé, 5e arrondissement de Brazzaville et l’un des bastions du Parti congolais du travail (PCT) dans la capitale.
Le 17 décembre, la Tunisie devra tenir ses premières élections municipales depuis la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, en 2011. Un temps fort dans le processus de décentralisation, inscrit dans la Constitution.
C’est la crise au sein de la Fédération malienne de football (Femafoot) ! Après sa suspension – levée le 29 avril – par la Fifa pour ingérence gouvernementale, l’élection du nouveau président, prévue en octobre, reste incertaine, puisque conditionnée à la venue d’émissaires de la fédération internationale censés mettre en place un comité de normalisation en vue d’organiser le scrutin.
Après de longs mois au cours desquels le président gabonais, Ali Bongo Ondimba est, à l’exception d’une visite d’État en Chine en décembre 2016, resté dans son pays pour gérer la situation politique et le dialogue national avec une partie de l’opposition et de la société civile, son agenda international évolue.
« J’ai rencontré la même ambiguïté au Rwanda qu’en ex-Yougoslavie. » Ancien capitaine dans l’armée française, Guillaume Ancel, 51 ans, jette un nouveau pavé dans la mare de la Grande Muette.
Ancien chef d’état-major aujourd’hui en exil, Godefroid Niyombare livre à JA les dessous du coup d’État manqué qu’il a mené contre Pierre Nkurunziza en mai 2015. Et son nouveau plan de bataille.
Vital Kamerhe a bien du mal à retrouver sa place dans le microcosme politique de Kinshasa. Côté opposition, on le soupçonne d’avoir gardé des liens avec le clan du président Joseph Kabila, quand du côté de la majorité il est toujours considéré comme un « traître » par les caciques du pouvoir.