L’hôtellerie en Afrique a un réel pallier à franchir pour répondre aux besoins croissants d’un continent en voie de normalisation, ce qui suppose une stratégie adaptée.
Alors qu’il tente de faire de son pays un véritable État de droit, le président congolais Félix Tshisekedi ne doit pas se laisser enfermer dans le piège de la coalition, mais s’affranchir de l’ombre de son prédécesseur Joseph Kabila, qui risque de devenir un obstacle pour lui.
Au Zimbabwe, plus de 50 éléphants sont morts depuis un mois en raison du réchauffement climatique. De leur côté, les populations de girafes ont diminué de près de 40 % en trois décennies en Afrique, dans la plus grande indifférence.
S’il est un signe subliminal sous lequel ont été placés la formation du nouveau gouvernement marocain – le plus resserré depuis la fin des années 1970 – et le discours royal devant le Parlement qui a suivi de quelques jours, c’est bien celui de l’urgence sociale.
Huit mois après les premières manifestations populaires, le pouvoir militaire algérien donne l’impression de tenir bon et entend imposer son élection présidentielle dans un contexte répressif.
L’héritier du « grand frère communiste » veut revenir en force sur le continent africain. Vladimir Poutine a-t-il les moyens de ses ambitions ? Il tente un premier sommet Russie-Afrique…
La Chine, loin d’avoir poussé l’Afrique dans le piège du surendettement comme certains l’en accusent, œuvre concrètement à la sortir du sous-développement.
Il est nécessaire de sortir de la marchandisation de la vie publique pour assainir le paysage politique et améliorer la gouvernance dans les États africains.
L’Afrique subsaharienne est la région du monde la plus éprouvée par les trois pandémies auxquelles est consacré le Fonds mondial : le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est donc en toute logique que les trois quarts de ses financements sont affectés à cette partie du continent.
Un fait divers de harcèlement sexuel impliquant une personnalité, un relais viral et voilà qu’est né le hashtag #EnaZeda, équivalent tunisien de #MeToo…
Sauf exception, le paysage intellectuel africain brille d’ordinaire par sa trop grande tranquillité. Le continent a pourtant besoin, plus que jamais, d’intellectuels « de combat ».
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé, le 29 juin, le possible aboutissement, en 2020, d’une nouvelle monnaie commune pour les quinze pays qui la composent. L’effet de surprise a joué à plein, et l’information a suscité peu de réactions parmi les opposants au franc CFA. Il semble en effet que, sur certaines questions, il y ait eu des progrès.
L’Afrique pourrait à nouveau venir au secours de la cathédrale parisienne ravagée, en avril dernier, par un incendie. Une entreprise ghanéenne propose que la charpente de l’édifice soit reconstituée avec son bois, situé près de la ville d’Akosombo, dans l’est du pays.
Si de nombreuses armées du continent utilisent des drones de fabrication étrangère, notamment dans la lutte contre le terrorisme, les succès sud-africain et nigérian en matière de conception locale permettent d’anticiper une accélération du phénomène dans les années à venir.
Les États africains signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) ne peuvent faire l’économie d’une discussion sur les enjeux environnementaux, cruciaux pour assurer un vrai développement durable.
Leader naturel de la Cedeao, le Nigeria, locomotive économique et géant démographique n’assume cependant pas les responsabilités que lui confèrent sa puissance et sa taille.
Le président français Emmanuel Macron a indiqué le 1er octobre, devant le Parlement européen, vouloir agir contre le « détournement » du droit d’asile. Alors qu’un débat sur la politique migratoire de la France s’est tenu ce lundi à l’Assemblée nationale, le professeur de sociologie Smaïn Laacher estime qu’il est impossible de distinguer les « faux » des « vrais » réfugiés.
Alors que l’Afrique du Nord tente de s’unir derrière l’inscription du couscous au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est un plat sénégalais qui vient d’être sacré meilleur couscous du monde à la 22e édition du « Cous Cous Fest ».
Claire et limpide. L’analyse des résultats du premier tour de la présidentielle du 15 septembre ne laisse aucune place au doute. Les partis dits modernistes ou progressistes ont été purement et simplement laminés. Et ce n’est ni un hasard ni une lubie d’électeur.
Je ne vais pas commenter la présidentielle tunisienne en cours. D’abord parce qu’elle me donne des cauchemars, ensuite parce que j’aurais l’impression de vous abreuver de Tunisie, là où vous attendez légitimement de votre journal qu’il vous parle d’autre chose.
La mondialisation est décriée, accusée de favoriser les inégalités sans profiter aux pays en développement. Mais des exemples pris sur le continent africain montrent que c’est en fait un manque d’ouverture qui est à blâmer.
À observer attentivement les scrutins qui ont été récemment organisés, la manière dont ils ont été gérés, les résultats qui en ont découlé et, par la suite, le comportement de ceux qui ont été élus, il paraît légitime de s’interroger sur la pertinence du système dans son ensemble.
Comme chaque lundi de cette année universitaire 2011-2012, l’amphithéâtre 14 de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis fait salle comble. Sur les bancs, des étudiants venus assister au cours de Kaïs Saïed. J’en faisais partie.
L’Afrique doit entièrement revoir son modèle de croissance pour cesser d’être une bombe à retardement du fait de sa démographie. Voilà ce que suggère en substance l’économiste togolais Kako Nubukpo dans un nouvel essai publié aux éditions Odile Jacob.
Le gouvernement ougandais a annoncé, ce lundi, l’interdiction du port civil du béret rouge. Bobi Wine en avait fait un symbole de la résistance au président Yoweri Museveni.
Après les échecs d’avril et de juillet, le pouvoir algérien tente d’imposer une nouvelle élection présidentielle le 12 décembre prochain. Les Algériens, mobilisés depuis plus de sept mois, la rejettent.
L’ancien président français laissera le souvenir d’un ami sincère du continent, même si les motivations de sa politique africaine étaient « franco-centrées » et ses méthodes paternalistes contestables…
Rasages, tressages, défrisages, extensions, perles, postiches… Pour nous, femmes africaines, tous les moyens sont bons pour dompter des cheveux qui n’en font qu’à leur tête.