De Marième Sall à Dominique Ouattara en passant par Chantal Biya, Antoinette Sassou Nguesso, Denise Tshisekedi ou Jeannette Kagame, les épouses des présidents ne veulent désormais plus se cantonner au rôle de dames patronnesses.
Le professeur Iba Der Thiam s’est éteint le 31 octobre à Dakar, à l’âge de 83 ans. Cet ancien ministre et syndicaliste est l’un des principaux artisans de deux œuvres colossales : « L’Histoire générale de l’Afrique » et « L’Histoire générale du Sénégal ».
La médiatisation des violences policières dans les grandes villes côtières du Sud ne doit pas invisibiliser la brutalité militaire commise dans les campagnes du nord sahélien au nom de la lutte contre le terrorisme.
Pour les souvenirs de ses pérégrinations burkinabè, le journaliste français Thibault Bluy vient de remporter le Grand Prix du Manuscrit Francophone 2020.
L’installation en grande pompe du bourgmestre de Minembwe, commune du Sud-Kivu théâtre de tensions entre Banyamulenge rwandophones et Babembe « autochtones », divise. Tentative d’apaisement pour les uns, provocation pour les autres… Le débat sur un potentiel démantèlement de l’Est ressurgit.
À cinq jours du lancement de la campagne pour les élections présidentielle et législatives, les différents acteurs impliqués dans ces scrutins couplés ont signé un pacte de bonne conduite.
Le moment est venu pour l’Afrique de rompre avec le primat de la pensée de court terme et la structure coloniale de dépendance. L’heure est au libre-échange mais aussi au commerce équitable entre les deux continents pour l’économiste togolais.
Le discours du président français Emmanuel Macron sur les caricatures du Prophète parues dans « Charlie Hebdo » divise plus qu’il n’unit, selon Sébastien Boussois.
Soixante-quinze ans après sa fondation, l’ONU est encore très largement la chasse gardée des Occidentaux et plus précisément de la sous-espèce des mâles blancs.
Promotion de l’intégration régionale, mobilisation financière accrue et soutien au secteur privé doivent être au cœur de l’action des banques de développement pour répondre aux défis africains, affirme Rabah Arezki, l’économiste en chef de la BAD.
L’hémorragie culturelle africaine n’en finit pas : les douanes américaines viennent d’intercepter des pierres sculptées en provenance du Cameroun et datant de plus de 1 000 ans avant l’ère chrétienne.
En octobre 2019, les Libanais descendaient dans la rue pour réclamer la fin du système et de la corruption. Un an et plusieurs catastrophes plus tard, rien n’a changé.
Le dossier de l’assassinat de l’ex-président burkinabè Thomas Sankara vient d’être renvoyé devant un tribunal militaire. Une avancée judiciaire qui intervient à seulement un mois de la présidentielle…
Sur un continent tenté mais hésitant, le Rwanda vient d’autoriser la culture du cannabis à vocation médicale et à destination exclusive de l’exportation.
Dans une mise en scène gargantuesque, Iyad Ag Ghaly a donné une grande réception pour les jihadistes récemment libérés par les autorités maliennes. Faisant grincer des dents…
Le fonctionnement de l’administration publique congolaise demeure un obstacle majeur à l’attraction et à la mobilisation des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre les politiques publiques initiées par le président Tshisekedi.
L’historien Daoud Riffi s’inquiète du discours du président français sur les séparatismes, qui viserait selon lui essentiellement les musulmans. Mais note aussi des propositions positives.
Le meurtre crapuleux dans la banlieue de Tunis de Rahma Lahmar, 29 ans, ravive la polémique sur la peine de mort. Mais pour l’essayiste Amine Snoussi, ce débat mène à une impasse.
Symbole de toutes les discriminations subies par les Africains-Américains, l’assassinat de George Floyd par un policier blanc a déclenché une prise de conscience mondiale sur la question du racisme.
Grâce au tièèbou dien, son plat le plus emblématique, le Sénégal étend son influence bien au-delà du continent. Un rôle d’ambassadeur en passe d’être reconnu par l’Unesco.
Le 30 septembre 2019 s’ouvrait à Yaoundé le Grand dialogue national. L’évènement se voulait la réponse ultime du gouvernement à une « crise anglophone » qui, en quatre ans, a fait plus de 3 000 morts et environ 700 000 déplacés.
Les propos du président tunisien favorables à la peine capitale relancent la controverse. Cède-t-il à l’émotion populaire ou s’agit-il d’un calcul politique ?
Les conséquences économiques de la pandémie sur le continent s’annoncent terribles. Mais cette crise est aussi l’occasion d’amener acteurs publics et privés à travailler ensemble. C’est sur cette base que l’Afrique doit maintenant avancer.