Les appels à la démission du président sud-africain Jacob Zuma se multiplient. Cette fois, ils viennent de son gouvernement : au moins trois ministres ont publiquement demandé le départ du chef de l’État, acculé par des scandales de corruption.
L’agence de notation a maintenu vendredi l’Afrique du Sud dans la catégorie des pays notés BBB-. Mais elle a cependant dégradé les perspectives de Pretoria, qu’elle estime être désormais « négatives » en raison du contexte politique instable.
Après la diffusion d’un documentaire d’Al Jazeera sur la braconnage, la police sud-africaine s’est mise à enquêter sur des liens suspects entre un Chinois qui reconnaît être impliqué dans des activités de braconnage et le ministre sud-africain de la Sécurité de l’Etat.
La motion de défiance contre Jacob Zuma examinée aujourd’hui par le Parlement sud-africain vient d’être rejetée. Même si, englué dans plusieurs affaires de corruptions, le chef de l’État sud-africain est de plus en plus critiqué. Y compris dans son propre camp.
Le président sud-africain a retiré ce mercredi son recours devant la justice pour empêcher la publication d’un rapport sur la corruption au sommet de l’État. Un document potentiellement très embarrassant pour Jacob Zuma, alors que se multiplient les appels à sa démission. À la mi-journée, un photographe de l’AFP a constaté que la police tirait des balles en caoutchouc contre des opposants réunis devant le palais présidentiel à Pretoria.
La justice sud-africaine a abandonné les poursuites pour fraude engagées il y a trois semaines contre le ministre des Finances Pravin Gordhan, a annoncé lundi le procureur général. Cette affaire est à l’origine de vives tensions politiques au sein du gouvernement.
Mercredi, les étudiants sud-africains étaient à nouveau dans la rue pour protester contre l’augmentation des frais de scolarité en 2017. La police a dispersé les cortèges en tirant des balles en caoutchouc sur des campus de Johannesburg et de Grahamstown, où elle a également procédé à des arrestations.
Le vice-président sud-africain a récolté un soutien de taille dans sa course à la présidence de l’ANC. Lundi, le très influent syndicat des mineurs s’est en effet rallié à sa cause. Suffisant pour assouvir son ambition de succéder à Jacob Zuma à la tête du parti, mais aussi à la tête de l’État ?
La compagnie aérienne a publié, avec deux ans de retards, ses résultats financiers. Ses pertes ont atteint la somme record de 4,7 milliards de rands pour l’exercice 2014-2015.
Depuis plusieurs jours, le nouveau mouvement “Occupy Luthuli House”, initié par des membres de l’ANC, appelle à la démission immédiate du Président Jacob Zuma. Après la débâcle des municipales en août dernier, ces contestataires farouchement attachés à l’ANC veulent faire le grand nettoyage au sein d’une formation politique en pleine déliquescence.
Ce lundi 5 septembre, partisans et adversaires de Jacob Zuma se sont retrouvés devant le siège du Congrès national africain (ANC) à Johannesburg. Une situation symptomatique de la crise que traverse actuellement le parti au pouvoir.
Mmusi Maimane est jeune et ambitieux. Son style et ses slogans rappellent furieusement ceux du président américain… Et sous sa houlette, l’Alliance démocratique vient d’infliger un revers historique à l’ANC.
Régnant en maître depuis 1994, date officielle de la fin de l’apartheid, le parti de Nelson Mandela, l’ANC, vient de perdre son assise dans trois des six grandes villes du pays au profit de l’Alliance démocratique (DA). Tour d’horizon des nouveaux maires de ces villes, passées sous pavillon de l’opposition.
La fin d’un règne sans partage. Depuis lundi soir, Johannesburg est dirigée par l’Alliance démocratique (DA), vainqueur des élections municipales au détriment du Congrès national africain (ANC), une première depuis l’avènement de la démocratie dans ce pays en 1994.
Solly Msimanga, le candidat de l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition en Afrique du Sud, a été élu ce vendredi 19 août à la tête de la mairie de Tshwane, qui englobe la capitale Pretoria. C’est la première fois que l’ANC perd cette ville depuis son arrivée au pouvoir en 1994.
Le principal parti d’opposition en Afrique du Sud, l’Alliance démocratique (DA), a annoncé mercredi qu’il ne serait pas en mesure de former une coalition municipale dans la capitale Pretoria où il était arrivé en tête, devançant de peu l’ANC.
La campagne pour les élections municipales du 3 août a été émaillée de violences et de règlements de comptes qui mettent en lumière les dérives et les faiblesses de l’ANC, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid.
L’ANC a reconnu vendredi sa défaite aux élections municipales dans la ville de Port Elizabeth, face au principal parti d’opposition l’Alliance démocratique. Un revers historique pour le parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.
Les Sud-Africains sont convoqués mercredi pour les élections municipales. Un scrutin aux allures de test pour le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, puisque l’opposition est donnée en tête dans plusieurs grandes villes du pays, une situation inédite depuis la la fin de l’apartheid en 1994.
En sa qualité d’analyste politique et de vice-président de l’Institut sud-africain des affaires internationales (SAIIA), le frère cadet de l’ancien président Thabo Mbeki dresse un tableau peu reluisant des luttes actuelles au sein de l’ANC. Selon lui les assassinats politiques n’ont aucune portée idéologique, mais servent des intérêts purement économiques.
« Chaque vote compte », a rappelé dimanche le président sud-africain Jacob Zuma, avant de demander aux électeurs de voter massivement pour le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), lors des élections municipales de mercredi. Un scrutin qui s’annonce âprement disputé et qui pourrait voir l’ANC perdre plusieurs villes clés.
Le chef de l’État est soupçonné de copinage avec cette famille d’entrepreneurs indiens très (trop ?) influents. Scandale dans le pays, et malaise dans les rangs de l’ANC.
Pour la deuxième année consécutive, Ntombenhle Perpetua Msiza, qui se présente comme étant l’une des filles du président Jacob Zuma, a participé au Forum de Crans-Montana organisé à Dakhla, au Sahara, du 17 au 22 mars.
Son mandat à la tête de la Commission de l’UA arrivera à échéance en juin, et tout porte à croire qu’elle a choisi d’en rester là pour mieux se concentrer sur une autre bataille : celle qui pourrait lui permettre de remporter la présidence de l’ANC et, partant, celle du pays.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Comission de l’Union africaine.
Il est marié à plusieurs femmes mais, avec le peuple sud-africain, le divorce est dans l’air. Pratiques douteuses et bourdes en tout genre… Le président Jacob Zuma exaspère à peu près tout le monde, y compris au sein de l’ANC.
Natif de Soweto, Parks Tau n’a que 45 ans et un filet de voix ténu. Mais il est à la tête de Johannesburg, la capitale économique de l’Afrique du Sud, qui organise le septième sommet Africités, du 29 novembre au 2 décembre. Interview.
Pneus enflammés et cris de colère contre gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc. Sur les campus, devant le Parlement, le palais du gouvernement ou – symbole fort s’il en est – le siège du Congrès national africain (ANC), des milliers d’étudiants sud-africains hurlent leur ras-le-bol à la face de leurs aînés, qu’ils accusent de trahison.
Une phrase écrit par Frantz Fanon en 1961 résume à elle seule la tension qui régnait la semaine dernière dans les amphithéâtres sud-africains : « Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ».