L’Autorité palestinienne est créée par les Accords de Washington (ou Oslo I), signés conjointement par l’État d’Israël et par l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Cette entité gouvernementale administre les habitants arabes de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Elle est dirigée par un président et une assemblée élue au suffrage universel. L’Autorité palestinienne possède une police sous ses ordres, mais aucun corps d’armée.
Ignoré par Tel-Aviv, décrédibilisé aux yeux de son peuple, le président de l’Autorité palestinienne tente vaille que vaille de sauver la face. Mais la question de sa succession se pose plus que jamais.
Les Palestiniens vont mettre leur menace à exécution. Ils déposeront le 1er avril une première plainte contre les Israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI), a indiqué lundi un membre de la direction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est attendu vendredi à Addis-Abeba pour l’ouverture du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.
Un examen préliminaire sur la situation dans les territoires palestiniens a été ouvert à La Haye. C’est le bureau du procureur de la CPI qui a annoncé vendredi la nouvelle. Une procédure qui pourrait éclabousser certains officiels israéliens…
La Palestine sera membre de la Cour pénale internationale (CPI) à partir du 1er avril 2015. C’est ce qu’a annoncé mercredi le Secrétariat général des Nations unies. Cette décision ouvre la voie à des enquêtes sur les crimes commis par l’armée israélienne dans les territoires palestiniens.
Après leurs homologues britanniques, irlandais et espagnols, les députés français ont à leur tour invité leur gouvernement à reconnaître l’État de Palestine. Mieux vaut tard que jamais…
Il manifestait pacifiquement contre les confiscations de terres, près de Ramallah, en Cisjordanie. Victime, selon un de ses collaborateurs, d’un coup de crosse porté par un soldat israélien, Ziad Abou Eïn, ministre de l’Autorité palestinienne en charge du dossier de la colonisation, est décédé mercredi à l’âge de 55 ans.
Les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne se poursuivaient lundi au Caire, mais les deux camps se montraient fermes sur leurs exigences, compromettant ainsi les chances d’aboutir à un accord de cessez-le-feu.
Près de 2 000 morts en un peu plus d’un mois, dont une majorité de civils. Mais le bilan de la dernière offensive israélienne sur Gaza reste provisoire tant que les négociations en cours au Caire ne sont pas conclues. L’ambassadeur de Palestine en France, Hael Al Fahoum nous a livré son analyse dans un long entretien.
Après de nouveaux raids aériens sur Gaza en riposte à des tirs de roquettes, l’Égypte a annoncé mercredi soir la prolongation pour une durée de cinq jours de la trêve entre Israël et le Hamas. Sur le terrain, un premier journaliste étranger a été tué.
Peu après l’annonce mercredi de la formation d’un gouvernement d’union entre le Hamas et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), l’aviation israélienne a effectué une frappe sur le nord de Gaza.
L’État d’Israël a décidé jeudi de geler le transfert des taxes aux Palestiniens. De nouvelles sanctions économiques qui interviennent après la demande de la Palestine d’adhésion à 15 conventions et traités internationaux.
Le 29 novembre 2012, la Palestine accédait au statut d’État observateur non membre à l’ONU. Une « journée historique », s’enthousiasmait alors le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, saluant une nouvelle donne en matière de diplomatie. Un an plus tard, qu’a fait la Palestine de cette première année ?
Quelques mois après le président israélien Shimon Peres, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a invité, jeudi, François à se rendre en Terre sainte. Une nouvelle invitation qui renforce les chances de voir le souverain pontife se rendre dans la région.
Lors d’un vote historique à l’Assemblée générale de l’ONU, jeudi 29 novembre, la Palestine est devenue un État observateur aux Nations unies. La nouvelle, qualifiée d’ « acte de naissance » par le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été accueillie par une explosion de joie à Ramallah.
Au moment où se tient l’Assemblée générale des Nations unies qui va décider de l’avenir d’un État palestinien, l’Afrique du Sud s’interroge sur le risque d’apartheid que courent les Territoires occupés. Au banc des accusés : Israël.
Le gel de la colonisation israélienne, décidée en novembre 2009, a pris fin dimanche soir à minuit alors que l’Autorité palestinienne avait fait de sa reconduction une condition de la poursuite des négociations. Cette nouvelle déception n’est pas étonnante pour le Franco-Palestinien Ziyad Clot ancien responsable du dossier des réfugiés palestiniens lors du processus d’Annapolis. Il publie un livre témoignage en forme de journal d’une désillusion.
Ancien directeur des relations internationales à la Fifa, Jérôme Champagne qui vient d’être nommé conseiller de l’Autorité palestinienne pour le développement du sport nous fait part de son « optimisme ».
L’État hébreu reste inflexible malgré la reprise, dimanche, des pourparlers indirects avec l’autorité palestinienne. Un proche du Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé qu’Israël ne gèlerait pas le projet immobilier de Ramat Shlomo à Jérusalem-Est, démentant un communiqué du département d’Etat américain. Ce sujet, très sensible, avait provoqué une brouille entre le gouvernement Netanyahou et l’administration Obama, en mars dernier.
S’inspirant des mouvements de résistance pacifique, l’Autorité palestinienne s’apprête à interdire à la vente les produits fabriqués dans les colonies juives.
L’Autorité palestinienne souhaite rapatrier à Ramallah les documents personnels laissés à Tunis par le « Vieux », lors de son départ, en 1994. Les négociations traînent en longueur et les spéculations vont bon train : « trésor » ou « bombe à retardement » ?
La décision d’Israël de faire figurer à son patrimoine historique des lieux saints de Cisjordanie n’est pas du goût des musulmans qui révèrent aussi ces monuments, symboles à la fois des religions juive et musulmane. Le gouvernement palestinien a décidé de se réunir à Hébron en signe de protestation.
Le président de l’Autorité palestinienne s’est éteint le 11 novembre. Il avait su tisser avec son peuple une relation exceptionnelle. Sa succession n’en sera que plus difficile.