Le départ de Félix Tshisekedi de Kinshasa, le dimanche 9 avril, juste après avoir appelé ses compatriotes à participer le lendemain à la marche contre le pouvoir, lui a valu de nombreuses critiques. Qu’avait-il de si urgent à faire ?
Ce n’est pas à Conakry mais à Addis-Abeba qu’Alpha Condé, le président en exercice de l’Union africaine (UA), accueillera le 29e sommet de l’organisation, qui se tiendra probablement les 3 et 4 juillet.
Les Archives nationales seront-elles contraintes de rendre accessibles les documents « classifiés » de la présidence de la République relatifs au rôle controversé que la France a joué au Rwanda entre 1990 et 1995 ? C’est ce qu’espère François Graner, physicien au CNRS et auteur de l’ouvrage « Le Sabre et la Machette ».
À 40 ans, Pamphile Mihayo, ancien adjoint de Patrice Carteron, d’Hubert Velud et de Thierry Froger, et qui avait assuré l’intérim après le départ des deux derniers Français, a été choisi pour entraîner les Corbeaux.
Formulée le 24 février dans une lettre adressée à la présidente en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la demande marocaine de passer du statut d’observateur à celui de membre à part entière devrait donner lieu à trois étapes distinctes.
Après Paris, Berlin et Amsterdam, l’exposition « Pagne de campagne, une histoire africaine » s’invite en… Afrique. Plus précisément dans les salons du Pefaco Hotel Maya Maya de Brazzaville, au Congo (19-28 mai).
Fin mars, António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a tenté de s’entretenir par téléphone avec Paul Biya de la situation des droits de l’homme dans les deux régions anglophones du Cameroun. En vain jusqu’à présent.
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly (AGC), par ailleurs secrétaire exécutif du RDR (au pouvoir), est activement intervenu dans le processus de formation du bureau du Parlement.
Remercié le 1er août 2016, lors d’un mini-remaniement, de son poste de ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Adji Otèth Ayassor, 65 ans, n’a pas pour autant pris sa retraite.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’exécutif burkinabè a entériné la création d’un fonds annuel de deux milliards de francs CFA sur cinq ans pour financer les start-up du pays. Il espère doper l’innovation et créer in fine environ 500 petites et moyennes entreprises.
La candidature surprise d’Audrey Azoulay, la ministre française de la Culture, au poste de directeur général de l’Unesco passe mal auprès des chancelleries arabes.
Lors de sa visite à Alger (5-6 avril), Bernard Cazeneuve devait rencontrer Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence médicalisée de Zeralda. L’audience avait été programmée pour le 6 avril à 16 heures, mais la délégation française est restée dans l’expectative toute la matinée.
« Nous rencontrerons des proches d’Alassane Ouattara et de Macky Sall, entre autres », confie M’jid El Guerrab, un Franco-Marocain cadre à la Caisse des dépôts et consignations (France) et ex-militant PS, à propos de la « grande marche en Afrique » qu’il organise pour soutenir Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle française.
En juin, Mthunzi Mdwaba prendra les fonctions de vice-président du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT), une première pour la partie employeurs depuis 1919. L’actuel fondateur de Tzoro IBC, une société de conseil et d’investissement, a été élu à cette fonction fin mars.
Ibrahim Malam Dicko, un prédicateur radical de Djibo, donne du fil à retordre aux services de sécurité burkinabè. Aux dernière nouvelles, il se cache juste derrière la frontière avec le Mali.
Après être parvenu à constituer une majorité avec cinq autres partis politiques, Saadeddine El Othmani a passé la semaine à discuter avec les autres dirigeants politiques de la structure de son futur gouvernement, qu’il veut originale.
Excédée par l’immobilisme imposé selon elle par les deux principales formations du pays, Ennahdha et Nidaa Tounes, la gauche tunisienne se remet en selle.
Le 31 mars, Mahamadou Issoufou a déjeuné avec François Hollande à l’Élysée. Le président nigérien, qui souhaitait surtout s’entretenir avec son homologue français de la lutte contre le jihadisme au Sahel, était accompagné à Paris par plusieurs de ses ministres.
Si la démission de Candide Azannaï a surpris Patrice Talon, elle n’est que l’épilogue d’un long désamour entre le chef de l’État et son désormais ex-ministre délégué à la Défense.
Après l’échec des pourparlers directs entre la Majorité présidentielle (MP) et l’opposition, constaté le 27 mars par la médiation des évêques catholiques, place aux consultations informelles !
Il n’aura fallu que huit jours au ministère algérien des Affaires étrangères pour accorder, le 22 février, son agrément à la nomination de Xavier Driencourt, 63 ans, comme ambassadeur de France en Algérie.