En début de semaine, une centaine de jeunes s’est alignée devant l’ambassade de Russie d’Addis-Abeba pour se porter volontaires. Ils souhaitaient combattre en Ukraine aux côtés des troupes russes.
À quelques jours du second tour de la présidentielle française, l’historien camerounais appelle les Français-Africains à voter pour Emmanuel Macron afin de faire barrage au projet de Marine Le Pen.
Artistes, « people », politiques… Et même un président, en la personne de Paul Kagame. La liste des invités à la prochaine fête d’anniversaire de Muhoozi Kainerugaba, puissant fils du président ougandais, ce 24 avril, ne cesse de s’allonger sous le hashtag #MKAt48.
Le chef de l’État est sur tous les fronts. Simple effet peut-être de sa fonction de président en exercice de l’Union africaine. Attention cependant à ne pas oublier les enjeux sénégalo-sénégalais…
Le regard du continent sur l’élection présidentielle hexagonale, dont le second tour se tiendra le dimanche 24 avril, oscille entre fier détachement et préférences parfois inattendues.
En pleine flambée des cours des hydrocarbures, l’Europe occidentale lorgne le pétrole nigérian. Pourtant, la population du premier producteur d’or noir d’Afrique subsaharienne ne profite pas de cette opportunité. Au contraire.
Les échanges avec la Chine, la Russie ou la Turquie sont devenus symboles de changement et gages d’émancipation. Les transitions en cours au Mali, en Guinée et au Burkina montrent à quel point les relations avec les pays extra-africains sont en plein bouleversement.
Hausse du cours de l’énergie, pénuries alimentaires… Le conflit européen a des répercussions dans le monde entier. Comme le changement climatique et le Covid-19, il s’inscrit désormais sur la liste des crises internationales qui mettent à l’épreuve le partenariat Afrique-Europe.
« Le monde ne traite pas la race humaine de la même façon. Certains sont plus égaux que d’autres », a lancé Tedros Adhanom Ghebreyesus. La vie des Ukrainiens compterait-elle plus que celle des Africains ?
Un an après le décès du maréchal Idriss Déby Itno, le dialogue national prévu à N’Djamena le 10 mai devra offrir bien plus qu’un catalogue de bonnes intentions. Le pays tout entier en dépend.
Le Premier ministre congolais a bouclé jeudi 14 avril une mission d’évaluation dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. L’occasion de défendre le bilan – controversé – de la mesure prise par Félix Tshisekedi il y a près d’un an.
Une nouvelle fois, les autorités sénégalaises montent au créneau pour dénoncer le racisme. Elles s’insurgent, cette fois, contre l’interpellation violente d’un de leurs ressortissants à Florence.
Si le conflit entre Russes et Ukrainiens s’étendait, où fuiraient les Européens ? Au vu du sort réservé à certains Africains tentant de fuir Kiev, que le continent devienne terre d’asile serait assez cocasse.
La lourde condamnation de l’ancien président dans le procès de l’assassinat de Thomas Sankara compromet-elle le retour du serpent de mer de la réconciliation nationale ? Et que dire de l’obscure situation de Roch Kaboré ?
Bien qu’elle soit décriée, la corruption prospère en Afrique tant la notion d’intérêt général est passée sous silence. Si certains s’opposent à titre personnel à cette dérive, ils n’osent pas s’impliquer dans un combat collectif.
Le candidat de Reconquête croit toujours en ses chances de se qualifier ce 10 avril pour le second tour de l’élection française, bien que les sondages le donnent perdant. Si les prévisions se trompent, voici ce à quoi on pourrait assister après son arrivée à l’Élysée.
Après la consécration de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, ce dimanche, aux Grammy Awards américains, au détriment de la star nigériane Wizkid, une armée de fans déçus ont lancé une polémique outrancière.
Malgré ses nombreux atouts, le secteur du luxe peine à décoller sur le continent. Mais de belles réussites prouvent que tout n’est pas perdu, à condition de respecter les critères internationaux en vigueur, d’avoir des profils mieux formés et de ne pas miser sur le trop abstrait « made in Africa ».
La procédure de dépôt de bilan du quotidien a été lancée le 6 avril. Les intellectuels dénoncent la fin de l’un des derniers médias critiques du pouvoir.
Conformément à une diplomatie du selfie désormais adoptée par les régimes africains, la République démocratique du Congo vient de nommer le comédien du « Dernier Mercenaire » ambassadeur de la jeunesse, de la faune et des investissements.
Si les sondages indiquent qu’Éric Zemmour ne devrait pas réussir à se qualifier pour le second tour, ils prédisent en revanche que Marine Le Pen y parviendra, elle que le polémiste a largement contribué à normaliser, mettant en danger la nation.
L’exceptionnelle longévité au pouvoir de Paul Biya a décomplexé ses opposants les plus radicaux, qui en appellent à son « chassement ». En Afrique, les partisans des règnes interminables et leurs adversaires soutenant les coups d’État partagent la même vision décomplexée du recours à la violence.
Alors que gouvernements, institutions régionales, organisations internationales et bailleurs se réunissent ce 6 avril pour agir contre les crises alimentaires et nutritionnelles qui menacent les régions du Sahel et du lac Tchad, il est primordial de rappeler l’importance des besoins dans des zones oubliées.
Il n’est pas sûr que les plus ardents partisans d’une « rupture » avec l’Occident mesurent réellement la vulnérabilité du continent africain. La rhétorique n’est pas une stratégie économique.
À quelques mois d’une visite papale, la conférence épiscopale congolaise enjoint officiellement tout prêtre ayant un enfant à renoncer à son sacerdoce. Levée d’un tabou ?
Malgré une entrée en campagne spectaculaire, le polémiste d’extrême droite Éric Zemmour ne semble pas avoir la moindre chance d’accéder au second tour de l’élection présidentielle. Il faudra pourtant continuer à combattre ses idées.
Sur la route de la phase finale du mondial de football, le psychodrame qui a suivi l’élimination de l’équipe algérienne s’est métamorphosé en rumeurs sur le prétendu assassinat de l’arbitre de la rencontre fatale…
Ces deux dernières années, des militaires ont pris le pouvoir en Guinée-Conakry, au Mali et au Burkina Faso, dans un contexte sécuritaire dégradé. Mais d’autres facteurs, notamment la grogne sociale, permettent d’expliquer le renversement des gouvernements en place.
La France a décidé de revoir la composition de son corps diplomatique. Malheureusement, cette réforme ne s’accompagne pas d’une réflexion sur les raisons pour lesquelles la voix de Paris est de moins en moins audible, particulièrement en Afrique.