L’Alliance des États du Sahel (AES) a été créée le 16 septembre 2023 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les militaires qui ont pris le pouvoir dans ces trois pays – Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani – ont signé ce jour-là la « Charte du Liptako-Gourma » instituant une alliance défensive.
Le but premier de cette union, scellée alors que les régimes militaires au pouvoir étaient engagés dans un bras de fer avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), était « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle ». Les chefs d’État des trois pays ont cependant très rapidement évoqué la perspective d’élargir ce seul périmètre sécuritaire.
Le 28 janvier 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur intention de quitter la Cedeao. Une sortie formellement officialisée auprès de l’organisation sous-régionale dès le lendemain. Une décision qui risque d’entraîner de profondes conséquences géopolitiques, économiques et sociales.
Réduction du délai minimum de franchise des conteneurs, interconnexion des systèmes douaniers, concertations périodiques entre décideurs et opérateurs économiques…. Grâce à une série de mesures, le Togo entend faciliter l’accès total à l’océan Atlantique aux pays de l’Alliance des États du Sahel.
Une campagne de désinformation alimentée par des comptes pro-juntes de l’AES vise les Libanais en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas la première fois que le pays est la cible d’une telle attaque qui vise à diviser l’opinion. Explications.
Pour bien gouverner, le Premier ministre malien s’informe sur des médias internationaux censurés par la junte, afin d’y détecter des informations sur les « tentatives de déstabilisation » de son pays par les « forces impérialistes ». Et aussi, sans doute, pour être mieux informé sur son propre pays…
Plus d’un an après avoir quitté Bamako, Ouagadougou et Niamey, la compagnie française est parvenue à limiter l’impact de ce triple retrait sur son chiffre d’affaires. Mais n’en continue pas moins d’espérer un retour en grâce.
À rebours de ce que soutiennent les radicaux de tous bords, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest et l’Alliance des États du Sahel ont destin lié. Les deux organisations ont besoin l’une de l’autre. Leur coexistence pacifique et intelligente pourrait servir autant la sécurité et la stabilité que l’intégration régionales, affirme le journaliste et universitaire spécialiste du Sahel Seidik Abba.
L’ancien président ivoirien continue de soutenir les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), en dépit de tensions diplomatiques croissantes entre Abidjan et Ouagadougou. Bien que toujours inéligible, il promet une normalisation des relations avec ses voisins putschistes s’il revient au pouvoir en 2025.
Le général Abdourahamane Tiani a décidé d’interdire les exportations de riz et de céréales, sauf vers ses voisins de l’AES. Une mesure prise pour « protéger l’approvisionnement du marché intérieur ».
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont entendus, fin septembre, sur le développement d’un projet spatial avec Moscou. Un accord censé permettre des avancées technologiques, ainsi qu’une meilleure surveillance de la zone. Mais ira-t-on au-delà de l’effet d’annonce ?
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’apprêtent à sortir de la Cedeao, sa Banque d’investissement et de développement anticipe les conséquences sur son équilibre financier, tout comme sur celui des trois pays de l’AES.
Sans surprise, les représentants de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel ont profité de la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies pour se congratuler mutuellement et mettre à l’index leurs ennemis putatifs dans la lutte antiterroriste.
Le ministre nigérian des Affaires étrangères veut convaincre le Mali, le Burkina Faso et le Niger que le divorce n’est pas inéluctable et que l’Alliance des États du Sahel qu’ils ont choisi de former peut exister au sein de la Cedeao.
Les trois pays qui composent l’Alliance des États du Sahel reprochent au journaliste, Wassim Nasr, d’avoir des sources dans les milieux jihadistes et de soutenir leurs actions au Sahel. Des accusations « dénuées de fondement », selon France 24.
Présente à l’Assemblée générale de l’ONU aux côtés du président Bassirou Diomaye Faye, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères jongle entre les dossiers. Relation avec ses voisins sahéliens, rôle de l’Afrique aux Nations unies, soutien à la Palestine… Elle répond aux questions de Jeune Afrique.
La double attaque à Bamako, menée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), vient confirmer de manière aussi meurtrière que spectaculaire l’extension de la zone d’action du groupe jihadiste dans l’ensemble du Sahel. Décryptage en infographies.
Au Mali, les informations sur les deux attaques simultanées qui ont eu lieu ce mardi à Bamako sont distillées avec une extrême parcimonie. Cette stratégie de communication des autorités ne surprend plus, même si certains posts sur les supports numériques officiels semblent lunaires.
Le concepteur chinois qui vient de livrer un prototype de passeport électronique aux Burkinabè, tente depuis plusieurs semaines de se positionner sur le marché malien. Et ce, malgré la récente annonce d’Assimi Goïta concernant un projet de passeport commun à l’Alliance des États du Sahel.
En Guinée, les autorités ont su s’accommoder de partenaires diplomatiques et économiques aux intérêts divergents et sont parvenues, en dépit de certaines dérives, à faire figure de bon élève parmi les transitions ouest-africaines.
À l’occasion du premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel (AES), le président de la confédération s’est exprimé solennellement sur les chaînes publiques du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Le chef de la junte malienne a annoncé la mise en place de nouveaux passeports biométriques au Burkina Faso, au Niger et au Mali, afin « d’harmoniser les titres de voyages dans [leur] espace commun » de l’AES.
Le pays des Hommes intègres émet son passeport électronique de nouvelle génération sur lequel ne figure plus le sigle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Ultime pied de nez à l’organisation ?
Nommé par Bola Tinubu à la tête des services d’espionnage du Nigeria, Mohammed Mohammed devra redoubler d’efforts pour réconcilier les pays du Sahel avec l’organisation ouest-africaine.
Fervent soutien du président Mahamat Idriss Déby Itno, le chef de l’exécutif tchadien aborde avec Jeune Afrique les défis – électoraux, institutionnels, sécuritaires et diplomatiques – auxquels son gouvernement doit répondre.
En conseil des ministres, le président du Burkina Faso a mis en place, par décret, une structure nationale dédiée à la structuration de l’Alliance des États du Sahel. Celle-ci est placée directement sous ses ordres.
La compagnie aérienne privée basée à Bamako s’affaire à trouver un nouvel investisseur pour financer le déploiement de nouvelles dessertes dans les pays de l’Alliance des États du Sahel et de la Cedeao. Une destination hors Afrique interviendra dans un climat d’augmentation du capital dès 2025.
Des craintes de l’importation du conflit Russie-Ukraine au Sahel à nos révélations sur l’accord secret scellé entre Macky Sall et Ousmane Sonko, en passant par les solutions permettant de mieux protéger les derniers éléphants africains : voici votre édition du Brief hebdomadaire.
Les autorités de Niamey reprochent à Kiev un « soutien » à des « groupes terroristes », après une lourde défaite de l’armée malienne et de ses supplétifs du groupe Wagner, fin juillet à Tinzaouatène.
La mobilisation a faibli au fil des jours à la suite de la répression policière, mais des centaines de personnes se sont tout de même rassemblées dans les rues, le 5 août, pour protester contre la hausse des prix et la mauvaise gouvernance.
Les militaires au pouvoir à Bamako souhaitent créer une nouvelle compagnie aérienne pour désenclaver le pays. Ils ont fait de la souveraineté l’un des piliers de leur gouvernance depuis 2020. Mais la création de Mali Airlines se fera-t-elle au détriment de l’émirati privé Sky Mali ?
L’ex-ministre de Macky Sall a été nommé, au mois de juillet, envoyé spécial pour le Sahel du président sénégalais, lui-même désigné facilitateur avec l’Alliance des États du Sahel par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest.