Il est courant d’expliquer les piètres performances de l’agriculture africaine par les faibles doses d’engrais administrées aux terres cultivées. Mais la qualité des sols – souvent très dégradés – est aussi un facteur à prendre en compte.
Réunis en coalition, le mouvement abolitionniste IRA et le parti panarabe Sawap présentent comme candidates aux législatives de septembre une esclave libérée et la veuve d’un militaire négro-africain assassiné.
L’engagement politique – sans pour autant être partisan – est nécessaire et indispensable pour faire bouger les choses, selon Alice Nkom, qui sensibilise les femmes à l’importance de participer aux scrutins.
Sur la base des « perspectives agricoles 2018-2027 » publiées par la FAO et l’OCDE début juillet, les pays du Maghreb devraient cesser d’accorder la priorité aux céréales, ce qui permettrait des améliorations pour les comptes publics, les agriculteurs, la planète et la santé publique.
Construction de 16 000 km de lignes de transport d’électricité pour connecter les pays partenaires, de centrales à énergie renouvelable d’une capacité de 7 892 MW, de centrales thermiques d’une capacité de 2 375 MW…
En coulisses, ils fourbissaient leurs armes depuis des semaines. Rongeaient leur frein depuis des mois. Préparaient leurs argumentaires fallacieux depuis des années…
Ce 18 juillet, Nelson Mandela aurait eu 100 ans. Dans cette tribune, David Gakunzi rend hommage au « dernier héros transnational de notre époque post-héroïque ».
À peine les joueurs de foot africains éliminés du Mondial, c’était des arbitres du continent qui étaient sanctionnés : 22 membres du corps arbitral africain avaient ainsi été suspendus…
Le 18 juillet, l’Afrique du Sud célèbre le centenaire de Nelson Mandela, cinq ans après sa mort. L’Afrique du Sud ? Non, le monde entier ! La « mandelamania » a survécu à Madiba…
Le corporatisme à outrance dans les pays africains empêche la circulation des compétences et n’améliore pas le rendement des politiques publiques, selon Oswald Padonou.
Le conflit qui traverse actuellement le Cameroun, nourri par une propagande de désinformation incitant à la haine, révèle les difficultés qu’ont les réseaux sociaux à traquer et supprimer les contenus problématiques publiés sur le pays.
Et si on passait au numéro 4000 de JA ? À quoi ressemblerait le continent dans vingt ans ? Pour Alioune Sall, qui a laissé libre cours à son imagination, l’Union africaine est enfin l’interlocuteur privilégié de l’Europe.
Au détour d’une interview accordée au « Financial Times », l’Africain le plus riche du continent a dévoilé un certain spleen à l’évocation de son célibat. Il fallait s’y attendre : sur les réseaux sociaux, nombreuses sont celles qui déclarent déjà leur flamme à Aliko Dangote.
« Complot », « tentative de déstabilisation », « manipulation »… Ce sont les mots qui reviennent quand on évoque les exactions supposées des forces de défense et de sécurité dans les conflits qui essaiment au Cameroun.
Les développeurs d’énergies renouvelables commencent à bouder le royaume chérifien. Ils reprochent à l’agence Masen de confier la quasi-totalité de ses projets aux saoudiens d’Acwa Power.
Étrange retournement de l’Histoire. Qui aurait pu prédire, en 2018, lorsque paraissait le numéro 3000 de Jeune Afrique, que la France paierait au prix fort son héritage colonial ?
Fin juin, plusieurs médias faisaient état de l’interpellation d’un pasteur, au Zimbabwe, un « homme de Dieu » qui aurait demandé de l’argent à ses fidèles, en échange de tickets leur « garantissant » l’ouverture des portes du paradis. Mais la prétendue information n’était qu’une fake news réchauffée.
En visitant l’un de ces musées qui exposent ce qu’on appelle prudemment des « arts premiers », une image incongrue m’est venue à l’esprit : l’arc de Titus, à Rome.
« Dis-moi ce que tu respires, je te dirai combien de temps tu vivras ». Selon une étude universitaire américaine, la pollution de l’air est responsable d’un décès infantile sur cinq, dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.
La scène de cinéma la plus authentiquement raciste que je connaisse ne contenait aucune injure, aucune moquerie déplacée, aucun défilé du Ku Klux Klan avec cagoules blanches et torches enflammées.
D’origine indienne, Homi Bhabha, professeur de littérature à Harvard, avait déclaré que « la démographie du nouvel internationalisme est l’histoire de la migration postcoloniale », une analyse juste au vu de ce que le monde vit de manière accélérée.