Au lendemain de l’élection de Cyril Ramaphosa à la tête du Congrès national africain (ANC), Marianne Séverin, spécialiste de l’Afrique du Sud, revient pour Jeune Afrique sur les chantiers qui attendent le successeur de Jacob Zuma à la tête d’un parti affaibli par les accusations de corruption.
Le vote, qui devait être reporté à lundi, a finalement repris dimanche. Le résultat s’annonce serré entre le vice-président Cyril Ramaphosa et Nkosazana Dlamini Zuma.
Le très controversé président sud-africain Jacob Zuma a ouvert samedi la réunion du Congrès national africain (ANC) qui doit élire son successeur en déplorant les divisions et le déclin de son parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.
Parmi les sept candidats à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC, deux favoris : Nkosazana Dlamini-Zuma et Cyril Ramaphosa. La conférence du parti, qui se tiendra du 16 au 20 décembre, sera le théâtre de leurs règlements de comptes.
Derrière les deux grands favoris à la succession de Jacob Zuma à la tête de l’ANC en Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa et Nkosazana Dlamini-Zuma, nombreux sont les outsiders qui se tiennent en embuscade.
Pour éviter une rivalité au sein de la majorité, Jacob Zuma quittera-t-il la présidence de la République d’Afrique du Sud ? Avec la pléthore d’affaires qui l’attendent devant la justice, rien n’est moins sûr.
Le beau côté de la médaille, c’est le combat démocratique au sein du plus vieux parti d’Afrique. Fondé en 1912, clandestin de 1960 à 1990, le Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud consulte régulièrement l’ensemble de ses sections pour faire émerger son équipe dirigeante. Cet exercice long donne lieu à des débats passionnés, car le vainqueur a toutes les chances de devenir par la suite le chef de l’État.
Zweli Mkhize, trésorier du Congrès national africain (ANC) se lance officiellement dans la course à la présidence du parti de Madiba. Sa candidature semble être le seul moyen de garantir l’unité de l’ANC et de lui éviter une défaite lors de la prochaine élection présidentielle.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi dans les rues de Johannesburg à l’appel de la principale centrale syndicale sud-africaine (Cosatu), allié historique de l’ANC. Objectif de ce gigantesque rassemblement : exiger la démission du président Jacob Zuma et dénoncer la corruption de son gouvernement.
L’ancienne épouse du président sud-africain Jacob Zuma, Nkosazana Dlamini-Zuma, pressentie pour lui succéder à la tête du parti du Congrès national africain (ANC), a annoncé jeudi qu’elle allait de nouveau siéger au Parlement, après cinq années de présidence de la Commission de l’Union africaine.
Moins d’un mois après l’échec du vote de défiance contre le président Jacob Zuma, le 8 août dernier au Parlement, une partie de l’opposition sud-africaine lance une nouvelle procédure en vue d’obtenir, cette fois, la destitution du président sud-africain.
En pleine campagne pour remporter la présidence de l’ANC en décembre prochain, le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa fait face à des révélations sur sa vie privée dans la presse.
Les parlementaires doivent voter mardi 8 août une motion de défiance à l’encontre du président Jacob Zuma, empêtré depuis plusieurs mois dans une myriade d’affaires de corruption. Quel qu’il soit, le résultat du vote ouvrira la voie à une période d’incertitude quant à l’avenir politique du pays.
Les révélations en cascade sur les liens opaques et lucratifs entre le clan au pouvoir et les trois puissants hommes d’affaires indiens pourraient faire chuter le président Sud-africain, Jacob Zuma.
La Cour constitutionnelle sud-africaine a rendu sa décision : le vote de défiance contre le chef de l’État peut se faire à bulletin secret. La plus haute juridiction du pays avait été saisie par l’opposition, qui réclamait ce type de vote à l’Assemblée nationale en raison des risques de menaces pesant sur les députés.
Le taux de chômage s’est établi à 27,7% au premier trimestre 2017, contre 26,5% au dernier trimestre 2016, d’après un rapport de l’agence nationale des statistiques, basée à Pretoria, publié jeudi 1er mai.
La pression continue de s’accentuer sur le président sud-africain Jacob Zuma. Lors du comité exécutif du Congrès national africain (ANC) qui se tenait ce week-end, l’avenir de Jacob Zuma a de nouveau enflammé les débats.
Cyril Ramaphosa a durci ses critiques contre le président Jacob Zuma en regrettant que son pays soit menacé de devenir un « État-mafia ». Le vice-président sud-africain a également plaidé pour une enquête sur les affaires de corruption au sommet de l’État.
Plusieurs chefs de l’opposition et des militants de la société civile sud-africaine ont annoncé ce jeudi leur union au sein du Mouvement de la Liberté, une nouvelle organisation qui appelle à des manifestations régulières contre le président Jacob Zuma. Cela suffira-t-il pour provoquer son départ ?
L’ex-président sud-africain Thabo Mbeki a appelé ce mardi les députés de l’ANC, le parti au pouvoir, à voter en leur âme et conscience, à une semaine de l’examen d’une motion de défiance contre le chef de l’État.
La fronde gronde contre le président sud-africain, Jacob Zuma, autour duquel s’amoncellent les scandales. Alors que son parti, l’ANC, est sur le point d’imploser, lui reste droit dans ses bottes.
Les défections s’enchaînent dans l’entourage de Jacob Zuma depuis qu’il a limogé le ministre des Finances, Pravin Gordhan. Alors qu’il lui reste quelques mois à la tête de l’ANC, le parti au pouvoir, le Président sud-africain est de plus en plus isolé. Le parlement doit débattre le 18 avril d’une énième motion de défiance déposée à son encontre.
À 45 ans, Malusi Gigaba devient le plus jeune ministre des Finances d’Afrique du Sud, à la faveur d’un remaniement surprise qui a conduit pas moins de 10 ministres à perdre leur porte-feuille le 30 mars. Ce fervent supporter de la politique d’émancipation, qui doit toute sa carrière politique à l’ANC, aura la difficile tâche de succéder à Pravin Gordhan et de retrouver la confiance des investisseurs.
Un membre de la coalition gouvernementale a confirmé à la presse ce jeudi que le président sud-africain Jacob Zuma comptait procéder à un remaniement gouvernemental. Avec comme conséquence, notamment, l’éviction de son actuel ministre des Finances, Pravin Gordhan.
Ami de Nelson Mandela et figure historique de la lutte anti-apartheid, Ahmed Kathrada – surnommé « Oncle Kathy » ou « Camarade Kathy » – est décédé mardi à l’âge de 87 ans. Avec vingt-six années passées derrière les barreaux, il est l’un des plus célèbres prisonniers politiques de cette période sombre de l’histoire de l’Afrique du Sud.
Le président sud-africain Jacob Zuma a interrompu lundi en urgence une tournée à l’étranger de son ministre des Finances, Pravin Gordhan, suscitant une avalanche de spéculations sur l’imminence d’un remaniement ministériel.
Le ministre sud-africain des Finances Pravin Gordhan présente ce mercredi au Parlement son projet de budget pour 2017, sous la menace pressante des partisans du président Jacob Zuma qui lui reprochent son refus de desserrer les cordons de la bourse.
Souvent absente, la présidente sortante de la Commission de l’Union africaine a beaucoup déçu. Peut-être parce que, dès l’origine, l’ex-épouse de Jacob Zuma a utilisé l’institution pour ses ambitions plus qu’elle ne l’a servie.
Qui succédera à Jacob Zuma pour prendre le rôle de président du parti sud-africain, en décembre prochain ? Un résumé en images de la situation de l’ANC.
Réunis à huis clos depuis samedi, les cadres du parti au pouvoir statuaient sur le sort de son plus illustre représentant : l’actuel président sud-africain Jacob Zuma. Malgré les nombreux scandales qui touchent le chef de l’État, l’ANC a décidé de ne pas appeler à sa démission.