Le récent sommet des Brics à Johannesburg a marqué un moment clé dans les discussions économiques mondiales. Dans un monde de plus en plus multipolaire, la rencontre annuelle a attiré l’attention sur la poursuite d’un ordre économique mondial diversifié, en particulier en réponse à la domination de la gouvernance économique occidentale.
Dans son discours annuel lors de la conférence des ambassadeurs français, le président de l’Hexagone a répété sa conviction que trois États africains auraient disparu si Paris n’était pas intervenu militairement au Sahel.
Dans une adresse à Bukavu, le prix Nobel de la paix 2018 s’est dit « inquiet » pour le processus électoral, et il a souhaité galvaniser la jeunesse. Esquisse d’une candidature ?
Entre la montée des conservatismes et la primauté des questions du genre sur le droit, les femmes se retrouvent prises en étau entre deux formes d’invisibilité.
Alors que le front favorable à une intervention militaire se fissure, le Niger vient d’autoriser le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes à sa rescousse en cas d’attaque.
L’avocat d’Ousmane Sonko aide-t-il vraiment son client en jouant le matamore ? Ne devrait-il pas laisser la place aux conseils sénégalais de l’opposant ?
À la suite de dysfonctionnements, les élections zimbabwéennes sont prolongées d’une journée. Signe de fraude ou de bonne volonté de la part du régime Mnangagwa ?
La procédure de destitution déposée mi-août contre le président angolais a très peu de chances d’aboutir, mais peut-être le poussera-t-elle à revoir sa politique.
Ces dernières semaines, à mesure que la date des élections présidentielle, législatives et locales se rapproche, une certaine fébrilité semble peu à peu gagner les autorités gabonaises. Plusieurs mesures et décisions suscitent des questions.
Depuis le coup d’État du 26 juillet contre le président Mohamed Bazoum, le rôle, supposé ou réel, de son prédécesseur, Mahamadou Issoufou, fait l’objet de toutes les spéculations.
Le ministère somalien des Communications et de la Technologie a ordonné le 20 août l’interdiction de certaines plateformes qui seraient utilisées par des « terroristes ».
Le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine dénonce les pratiques de Moscou sur le continent africain et décrit un rapprochement entre son pays et l’Afrique.
En RDC, les réseaux sociaux se font le relais d’une publication de presse dénonçant le népotisme qui serait pratiqué au ministère des Sports et des Loisirs.
Le chanteur, qui venait de démissionner du Conseil national de transition, a rebondi. Il a été nommé « conseiller spécial » du numéro un de la junte malienne, le 14 août, confirmant ainsi son soutien aux militaires au pouvoir.
La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert une enquête sur le président de la Fecafoot pour « comportement inapproprié ». Dans une autre affaire, le Tribunal arbitral du sport a rendu une décision défavorable à l’ancien footballeur. Pour Eto’o, décidément, la période est compliquée.
L’alimentation est un puissant instrument politique et géopolitique. Les actions menées peuvent servir de moyen de pression lors de revendications et s’avérer redoutables pour faire entendre sa voix.
En attendant une éventuelle confrontation militaire, la guerre de communication à propos du putsch du général Tiani bat son plein sur les réseaux sociaux. Son but : décrédibiliser la junte, ou la défendre.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Depuis l’incarcération de l’opposant Ousmane Sonko, suivie de la dissolution de son parti, le Pastef, la seule question qui vaille est : « Comment récupérer les voix de ses partisans ? »
Après le putsch qui a renversé le président Bazoum, une éventuelle intervention militaire de la Cedeao pourrait encore aggraver le chaos sahélien. À moins que les forces vives du Niger ne réagissent.
À Kinshasa et à travers toute la RDC, la course contre la montre est lancée. Afin d’éviter un glissement, les organisateurs des élections vont tenter de valider à marche forcée les multiples étapes qui doivent emmener le pays vers les élections générales. Mais les obstacles sont légion.
Plus d’une semaine après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum, la situation reste incertaine au Niger. En attendant une solution de sortie de crise, les pays occidentaux, notamment la France, doivent reconnaître qu’ils ont contribué au pourrissement de la situation.
Le ministre zambien des Finances, Situmbeko Musokotwane, revient sur les conditions qui ont permis la signature d’un accord entre Lusaka et ses créanciers, espérant que ce processus puisse faire des émules.
Comme au Mali, en 2022, et comme au Niger, plus récemment, la France suspend toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Burkina Faso. Écho de la crise nigérienne.
Bigflo et Oli ont annulé leur passage au festival de Hammamet, Gims annule son concert à Djerba, mais est-ce le meilleur moyen pour réveiller l’attention du monde et susciter l’indignation des Tunisiens face au sort des migrants subsahariens ?