Si les Saoudiens croyaient vraiment ce qu’ils prêchent, ils se seraient contentés, face au coronavirus, d’appeler tout le monde à implorer la clémence du Créateur. Mais en fermant la Grande mosquée de la Mecque, ils prouvent qu’ils peuvent faire preuve de bon sens, au même titre que des gouvernants agnostiques ou déistes.
Pauvreté, disparités régionales, explosion de la dette intérieure, Parlement atomisé… Depuis les soulèvement révolutionnaires de 2010-2011, les Tunisiens ne parviennent pas à stopper la spirale infernale dans laquelle est enfermé leur pays.
On s’attendait à des interventions ouvertement négationnistes, le 9 mars, lors d’un colloque qui réunissait, dans l’enceinte du Sénat français, plusieurs essayistes controversés. Si ces derniers ont sagement contourné l’obstacle, le Congolais Martin Fayulu s’est quant à lui lancé dans une violente diatribe anti-Tutsi.
Animé par l’énergie du désespoir et une addiction évidente au pouvoir, Benyamin Netanyahou est sorti, contre toute attente, vainqueur du scrutin du 2 mars. A 70 ans, il prouve ainsi qu’il reste un monstre politique sans adversaire à sa mesure.
Donné pour politiquement mort, Joe Biden a fait mentir les pronostics, en se remettant dans la course à l’investiture démocrate face à Bernie Sanders. Et si il est loin d’être enthousiasmant, il apparaît comme le plus susceptible de le battre Donald Trump.
Le terrorisme détruit des vies humaines, prive le Burkina Faso de l’exploitation sereine de ses ressources naturelles, divise les communautés et empêche les enfants d’accéder à l’éducation. Y mettre fin doit être l’absolue priorité du pouvoir exécutif.
Dans un texte adressé au président Mohamed Ould Ghazouani, Moktar Gaouad, journaliste et ancien haut cadre à la BAD, revient sur les impératifs d’une évolution sociale en Mauritanie.
Le sujet de l’autonomisation se perçoit de plus en plus à travers le prisme de l’entrepreneuriat féminin. Mais faute d’une bonne compréhension des enjeux liés à l’empowerment des femmes, les programmes d’actions visant à soutenir les femmes entrepreneures n’ont pas toujours les effets escomptés.
Contentieux électoral, État dédoublé, Cedeao dépassée : l’imbroglio bissau-guinéen a tout de ces caricatures politiques tragi-comiques que l’on croyait en voie de disparition sur le continent africain.
RDC, Gabon, Rwanda, Togo, Éthiopie… Les femmes n’ont jamais été si nombreuses à être à la tête du pouvoir législatif en Afrique. Ces bons résultats ne doivent toutefois pas faire oublier les disparités qui persistent à l’échelle du continent.
Plusieurs essayistes et journalistes dont les travaux nient ou banalisent le génocide des Tutsi au Rwanda doivent se retrouver le 9 mars, dans l’enceinte du Sénat, à l’occasion d’une conférence sur « l’Afrique des Grands Lacs ». Pour l’avocat Richard Gisagara, la tenue de cet événement risque de piétiner la loi qui réprime désormais en France la négation du génocide commis en 1994.
Dans une étude publiée sur son site le 18 février, la Banque mondiale s’est penchée sur les déboursements de l’aide au développement à destination de 24 pays et les transferts depuis ces États vers des paradis fiscaux.
À l’heure où l’épidémie de coronavirus arrive sur le continent africain, de nombreuses fausses informations circulent sur l’épidémie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre les effets d’une « infodémie » néfaste. Top 10 des « fake news » en circulation.
Lors de la 45e cérémonie des César, le climat était glacial, et la gêne générale. En marge de l’affaire Polanski, le discours prononcé par Aïssa Maïga sur le manque de diversité dans le cinéma français a divisé.
En octobre 2000, comme dix ans plus tard en novembre 2010, la commission électorale ivoirienne a été le lieu où ont démarré les crises postélectorales. Qu’en sera-t-il en 2020 ?
À quelques mois de la présidentielle, la Constitution est à nouveau au cœur des débats. Toute modification unilatérale fragilise son édifice et ravive les suspicions de la part des Ivoiriens.
Les déclarations controversées d’Emmanuel Macron, interpellé par un activiste camerounais au Salon de l’agriculture sur le massacre de Ngarbuh, ont permis au régime Biya de détourner les projecteurs du théâtre des horreurs anglophones et d’entreprendre une hypothétique opération de relégitimation sur le dos de l’ancienne puissance coloniale.
Alors que le juge devrait être le protecteur des libertés, il s’est mué, sous le poids d’un demi-siècle de régime autoritaire en Tunisie, en garant de l’ordre, soucieux d’appliquer la loi avec rigidité.
Surnommé « Bourges l’Africain » par certains, l’ancien président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) aura marqué l’histoire de la presse par son talent et sa ténacité.
En évoquant le « séparatisme islamiste », le président français Emmanuel Macron emprunte implicitement les éléments de langage des intégristes et de l’extrême droite. Un processus d’« essentialisation » que dénonce l’historien Kamel Meziti.
Le port du gobi, un petit bonnet traditionnel propre à certaines régions du Bénin, répond à certains codes très strictes. Surtout, au-delà de l’aspect esthétique, il est un moyen pour son porteur d’affirmer son statut social ou son humeur.
Depuis l’ouverture de consulats africains à Laâyoune et Dakhla, on assiste à un regain de tension entre le Maroc et l’Algérie. Analyse d’Hubert Seillan, avocat au Barreau de Paris, qui estime que ce contentieux est aujourd’hui obsolète.
À certains égards, toutes les modesties sont fausses, et Jim Ovia, fondateur de Zenith Bank, fait probablement bien de s’en dispenser dans L’Afrique des possibles.
Alors que la frontière entre les deux pays est fermée depuis 1994, la séparation est de plus en plus hermétique entre les sociétés algérienne et marocaine.
En 2018, près de 70 % des nouveaux cas de déplacements causés par les conflits et les violences à travers le monde – soit 7,5 millions – ont eu lieu en Afrique. Le continent doit désormais montrer l’exemple et rayonner par ses exploits.
En Afrique du Sud, un rapport dévoile qu’une cinquantaine de femmes porteuses du VIH ont été stérilisées, sous la pression, dans des hôpitaux. Le scandale souligne un tabou de la société sud-africaine.
Face à la progression des groupes jihadistes et de leur « gouvernement indirect » dans les zones rurales au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les gouvernements et leurs armées doivent regagner la confiance populaire dans les brousses et les campagnes.