En décembre 2023, l’Organisation internationale de police criminelle a choisi Marrakech pour accueillir, en 2025, la 93e session de son assemblée générale. Le fruit des bonnes relations qu’entretiennent les services de sécurité marocains avec leurs homologues, américains et européens notamment, et une reconnaissance de leur savoir-faire.
Alors que Maurice et la Grande-Bretagne sont parvenus à un accord concernant la souveraineté des îles Chagos, le poète et photographe Umar Timol croise les mémoires des Chagossiens et des Palestiniens arrachés à leurs terres.
Le sommet s’ouvrira dans quelques jours à Bakou, dans un contexte mondial marqué par des conflits et révélant à quel point les enjeux climatiques et sécuritaires sont souvent liés, surtout en Afrique.
La victoire écrasante de Donald Trump promet un changement radical de la politique étrangère américaine, en particulier sur le plan économique. L’Afrique doit-elle s’en inquiéter ? L’économiste Sophronie Koboude identifie trois scenarios possibles.
Après la tenue du 19ᵉ Sommet de la francophonie, les 4 et 5 octobre dernier à Villers-Cotterêts, en présence de quelque 100 chefs d’État et gouvernement, il est essentiel, selon le ministre de la Santé du Bénin, le Pr Benjamin I. B. Hounkpatin, de faire progresser les actions de plaidoyer, de renforcer l’engagement politique et de stimuler la collaboration transfrontalière afin d’éliminer les MTN.
Le président de la Mauritanie, celui du Tchad et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre appellent ensemble, à la veille de l’ouverture du Forum Nouakchott+10, à trouver des « solutions innovantes pour revitaliser le pastoralisme et l’élevage au Sahel ». Ils signent tous les trois un texte que nous publions en exclusivité.
La santé mentale est peu prise en compte sur le continent. Pour Marie-Alix de Putter, il est essentiel que gouvernements, organisations internationales et donateurs lui accordent une attention accrue car elle reste un enjeu majeur de développement.
Plus de 800 millions de dollars d’aide humanitaire et 200 millions pour l’armée : c’est la somme collectée lors d’une conférence internationale de soutien au Liban, le 24 octobre dernier. Un résultat appréciable mais qui ne saurait faire oublier l’échec des grandes puissances à faire cesser les bombardements au Liban et à Gaza, selon Skander Ounaies.
L’Afrique ne doit plus avoir à choisir entre le financement de son développement et celui de l’adaptation au changement climatique. Parce que, proportionnellement, elle ne participe que très peu au dérèglement du climat. Et parce que les règles sont avant tout dictées par les pays développés, au nom de leur sécurité énergétique.
En Afrique, l’assimilation de tout traitement de l’information factuel et indépendant à une défiance envers les pouvoirs en place est une constante. Une hérésie de plus pour des professionnels qui peinent à remplir convenablement leurs missions, faute de moyens.
Miser sur les énergies renouvelables pour favoriser sa souveraineté énergétique et se positionner dans l’économie décarbonée : tel est le nécessaire pari fait par Rabat. Encore faut-il rendre cette transition énergétique désirable aux yeux de tous les citoyens, selon El Mokhtar Fikri.
À rebours de ce que soutiennent les radicaux de tous bords, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest et l’Alliance des États du Sahel ont destin lié. Les deux organisations ont besoin l’une de l’autre. Leur coexistence pacifique et intelligente pourrait servir autant la sécurité et la stabilité que l’intégration régionales, affirme le journaliste et universitaire spécialiste du Sahel Seidik Abba.
En Martinique, où elle tente de rassembler et de faire dialoguer les descendants d’esclaves et les descendants de colons, l’écrivaine Marijosé Alie-Monthieux se heurte à la détermination des hommes à ne jamais pardonner.
Cette langue ouest-africaine est la deuxième du continent, après le kiswahili, à se voir consacrer une journée internationale. Reste à ses locuteurs à relever un défi de taille : faire du soninké, à l’ère du numérique, une langue de l’écrit, de transmission des savoirs, de la technique et des nouvelles technologies.
Dans un champ politique sénégalais promis à une forme d’instabilité chronique, publier un tel ouvrage est un pari sur la noblesse politique perdue, selon Elgas, qui a lu pour nous le premier roman de Fary Ndao, publié aux éditions Présence africaine.
Trois mois après l’enlèvement des deux activistes du FDNC, leurs avocats appellent à la mobilisation contre l’impunité. Ils pointent du doigt le silence accablant de certaines organisations comme la Cour pénale internationale, mais également de certains États comme la France.
Parce qu’il regroupe quatre des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ce groupe de travail informel pourrait définitivement consacrer la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, selon Abdelhakim Yamani.
Prévu en 2026, le prochain sommet Afrique-France se déroulera pour la première fois dans un pays non-francophone. L’occasion, peut-être, pour Paris, d’assumer clairement son choix de s’éloigner des pays de son ancien pré carré pour conquérir de nouvelles parts de marché, loin du débat sur la perte d’influence française en Afrique. Et l’opportunité, pour le continent, qui reste très courtisé, de se fixer des priorités.
Le président du conseil d’administration d’Afrijet rappelle que sans venir à bout de quelques façons de faire tenaces, le prix du billet restera une entrave à la souveraineté aérienne des pays africains.
Dans la trop longue histoire du différend israélo-palestinien, le 7 octobre 2023 a ouvert un cycle d’une violence meurtrière inégalée. Pour Dominique Sopo, président de SOS racisme, les peurs et les fureurs dans les deux camps font croire, à tort, qu’il n’y a le choix qu’entre des impasses ou des gouffres.
Kinshasa accueillera en juillet 2025 le 22e forum de l’African Growth and Opportunities Act. Une véritable aubaine pour la République démocratique du Congo, même si les défis à surmonter pour en profiter pleinement restent nombreux.
Partout dans le monde, y compris en Afrique, l’électrification des modes de transport est en bonne voie. Avec un triple intérêt : protéger l’environnement, réaliser des économies et accéder à l’indépendance énergétique.
Alors que l’approche à dominante sécuritaire employée pour endiguer le jihadisme est loin d’avoir donné les résultats escomptés dans les pays de l’AES, certains pays de la côte ouest-africaine se laissent encore tenter par cette recette, ce que déplore Bakary Sambe.
Alors que le sommet de la Francophonie se tient à Paris et Villers-Cotterêts cette fin de semaine, Emmanuel Macron accueille une nouvelle fois des chefs d’État du monde entier. Nous, organisations de la société civile, nous interrogeons : quelle sera la prochaine promesse non tenue ?
S’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre, Félix Tshisekedi n’a pas mentionné la détérioration de la situation des droits de l’homme dans son pays. Pourtant, la RDC espère intégrer le Conseil des droits humains de l’ONU, le 9 octobre. La communauté internationale doit l’inciter à changer de cap.
Tensions persistantes entre les pays de l’AES et Paris, remplacement du français par l’anglais dans les universités algériennes sur fond de crise diplomatique chronique… Pour Mohamed Salah Ben Ammar, le 19e Sommet de la francophonie, organisé ces 4 et 5 octobre dans les Hauts-de-France, sera placé sous le signe de la méfiance, mais il est encore temps de sauver les meubles.
Six des tirailleurs exécutés en 1944 à Thiaroye sur ordre d’officiers de l’armée française sont désormais reconnus « morts pour la France ». Pour Karfa Diallo, si ce geste marque une avancée, quatre-vingts ans après les faits, l’État français doit aller plus loin en réhabilitant les victimes.
Parce qu’elle nuit directement aux communautés côtières dont elle compromet la sécurité alimentaire et les revenus, la pêche illégale s’apparente à un fléau que Dakar et Yaoundé tentent de combattre, chacun à sa manière.
Un an après la création de l’Alliance des États du Sahel, la multiplication des attaques meurtrières dans les trois pays qui la composent révèle l’enracinement des groupes jihadistes dans les territoires et, surtout, l’incapacité des militaires au pouvoir à les contrer.
Simplification de l’accès aux services médicaux, amélioration de la qualité des soins, modernisation des infrastructures hospitalières… Au Maroc, le roi Mohammed VI place la santé au cœur des priorités nationales et multiplie les initiatives visant à garantir une couverture sanitaire renforcée pour tous.