L’Alliance des États du Sahel (AES) a été créée le 16 septembre 2023 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les militaires qui ont pris le pouvoir dans ces trois pays – Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani – ont signé ce jour-là la « Charte du Liptako-Gourma » instituant une alliance défensive.
Le but premier de cette union, scellée alors que les régimes militaires au pouvoir étaient engagés dans un bras de fer avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), était « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle ». Les chefs d’État des trois pays ont cependant très rapidement évoqué la perspective d’élargir ce seul périmètre sécuritaire.
Le 28 janvier 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur intention de quitter la Cedeao. Une sortie formellement officialisée auprès de l’organisation sous-régionale dès le lendemain. Une décision qui risque d’entraîner de profondes conséquences géopolitiques, économiques et sociales.
Réunis le 6 juillet à Niamey, à la veille du sommet de l’organisation sous-régionale, les dirigeants du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont franchi une nouvelle étape dans la coopération entre leurs pays. Objectif : unir leurs efforts sur le plan diplomatique, mais aussi et surtout sécuritaire.
Depuis trois ans, les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel sont frappés par une chute des investissements directs étrangers (IDE), en particulier le Burkina Faso.
Vingt militaires et un civil ont été tués mardi 25 juin lors d’une attaque dans la zone de Téra, dans l’ouest du pays, qui a décrété trois jours de deuil national.
La coopération entre les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso, et du Niger a « pris un chemin de non-retour », a déclaré le président de transition malien après un entretien, mardi 25 juin, à Ouagadougou, avec son homologue burkinabè.
Entre les chefs d’État béninois et nigérien, les tensions vont crescendo. D’abord diplomatique, la brouille a gagné les domaines économique, sécuritaire et judiciaire.
Fraîchement prolongé, le régime militaire du Burkinabè Ibrahim Traoré pourra désormais se maintenir jusqu’en 2029. Du Burkina Faso au Niger, en passant par le Mali et la Guinée, état des lieux, en infographies, de ces transitions sans cesse rallongées.
Le chef de l’État sénégalais s’est rendu au Mali et au Burkina Faso, deux États qui ont quitté la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest pour fonder l’Alliance des États du Sahel.
Le président sénégalais se rend pour la première fois dans un pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il pourrait jouer le rôle de médiateur entre celle-ci et l’organisation ouest-africaine.
Ce qui ressemble fort à un deux poids deux mesures prévaut quand il s’agit de définir ce qu’est la démocratie, selon qu’on parle de l’Occident ou de l’Afrique.
Le Premier ministre nigérien était, ce 23 mai, à N’Djamena pour l’investiture du président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno. De par son parcours, il est l’un des hommes mis en avant par Niamey pour séduire les autorités tchadiennes. Coulisses.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont « finalisé » à Niamey un projet de texte créant la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), que les dirigeants de ces trois régimes militaires devraient adopter ces « prochaines semaines ».
Avec les velléités sécessionnistes de l’Alliance des États du Sahel, l’inflation à deux chiffres qui frappe le Ghana et le Nigeria, et les dettes publiques qui atteignent des sommets, l’entrée en vigueur en 2027 de la monnaie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest semble compromise.
Figure messianique pour ses partisans, autocrate paranoïaque pour ses détracteurs, le jeune capitaine et président autoproclamé demeure un mystère. Protégé par ses alliés russes et convaincu d’être investi d’une mission, il a mis son pays sous cloche. Portrait.
Dans un long entretien préélectoral, le président russe a affirmé que son homologue français ne digérait pas la nouvelle influence de son pays en Afrique.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Les montants investis par la Banque ouest-africaine de développement continuent d’augmenter. Malgré les tensions au sein de la Cedeao, le Burkina Faso et le Mali ont été particulièrement servis.
Dans son bras de fer avec les pays constituant l’Alliance des États du Sahel (AES), l’organisation ouest-africaine peine à trouver le ton juste. L’analyse de Benjamin Roger, rédacteur en chef adjoint à JA.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali veulent créer leur monnaie commune, ce qui soulève la question délicate de la rupture avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine, suscitant d’importantes préoccupations, notamment dans le secteur bancaire.
Le président togolais affiche un leadership régional qui ne s’embarrasse d’aucune contrainte idéologique ou juridique, en particulier en matière de médiation dans les situations de crise. Mais, qu’il agace ou qu’il séduise, force est de reconnaître que son activisme engrange des succès.
Alors que les vols d’Air Côte d’Ivoire et d’Asky vers Niamey s’apprêtent à reprendre, l’interconnexion électrique avec le Nigeria, elle, tarde à se rétablir.
Bien que les ex-pays sanctionnés retrouvent l’accès aux échanges commerciaux et à leurs réserves logées au sein de la Banque centrale, les scénarios quant à l’avenir des relations entre l’AES, d’une part, et la Cedeao, d’autre part, ne sont pas pour le moment unifiés.
Avec la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’espace communautaire, la région a basculé dans une nouvelle ère : celle d’une cohabitation risquée entre deux ensembles dont les valeurs, les objectifs et les alliés s’opposent.
Alors que la stratégie punitive de Paris à l’égard des régimes militaires putschistes montre ses limites, Alger paie aussi des erreurs stratégiques. De quoi faire les affaires du Maroc, qui revendique son opportunisme.
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, réunis samedi 24 février à Abuja, ont décidé la levée d’une grande partie des sanctions visant Niamey.
L’organisation sous-régionale se réunira de nouveau le 24 février afin de se pencher sur le retrait de l’Alliance des États du Sahel. Ils aborderont aussi la question de la levée des sanctions qui frappent le Niger, à laquelle certains présidents demandent une contrepartie.
Pour sauver la Cedeao de la « désunion », le général Yakubu Gowon suggère de lever les sanctions contre les juntes de la région. Dans le même temps, il demande au Mali, au Burkina et au Niger de revenir dans l’organisation.
Les entrepreneurs du Sahel comme ceux de la Côte d’Ivoire s’inquiètent du devenir de la libre circulation après l’annonce de la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.