Coup de tonnerre en Afrique du Sud : après trente ans de règne, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie et l’élection de Nelson Mandela en 1994, a perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Avant les élections du 29 mai, l’Alliance démocratique fait de la région du Cap-Occidental et de la ville du Cap, qu’elle dirige, l’exemple de ce que le pays pourrait devenir si elle était au pouvoir.
Après une année 2022 catastrophique marquée par plus de 200 jours de délestages, les coupures de courant se poursuivent et fragilisent le chef de l’État. Au point qu’il a dû annuler son voyage à Davos.
De Zuma à Ramaphosa, les présidents sud-africains soignent leur relation avec Moscou, avec qui leur pays entretient des liens historiques anciens. Cette nuit encore, lors d’un vote à l’ONU, Pretoria s’est abstenu de condamner l’invasion de l’Ukraine.
Les élections sur le continent africain sont à la fois un rendez-vous démocratique et l’expression d’une atrophie des libertés. De Conakry à Bangui, en passant par Abidjan, les présidentielles à venir ne pourront qu’être impactées par le fort taux d’abstention des deux catégories susceptibles d’impulser le changement démocratique dans les urnes : les couchées aisées et les jeunes.
Les internautes ont vivement réagi jeudi sur les réseaux sociaux après une série de tweets de Helen Zille, l’ex-patronne du principal parti d’opposition en Afrique du Sud, qui défendaient les aspects positifs du colonialisme.
Mmusi Maimane est jeune et ambitieux. Son style et ses slogans rappellent furieusement ceux du président américain… Et sous sa houlette, l’Alliance démocratique vient d’infliger un revers historique à l’ANC.
La fin d’un règne sans partage. Depuis lundi soir, Johannesburg est dirigée par l’Alliance démocratique (DA), vainqueur des élections municipales au détriment du Congrès national africain (ANC), une première depuis l’avènement de la démocratie dans ce pays en 1994.
Solly Msimanga, le candidat de l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition en Afrique du Sud, a été élu ce vendredi 19 août à la tête de la mairie de Tshwane, qui englobe la capitale Pretoria. C’est la première fois que l’ANC perd cette ville depuis son arrivée au pouvoir en 1994.
L’ANC a reconnu vendredi sa défaite aux élections municipales dans la ville de Port Elizabeth, face au principal parti d’opposition l’Alliance démocratique. Un revers historique pour le parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.
« Chaque vote compte », a rappelé dimanche le président sud-africain Jacob Zuma, avant de demander aux électeurs de voter massivement pour le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), lors des élections municipales de mercredi. Un scrutin qui s’annonce âprement disputé et qui pourrait voir l’ANC perdre plusieurs villes clés.
À l’approche du scrutin municipal, prévu le 3 août, les deux rivaux s’affrontent sur le terrain de la question raciale et de l’héritage du père spirituel de la nation. Le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, n’a pas supporté que l’Alliance démocratique (DA), son opposante, se réclame de Mandela.
La démission fracassante du PDG de SABC lundi dernier a provoqué un véritable tollé en Afrique du Sud. À moins de deux mois des élections municipales en août prochain, le groupe audiovisuel public est accusé de censure.
Le parquet sud-africain a annoncé lundi qu’il n’était pas favorable au rétablissement des quelques 800 chefs d’inculpation de corruption contre le président Zuma dans une affaire de contrat d’armement, demandé fin avril par un tribunal de la capitale.
La justice sud-africaine a recommandé vendredi la révision de la décision du parquet d’abandonner les charges de corruption qui pesaient sur Jacob Zuma dans une affaire de contrat d’armement datant de 2007.
Le Parlement sud-africain a rejeté mardi la requête de destitution du président Jacob Zuma. Celle-ci avait été déposée par l’opposition alors qu’un avis de la Cour constitutionnelle, rendu fin mars, estimait que le chef de l’État n’avait pas respecté la Constitution en rénovant sa résidence privée avec des fonds publics.
Il est marié à plusieurs femmes mais, avec le peuple sud-africain, le divorce est dans l’air. Pratiques douteuses et bourdes en tout genre… Le président Jacob Zuma exaspère à peu près tout le monde, y compris au sein de l’ANC.
À 34 ans, ce chef d’entreprise devient le premier dirigeant noir de l’Alliance démocratique, parti considéré jusque-là comme « trop blanc ». Cela suffira-t-il à ébranler la suprématie de l’ANC ?
À 34 ans, Mmusi Maimane a été élu dimanche à la tête de l’Alliance démocratique (DA), première force d’opposition en Afrique du Sud et considérée par le pouvoir comme un « parti blanc ». Une ascension fulgurante pour un jeune homme parti de Soweto. Mais qui est-il vraiment ?
L’Alliance démocratique (DA), le principal mouvement de l’opposition en Afrique du Sud, a pour la première fois porté un Noir à sa tête dimanche, en la personne de Mmusi Maimane, le président de son groupe à l’Assemblée nationale sud-africaine.
L’Alliance démocratique (DA), la principale formation de l’opposition en Afrique du Sud, devrait désigner un jeune Noir à sa tête ce week-end, une étape symbolique pour changer son image de « parti de Blancs » et peser face à la toute-puissance de l’ANC au pouvoir.
Après 8 ans à la tête du principal parti d’opposition en Afrique du Sud, Helen Zille tire sa révérence. L’adversaire coriace de Jacob Zuma ne sera pas candidate lors des élections de l’Alliance démocratique le mois prochain.
On s’y attendait : le discours annuel sur l’État de la nation sud-africaine a été jeudi une épreuve difficile pour le président Jacob Zuma. Discours interrompus, députés de l’opposition expulsés, invectives des partisans de Julius Malema… L’exercice a tourné au pugilat.
L’Afrique du Sud va donner 350 millions de rands (25 millions d’euros) d' »aide économique » à Cuba pour « stimuler les relations commerciales bilatérales », a annoncé samedi son ministre du Commerce et de l’Industrie Rob Davies.
À l’occasion des élections nationales et provinciales du 7 mai prochain en Afrique du Sud, Jeune Afrique dresse le panorama des différents acteurs de ce scrutin qui débouchera sur l’élection du président au suffrage indirect.
À 33 ans, Mmusi Maimane est l’une des figures montantes de l’Alliance démocratique (DA), le principal parti d’opposition sud-africain. Candidat aux élections provinciales du 7 mai dans la région de Johannesburg, il espère infliger un important revers à l’ANC, ce qui lui ouvrirait la route de la présidentielle.
Marche arrière toute : moins d’une semaine après l’annonce, mardi 28 janvier, de la désignation de Mamphela Ramphele comme candidate du principal parti de l’opposition sud-africaine en vue de la prochaine élection présidentielle, l’Alliance démocratique (DA) a annoncé dimanche avoir rompu son accord avec l’ancienne militante anti-apartheid, leader de Agang.